Un court extrait de l’article :
« Le regarder avec des étoiles dans les yeux, parler d’elle comme d’un génie. Le sentiment d’admiration accompagne toujours les débuts amoureux. Ce délicieux aveuglement, ce plaisir d’être fier de l’autre seraient même la condition nécessaire de l’amour qui dure…. » (Accès à l’article en entier dans word ici)
De l’amour, ou du fait d’aimer, on entend habituellement le discours inverse : c’est lorsque la phase d’admiration cède la place au réel, et que l’autre apparaît tel qu’en lui-même/elle-même, que l’on peut objectivement, et éventuellement, l’aimer. Sans le choc du réel, ce que l’on aime chez l’autre ne se réduit souvent qu’à l’image, qu’aux attentes que l’on a de lui.
De son côté, Cynthia Fleury défend donc un point de vue différent, l’admiration peut se concevoir comme une « éthique de la reconnaissance », elle protègerait le couple de l’usure qui le menace en permanence.
La question du débat nous est donc proposée, par le titre de l’article. A nous, philosophes en herbe, de donner vie au débat, notamment en recherchant, et en partageant les autres questions que cette thématique nous suggère.
Ressources
– Faut-il admirer l’autre pour l’aimer ? L’article en question dans word ici
– Faut-il admirer l’autre pour l’aimer ? Même question posée à Yves Mairesse (psychologue).
– L’admiration protège le couple de la matérialité du quotidien. La confirmation de Cynthia Fleury dans une interview, dans Psychologies.
– L’alter ego dans la relation thérapeutique. Yves Mairesse (psychologue) dans le Cairn.