Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Dialogues philosophiques du collège St. Pierre › Peut-on faire l’amour à n’importe qui ? Synthèse réalisée par Amine et Pierre – 6GD – Séance du 14 11 16
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8 janvier 2017 à 22h40 #5436
(Les notes en bas de page sont du professeur)
Avant de commencer, analysons la question :
1) Notions : « faire l’amour » et « n’importe qui ».
2) Relation : « avec », qui signifie que les deux personnes font l’action-1- .
3) Mot inducteur : « Peut » : est-t-il question de capacité, de possibilité ou de permission ?Tout d’abord nous avons dit qu’il était question du mental et que c’était par rapport au regard des autres ou encore par rapport à des valeurs -2- .
Nous avons également émis différentes interprétations de la question -3- :
• S’agirait-il de faire l’amour avec n’importe qui, ce qui veut dire des vieux, des jeunes, des animaux etc. ?
• Va-t-on faire l’amour dès que l’on ressent une attirance pour quelqu’un sans forcément l’aimer?
o Serait-ce dû à une pulsion ?
Nous avons dit qu’une pulsion c’était juste sur le coup et que ça passerait
o Ou alors à une attirance ?
alors qu’une attirance serait quelque chose de permanent.Dans le premier cas :
• Faisons-nous alors l’amour ?
Nous avons dit que pour faire l’amour il fallait des sentiments ; ce qui faisait qu’il y avait une complicité et que l’acte était mieux vécu ; on fait attention à ce que l’autre ressent.
• Ou alors est-ce qu’il s’agit d’une « baise » ?
Pour une « baise », il ne faut pas forcément de sentiments ; on prend juste son pied sans faire attention à l’autre.Nous avons donc imaginé une situation qui est celle-ci : qu’est ce qui fait que je puisse être attiré par quelqu’un d’autre ou -4- que je trompe/ ou pas mon compagnon alors que je suis en couple ?
Une attirance peut aller jusqu’à se transformer en sentiments, ce qui va faire qu’on va laisser tomber notre compagnon pour vivre avec un autre une autre relation -5- .
D’ autre part, s’il s’agissait juste d’une tromperie et seulement d’une attirance -6- , notre compagnon peut choisir de nous pardonner ou pas par peur de « passer pour une conne » aux yeux des autres -7-.On peut aussi avoir peur de perdre notre copain ou copine actuel, ce qui fait qu’on ne va pas répondre à cette attirance, à cette pulsion -8- . D’une autre manière on pourrait avoir peur de salir notre compagnon, de lui manquer de respect. Ainsi on briserait l’engagement que l’on fait en se mettant en couple et on perdrait alors sa confiance en risquant de le blesser -9- .
Nous avons ensuite abordé le thème des valeurs :
• Qu’est qu’une valeur ?
C’est le fait de s’imposer une façon de faire, de vivre parce qu’on trouve ça responsable et qu’on est d’accord avec ces dernières ou alors parce que c’est notre famille qui nous a inculqué ces valeurs -10- .• Qu’est ce qui fait qu’on choisit de suivre ses valeurs ou de faire comme on veut ?
Tout d’abord on peut décider de les suivre parce qu’on est en accord avec elles, qu’elles nous conviennent mais aussi parce que ceux qui nous les ont transmises considèrent qu’elles vont rendre nos vies meilleures ce qui fait qu’on les considère comme importantes -11-.A l’inverse, on peut les remettre en cause parce qu’on n’est pas d’accord avec celles-ci et qu’elles vont à l’encontre de notre manière de penser et d’agir. On peut également se demander si les autres ont les mêmes et si ce n’est pas le cas, vouloir suivre celles des autres -12- .
1- Dans la question proposée à la discussion, c’est la préposition « à » qui est présente, et non « avec » ! Nous avons mis en avant la différence de signification de ces deux prépositions dans le contexte de l’expression « faire l’amour ».
2- Phrase assez confuse qui semble peu refléter la finesse des angles de questionnement proposés.
3- Il a été question de différentes interprétations de l’expression « n’importe qui », et non de l’ensemble de la question.
4- Il me semble que la question posée a porté sur la préposition « et » c’est-à-dire qu’elle questionne non pas l’attirance pour un autre que mon partenaire mais le fait que, malgré que je sois en couple, je réponde à cette attirance. Il s’agit de choses différentes à examiner.
5- On analyse donc ici une conséquence possible de la réponse positive à notre attirance.
6- Attirance ou pulsion ?
7- Quel est le lien que vous opérer dans la synthèse entre le fait de pardonner et celui de « passer pour une conne » ? Est-il le reflet de la discussion ?
8- Vous confondez « pulsion » et « attirance » alors que vous venez de les distinguer, comme les discutants l’on effectivement fait.
9- Blesser l’autre et perdre sa confiance ont été distingués dans la discussion.
10- Nous avons proposé de comprendre une valeur comme une chose que nous considérons comme importante car elle rend notre vie belle, bonne et chargée de sens.
11- Dans ce cas, elles nous conviennent donc parce qu’elles conviennent à ceux qui nous les ont transmises ?
12- Vouloir suivre celles des autres ou vouloir suivre d’autres valeurs ? Ce n’est pas la même chose !
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