Notre charte
1. Principes généraux
L’association des petits Socratiques cherche à instituer des lieux de rencontre et de débat, ouverts à tous, où chacun peut exprimer librement sa pensée et découvrir celle d’autrui, à l’intérieur de rapports conviviaux.
Les petits Socratiques forment une association laïque et apolitique, qui n’exclut a priori aucun thème de réflexion, notamment ni religieux ni politique, pourvu que chacun puisse faire le libre exercice de sa raison à leur propos.
Défendant les vertus d’un dialogue amical dans la recherche d’un sens et de valeurs pour l’existence, l’association n’est pas réservée à des spécialistes et accepte toutes les opinions, pourvu qu’elles soient argumentées et respectueuses de celles d’autrui.
2. Principes de l’animation
Cette charte des animateurs a pour objectif d’offrir comme repère un idéal commun, tout en respectant la liberté de penser de chacun.
L’Introduction
L’introduction a pour but de lancer le débat, plutôt que de s’y substituer ou de le clore par un exposé didactique. Elle ne s’étend pas au-delà de 25 minutes.
L’animateur cherche à :
Être concret.
Pour éviter de tuer le débat en s’enfermant dans des thèses abstraites, il est préférable que les idées générales présentées soient illustrées par, confrontées à, ou tirées de l’expérience concrète, de notre situation dans le monde contemporain.
Être ouvert.
Plutôt que de rester enfermé dans sa propre thèse en dévalorisant toute opposition, il est préférable aussi pour lancer le débat de s’ouvrir soi-même au dialogue. Certes, il est souhaitable de s’engager dans une position afin que les autres puissent s’engager à leur tour – mais si possible en ouvrant en même temps un espace pour la réponse, et en l’invitant à s’exprimer.
Être clair.
Enfin, pour éviter la confusion, il est utile de clarifier le sens des mots importants qu’on emploie, en recourant par exemple à des distinctions de vocabulaire ou à des images. La pensée avance mieux lorsqu’elle s’appuie sur des mots précis.
Penser par soi.
Les références aux auteurs de la tradition philosophique sont possibles, mais pas nécessaires : elles intéressent souvent l’auditoire en quête de savoir, mais ont le dangereux inconvénient d’induire une soumission à l’autorité des grands auteurs plutôt que de donner le plaisir de penser par soi-même – qui est le seul ingrédient vraiment indispensable à l’introduction.
L’animateur cherche ensuite à
Favoriser le dialogue :
Un dialogue est le contraire d’une compétition pour avoir le dernier mot ; il enrichit ses participants lorsqu’il permet la rencontre de paroles différentes.
Le dialogue louvoie entre les écueils de la cacophonie, où chacun n’écoute que soi, et du monologue, lorsque plus personne n’ose s’exprimer face à un intervenant dominateur. Il fonctionne lorsque chacun peut s’exprimer et écouter les autres.
L’animateur n’est pas
> un professeur qui interroge et connait les réponses, ou qui centre le débat sur la défense de son introduction,
> mais un petit socratique comme les autres, avec cette différence qu’il se place en retrait du débat pour veiller à sa qualité.
> Par exemple, il lève le caractère intimidant de la philosophie en cherchant à être simple et honnête,
> il essaie de faire lui-même preuve d’écoute en reformulant et valorisant les interventions des participants,
> il se méfie des idées trop facilement consensuelles.
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