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  • Jean-David Roth
    Maître des clés

      Complément :
      Dans ce qui suit, à savoir mes notes, qui sont une autre manière de rendre compte du même café philo, les lignes vides séparent en général deux interlocuteurs.
      C’est brut, comme mes notes, partielles, partiales, parfois illisibles, sans synthèse, et reflète l’aspect improvisé du café philo.

      Proposition : qu’est-ce que l’accomplissement de soi ?
      Introduction par la personne qui a proposé le sujet :
      On peut examiner la question sous l’angle de la satisfaction de nos besoins (qui réclament un accomplissement)
      Maslow les a hiérarchisés sous la forme de la célèbre « pyramide de Maslow »
      ( en résumé : besoins physiologiques, de sécurité, Sentiment – Amour – appartenance au Groupe, Estime, Accomplissement personnel, ) (j’en oublie peut-être)
      Des sous-questions sont évoquées :
      Qui est ?, Quand, Comment atteindre, Où aller, Quoi faire, Pourquoi s’y intéresser, Combien (d’argent je vais gagner ?)

      Il semble important de mieux définir:
      – Être soi
      – Qqch sous-entend que le soi n’est pas accompli
      – Qui va juger l’accomplissement

      Et si c’était « être soi », l’accomplissement de soi ?

      Notre incarnation fait que nous nous situons…(et c’est là que nous nous accomplissons) :
      – dans le temps, et ses 2 aspects : l’instant et la durée (non évoqué : on aurait aussi pu parler du temps de l’opportunité)
      – … et dans l’espace, qui, comme nous le partageons (aussi), nous confronte à notre individualité et notre existence collective, qui semble réclamer de notre intelligence plus de collaboration / de participation collective

      Qu’est-ce qu’une question philosophique ?
      – Tourné vers le bien : je ne peux pas être juge et partie (quelqu’un dira par la suite : mais est-il possible de ne pas être juge et partie, sur ce sujet [mais il est vrai que c’était hors posture tournée vers le bien])
      – Être soi : une impression qu’on peut avoir ; touche une partie intime
      – A-t-on besoin de la validation des autres ?
      – Ce sont les autres qui m’aident à être moi

      Pyramide évoquée : les choses ne sont pas forcément dans le bon ordre, et chacun est isolé face à la question. Il y a d’ailleurs aussi la question d’un éventuel besoin de laisser quelque chose derrière soi. C’est vague.

      Totalement libre du regard des autres. Certains parlent d’illumination. Vouloir communier avec un « grand tout » (Ajout de moi : cela m’évoque l’infiniment grand, mais aussi, par contrecoup, l’infiniment petit : est-ce que j’aide les cellules qui me constituent à s’accomplir ? pourrait-on risquer cette métaphore : Les individus sont un peu à la société ce que mes cellules sont à la totalité de mon être ? )

      Distinction entre :
      – Accomplissement de soi
      – Accomplissement de ses projets
      Comme on parle ici au niveau individuel, il est difficile d’en tirer des généralités

      Besoin de clarification. Notamment à propos du « soi », de la notion de « soi »

      Soi vs Moi

      Qu’est-ce qu’une vie bonne ? Ce serait plus clair si je le savais

      Actions qui ont mené à cela
      Indépendamment du regard des autres
      Vie intérieure / ressenti

      De quelle manière … « ce qu’on dit », vs (versus) « pourquoi on le dit »

      Quelquefois le regard des autres = miroir, ce qui peut nous renvoyer une image soit valorisante, soit dévalorisante, et peut donner envie, ou rendre souhaitable, de casser le miroir.

      Il s’agit d’une question hyper-aristocratique… qui a le temps de se la poser ?

      Il y a un côté absolu qu’on a de la peine à définir
      Et un côté plus individuel (possible sous-entendu : qui, lui, serait plus facile à définir, par chacun, à sa guise ?)

      Soi : quel « soi » ?
      Un point de départ ?
      Me décrire moi, sans passer par les autres ?
      Si on se décrit, on ne peut pas se (illisible : maintenir ?)
      Tant qu’on n’a pas fait çà, on ne peut pas s’accomplir

      L’autre : un échelonnement

      Accomplissement par rapport aux contingences ; en communauté

      Je n’arrive pas à mettre les 2 pieds par terre :
      Accomplissement, quelque chose à réaliser, et le soi , au milieu, ? Et quel est-il ? Celui qui décide de l’action ? Ou celui qui se laisse faire ?

      Faut-il qualifier, quantifier vs accepter, ce qu’a été notre vie ?
      « Une vie bien remplie »
      Quant au point de vue des autres, il est souvent biaisé
      J’accepte quoi ? Ma volonté de puissance ?

      Cet « accomplissement de soi » :
      1. « Il » est relatif à des valeurs (par exemple : liberté, bonheur, vérité… )
      s’attaquer à un problème, construire des équilibres (sous-entendu : pour optimiser des valeurs parfois contradictoires, ou semblant contradictoires), construire de l’harmonie
      2. Quand on revient à la notion de temps, « il » se perpétue et change en même temps ; donc il y a une notion de rétroaction (voire d’essai et erreur).
      3. « Il » n’est peut-être jamais terminé (tant il nous dépasse ?)

      Si on réfléchit au Soi et au Moi : le premier serait possiblement de l’ordre la communion avec l’universel, alors que le second serait de l’ordre de l’individuel. Les deux aspects ramènent toutefois au concept, à la notion de « qualitatif »

      Pour certaines personnes, le « soi » est difficile à cerner. Il s’agit aussi de trouver sa place dans les contingences évoquées par une personne du groupe
      Il y a, du fait de cette difficulté à cerner le « soi », une difficulté de se représenter ce que disent les autres. (possible sous-entendu : d’ailleurs même si on a l’impression de les avoir parfaitement compris, on est peut-être en proie à des malentendus ; on aurait peut-être dû s’attarder davantage à définir de quel soi chacun parle, quand il en parle).
      Une personne a parlé d’émotion qui se communique
      Principe de reconnaissance.
      Être ce quelque chose qui nous unit aux autres
      Est-ce que cette coupure entre soi et moi vient de cette absence de reconnaissance ?

      Parler un peu de la notion de vide
      Les perceptions sont différentes selon les groupes. Y compris les classes d’âges.

      Vide : accompli dans un remplissage.
      « être comblé »
      On peut… on a l’impression d’être dans l’infini

      Idée d’une idée démoniaque dans son intention… (ce dernier mot n’est pas très lisible dans mes notes : est-ce plutôt « intervention » ? « interaction » ?)
      Sentiment de l’accomplissement d’une vie (note à posteriori : la personne a peut-être dit ou voulu dire que l’on peut parler de l’accomplissement de soi sous 2 angles :
      1. Les faits observables, les actions réalisées dans le cadre de ce qui est censé jalonner notre « accomplissement »
      2. Le sentiment qu’on a de notre « accomplissement »
      … et ce n’est pas la même chose, évidemment !
      Si l’accomplissement de soi se fait au détriment des autres (c’est peut-être cela l’irruption du diabolique)… (alors quelque chose cloche ; implique une évaluation possible ?)
      Vs évolution de l’être : notion de
      – Cheminement
      – Évolution laborieuse
      – Temps de la vie

      Sous-sujet : 2 étages en-dessous
      5ème étage : astreindre/contraindre
      4ème étage : recherche esthétique / harmonie
      … étages permettant de contribuer à une meilleure humanité
      (note : je n’ai pas bien entendu ou compris ou retranscrit quels sont ces étages… [ est-ce en relation avec la pyramide de Maslow, possiblement des étages qu’on pourrait ajouter?] )

      (L’accomplissement de soi) (et la contribution à une meilleure humanité) a deux terrains possibles pour s’exercer :
      – Le monde intérieur (note : dont fait partie ce qu’on comprend, et comprendre de plus en plus pourrait être un accomplissement, même si cela n’a pas été dit)
      – Le monde extérieur (un architecte par exemple, va dire que selon l’architecture, la vie sera changée)
      et [les progrès réalisés dans chacun de ] ces terrains, on pourrait presque dire mondes, interagissent

      On est pris dans les filets d’une société dans laquelle les signes de réussite sont très codés
      Toutes ces conceptions de réussite ne nous conviennent pas forcément.
      Vie pleine

      Quand on aide les autres à s’accomplir… [amène la personne à parler de ceci :
      – Un photographe (que j’avais connu) avait cette attitude : Je pose mon appareil a un endroit précis que je choisis en fonction du cadre que je veux obtenir. Puis j’attend que l’événement se produise pour déclencher.
      – Mais moi je ne fais pas comme cela : (Note : probablement : je me balade avec mon appareil, et quand l’occasion se présente, je mitraille.) ]

      La question de l’humanité m’interpelle moi aussi
      Je trouve la pyramide accablante (note : probablement parce qu’elle semble exiger de nous un travail pour satisfaire tous les besoins qu’elle évoque, mais c’est l’interprétation du scribe)
      Les deux courants, individualiste, et collectiviste, se tapent dessus

      Dans le monde, qui parle d’accomplissement de soi ?
      Il y a l’idée d’être
      D’être en accord
      Beaucoup envisagent l’accomplissement de soi comme étant d’atteindre à la béatitude
      Quelque chose de soi
      Quelque chose du décalage par rapport à l’existence existentielle (ou était-ce existentialiste ?)
      … Si tout le monde ne le fait pas…
      La vie
      L’existence ne précède pas l’essence (que nous devons recréer pour accomplir l’existence)
      Quels sont les chemins ?
      La question que je me pose : quand… suis-je enfermé dans un système ? Le monde ne nous dit pas où aller. L’inertie du monde nous conduit à la catastrophe.

      Quelque chose qui ne dépend pas de…(d’un but ?)
      Pas forcément un but à atteindre, mais on peut profiter du chemin
      (note me fait penser à la chanson de Voulzy (paroles Souchon) : « Le capitaine et le matelot », qui parle un peu de notre sujet à sa manière, même si plus que de chemin, elle parle de distance et de résistance, mais on pourrait remplacer)

      Je vis dans le « Carpe Diem », mais je peux faire avancer un projet, pour être encore plus dans le « Carpe Diem »

      Intéressant : dans la construction
      Brel

      Content de monter les marches.

      Situation de notre (pèlerinage ??/) vie du quotidien
      Possibilité de basculer avec un autre côté

      … Qu’est-ce qu’il dirait de l’inaccompli (qui est en train de se faire, mais qui n’est jamais fini ?)

      Peut-être un message à envoyer aux autres
      Interactions

      Platoniciens vs Aristotéliciens
      implique : pas les mêmes représentations
      tous les deux courants sont pourtant d’accord sur l’existence de l’au-delà, (ils n’en ont juste pas la même représentation)
      (où elle est [pas eu le temps de noter de quoi on parle ici])
      Problème du langage
      On ne sait pas se reconnaître sans (note : langage ? Représentation ? Autre chose ?)
      … Et donc je m’accroche à quelque chose qui me permet d’y échapper, (lié) à la fois à une intensité du présent, et à un humanisme en train de se faire.

      Divisé(e) entre
      – Accomplir sa vie
      – Accomplir sa mission
      – Capacité à se dépasser soi-même

      Pour l’un/une d’entre nous, le fait d’avoir déménagé pour venir habiter près de Genève avait été décrit comme une forme d’accomplissement, après que la question avait été posée de si certains avaient des exemples d’accomplissements, et s’ils le jugeaient terminé, . (et donc là on est dans le « Accomplir sa vie » probablement, et même un accomplissement terminé).

      Souvent je me réveille avec l’impression d’avoir compris quelque chose d’exceptionnel, nouveau et d’important et le note.
      Est-ce une pièce importante d’un grand puzzle dont ma conscience ne me permet d’appréhender généralement qu’une pièce à la fois, et parfois de l’assembler avec d’autres, pour tenter malgré tout, d’accéder à une image, à une vision plus grande?
      (bonus : A propos du concept d’idées, David Lynch l’illustrait entre autres ainsi: si qqn, dans une pièce , me jetait au hasard les pièces d’un grand puzzle assemblé qu’il a devant lui, une à une, je ne pourrais pas faire grand-chose des premières qu’il me jetterait, sinon les examiner. Ce n’est qu’après un certain temps que je pourrais relier certaines avec d’autres, et de plus en plus.)
      Dans la notion d’accomplissement il y a peut-être aussi : organiser vs improviser (certains musiciens composent, d’autre improvisent, d’autres composent une structure sur laquelle ils improvisent…)
      Si je choisi ce dans quoi je veux m’accomplir (ou accomplir quelque chose) je peux choisir :
      – Soit un but énorme en sachant que j’ai très peu de chances de l’atteindre/ le réaliser
      – Soit un but à taille réalisable, avec beaucoup plus de chances de l’atteindre (et des horizons de temps variables pour y parvenir)

      Ana Arendt
      Un pragmatisme de s’intéresser à (la bonne question ?)
      Philo analytique (une des philos)
      Les codes de transport dont on entend parler
      On ne peut entendre parler que d’une philo qui fait sa pub
      Processus de transformation qui implique tous les êtres humains
      Elle voyait une idée de société
      1. Le travail pour se nourrir
      2. La contribution à la société
      3. L’oeuvre : car il y a quelque chose de singulier en chacun de nous…
      Et donc une société qui nous prive de « l’oeuvre » (de certains) nous prive de ce que ceux-ci auraient pu nous apporter de singulier.
      …avait vu une bio du Dalaï Lama dans laquelle il disait : La façon de ne pas suivre la pyramide : commencer par le haut.

      Jean-David Roth
      Maître des clés

        Comme j’avais pris des notes un peu décousues et que je les ai mises au net, je me demandais s’il valait la peine de les donner ici en complément, et décide que oui, alors je me lance, et je vous prie d’excuser mon manque du sens de la synthèse et de la brièveté. Enfin j’ai moins bien retranscrit, ou carrément pas, ce que disaient les personnes éloignées de moi, car je suis dur d’oreille; je m’en excuse, tout comme je m’excuse de faire la part trop belle à ce que j’ai pu dire ou penser.

        Comment être vulnérable?
        en fait j’ai passé mon café philo un peu sur le malentendu suivant :
        J’ai interprété que la personne qui avait proposé le sujet se demandait aussi 2 choses connexes.
        1)
        Comment se débarrasser de son armure de protection vis-à-vis des autres?
        2)
        La vulnérabilité est-elle souhaitable?

        Dans ce qui suit, si je laisse un ligne vide, c’est la plupart du temps parce qu’un nouvel aspect est amené, le plus souvent par une autre personne, mais parfois aussi par mes propres notes, sans que cela ait été dit par moi (rare).

        On part sur « Comment être vulnérable »

        La personne qui propose le sujet en parle un peu ainsi
        Dans un cours que cette personne suivait, elle a vu que quelque chose qui avait été évoqué par un élève avait touché le professeur, et qu’après la pause, ce dernier avait dit que lui aussi était en ce moment dans un problème sentimental avec son couple, en avait parlé et donc avait montré sa vulnérabilité (il avait probablement même pleuré).
        Les autres participants avaient coutume de montrer leur vulnérabilité, mais pas le professeur, qui restait dans son rôle de professeur.
        La personne qui proposait le sujet pensait qu’elle-même s’était construite une sorte d’armure protectrice (pour protéger sa vulnérabilité?), ou qu’en tout cas il était difficile pour elle de se montrer vulnérable, et que donc elle voudrait peut-être être capable d’enlever son armure.

        Ce serait aussi lié à l’Ego, et au fait d’accepter d’exprimer ses sentiments

        Distinguer entre vraie vie et vie professionnelle (et dans cette dernière, parle-t-on à un supérieur hiérarchique, un inférieur hiérarchique, un égal… Notre salaire est aussi un enjeu.
        Le problème d’avec qui on discute se pose aussi dans la vraie vie, quand il s’agit de se montrer vulnérable.

        A ) Dans les livres, les personnages vulnérables sont souvent sympathiques.
        B ) Si une personne révèle qu’elle se drogue, il y a un aspect irrémédiable qui, en milieu professionnel, pourrait lui nuire, en freinant ses possibilités d’avancement hiérarchique et d’augmentation de son salaire… (est-ce réellement souhaitable)
        Une conséquence de A ) et B ) pourrait nous amener à dire qu’il y aurait peut-être un équilibre à trouver entre :
        – augmenter son capital sympathie auprès des autres en révélant des aspects de sa vie plus intérieurs, donc en se montrant vulnérable, et
        – les risques de voir des informations irrémédiablement mises dans le domaine public (p. ex. : j’ai fait de la prison, de l’hôpital psychiatrique et je me suis drogué)

        Vulnérabilité ne veut pas dire : « tout déballer »

        Vulnérabilité, fragilité… c’est un peu la même chose, non ?

        Oui mais peut-être pas tout à fait.. la fragilité c’est aussi par rapport au fait de recevoir une pierre sur la tète en randonnée, alors que la vulnérabilité se situerait davantage dans les rapports humains et par rapport au monde intérieur.

        Il y a divers niveaux de communication : intellectuelle, pragmatique, sentiments, besoins (+ pyramide de Maslow)
        Je remarque qu’il est difficile pour moi qui suis toujours dans le théorique d’exprimer mes sentiments / émotions

        Capacité à mettre sa vie sur la table.

        Donner quelque chose de différent à l’autre.

        La vulnérabilité réclame de la
        1) lucidité avant de se laisser aller à exprimer cette vulnérabilité
        2) autre chose que je n’ai pas été capable de noter, je l’avais déjà oublié.

        La vulnérabilité du faible physiquement face au fort physiquement (champion de karaté) pose la question de où on se situe dans les hiérarchies (sociales aussi). (Car je ne veux peut-être pas trop risquer de contrarier un champion de karaté en me montrant vrai, mais d’un autre avis, que lui)
        D’ailleurs les hiérarchies peuvent être différentes de la simple force physique et l’aptitude au combat. Je peux aussi être plus fort (en dessin, en connaissance d’un sujet).

        Vulnérabilité, conscience collective, et écoute.

        La méthode psychanalytique : arriver à dire pour la première fois quelque chose sur soi, donc extérioriser, sur le divan du psychanalyste (accompagné de son secret professionnel)… cela peut être un progrès, une manière d’acquérir la liberté de choisir ensuite :
        – de garder ensuite cette chose pour soi,
        – ou d’en parler à d’autres…

        Quelqu’un qui n’a pas peur de la mort n’est (ne serait) pas vulnérable.

        (pose aussi la question de la foi, de la religion : celui qui n’a pas peur de la mort, cela peut être parce qu’il pense qu’il est de toute façon promis au paradis.)

        Mais même lui est vulnérable au fait d’avoir ou de ne pas avoir défendu ses valeurs au cours de sa vie, car après il ne pourra plus le faire, en tout cas plus auprès des autres humains.)

        Zone de confort.

        Prise d’engagement implique vulnérabilité implique projets = se confronter à la vie.
        Donc ce serait plutôt une qualité

        (à cela, sans le dire, mais dans ma pensée, je réagis (à la « prise d’engagement » en écrivant dessous : « pas forcément » en me rappelant avoir lu quelque part que Boris Vian prenait le moins d’engagements possibles et que je suis pareil : pourquoi se pourrir la vie si on peut faire autrement ?) (ce que je résume manuscritement en : liberté = ne pas prendre d’engagement ?)

        Jusqu’à quel point faut-il prendre l’initiative de la vulnérabilité ?

        Quelqu’un, avait parlé d’un artiste renommé qui, au musée d’art et d’histoire, s’était montré incapable d’ouvrir la bouche au moment de dire son discours préparé devant une assemblée.

        [je n’avais pas dit, mais aurais voulu dire que quelqu’un qui n’arriverait plus à parler pouvait être en proie au stress (aussi notion d’hypersensibilité) .
        J’avais appris que nous avons différents cerveaux, dont le reptilien, qui serait celui qui prend les commandes en cas de danger, donc de stress.
        Il le ferait généralement en apportant une des 3 réponses suivantes au danger :
        – soit de combattre,
        – soit de fuir,
        – soit de faire le mort (on se fige de stupeur).
        Et donc quelqu’un, face au danger perçu de se sentir trop vulnérable, pourrait se murer dans le silence, mais, ce faisant, pourrait aussi se montrer hors norme et donc, et c’est là le paradoxe, en mettant une carapace à sa vulnérabilité, il se montrerait tout de même vulnérable, peut-être même dangereusement pour lui.]

        La réaction de l’autre lui appartient.

        Jusqu’à quel point faut-il tenir compte de l’autre ou pas ?

        Comme nous sommes des êtres de relation, se cache en nous le désir de révéler qui on est.

        Je ne suis pas sûr qu’on atteigne à la vie en tentant de mettre en jeu sa vie. (sous-entendu en se montrant vulnérable?)

        Il y a quand même une attente de solidité. Et solidité ne veut pas dire qu’on soit imperméable.

        Le névrotique : sa vulnérabilité tourne en boucle, ou : capable d’en apprendre quelque chose.
        Certains sont plus fragiles que d’autres. Il y a notamment ceux qui tournent dans un raisonnement / histoire / trauma en boucle.

        Il y a les lucides et les dépassés par la situation

        Dès qu’il y a plus de 4 ou 5 personnes, on est en représentation

        Vivre à la hauteur des valeurs qui nous portent, (ce qui ne sera peut-être plus possible une fois mort. Il y a des gens qui meurent pour rien)

        On peut être très fort, mais, devant l’autorité, être faible.

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