[box content] Les approches générales de l’animateur portent essentiellement sur ses façons d’opérer, et non pas sur les conséquences (comment le public ou les participants réagissent), ni sur les résultats (ce que les participants retiennent des échanges). De fait, gardons à l’esprit qu’une situation d’échange et d’apprentissage est suffisamment complexe pour ne dépendre que du seul facteur de l’animateur. Les postures de ce dernier seront cependant cruciales sur l’ambiance générale et sur la manière dont chacun va apprendre. [/box]
[h4 dotted] Trois grandes postures peuvent être définies de l’animateur « café philo » [/h4]
- 1) L’animateur qui pense que le savoir, les raisonnements et les connaissances en général se transmettent en les expliquant. Appelons-le « le transmetteur »: il transmet ses connaissances en organisant sa pédagogie : le découpage des étapes du savoir à transmettre.
- 2) L’animateur qui estime que le savoir, les raisonnements et les connaissances en général s’acquièrent dans un cadre qui permet à l’apprenant de construire sa propre pensée. Appelons-le « le jardinier » : il organise un environnement, pose des situations-problèmes qui permettent aux apprenants de découvrir des réponses par eux-mêmes.
- 3) L’animateur qui estime que le savoir, les raisonnements et les connaissances en général s’acquièrent d’autant mieux que la qualité des interactions entre tous les apprenants sont essentielles pour que chacun se construise de façon à la fois autonome et coopérative. Appelons ce dernier « l’accompagnant ». Il maîtrise les deux rôles précédents et veille à ce que chacun soit en disposition d’éveil, de découverte et d’apprentissage.
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