Il y a toutes sortes de croyances, mais toutes se valent-elles ?

En guise d’introduction :
“ Il faut donc croire ? ” (Entretiens…, IX, PS, p. 1369). Sans doute. Mais point dans le monde, ce serait idolâtrie. Point dans les pouvoirs, ce serait servitude. Il faut croire en l’esprit, et c’est en quoi toute foi, quand elle est libérée de superstition, porte sur l’homme : sur l’homme que je suis, ce qui est foi strictement sur son action et ses chances de succès, ce qui est espérance enfin sur l’autre homme, et sur tout homme, ce qui est charité. »

Définition de la foi : “ Volonté de croire, sans preuve et contre les preuves, que l’homme peut faire son destin, et que la morale n’est donc pas un vain mot.  »
Alain, 1868 – 1951. Vu dans « Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale » Sous la dir. de Monique Canto-Sperber.

Une précision concernant le sujet
Nous n’opposerons pas la science à la croyance, car croire en la science relève d’une forme de croyance. Si donc, nous véhiculons des formes de « croyance », ne serait-ce que croire que l’on sera encore en vie le lendemain, toutes les croyances se valent-elles ?

Autres ressources
– Les théoriciens de la croyances (Revue Sciences Humaines)
– Croyances molles et dures (Edito de Philomag)
– Définition de « croyance » (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales)

Procédure pour le débat
Imaginons-nous retrouver autour d’une table pour traiter de cette question, comment nous y prendrions-nous ?

Proposition de méthode
– Se regrouper par trois (ou deux). Désigner un porte-parole.
– Pendant 5mn à 7mn, définir un plan en 3 à 5 parties pour traiter de ce sujet.
– Énoncer des propositions lors d’un tour de table.
– Discussion des propositions, et élaboration avec l’ensemble des participants de la proposition qui rencontre le plus grand intérêt.
– Mise en application de la proposition.