Les cafés philo ont pour but de casser les préjugés. En économie, il y en a deux hyper simplistes, celui selon lequel l’individu ne vise que son seul intérêt, et l’autre selon lequel l’économie est soit, libérale (modèle anglo-saxon) soit, étatique et centralisée (modèle russe et chinois); alors même que l’Europe témoigne d’une diversité de « capitalismes » qui est aujourd’hui étudié.
Selon Michel Albert, entre d’une part, le capitalisme anglo-saxon qui promeut l’individu, la concurrence, le marché, l’endettement et, d’autre part, le capitalisme d’Etat centralisé (chinois ou russe), il y aurait un capitalisme organique (germano-nippon) qui est soucieux de cohérence sociale et nationale, imbriquant finances et industrie, éducation et formation, salarié et patronat.
Bruno Amable, économiste, affine davantage l’analyse du capitalisme. Ce dernier est fonction des institutions-cadres qui l’entourent, et de la cohérence que dessinent ces institutions-cadres pour chaque pays (schéma ci-dessous. Cliquer ici, si le schéma n’est pas net). Merci.

Dans le monde globalisé, les pays sont en concurrence entre eux, non seulement sur le plan économique, mais également sur des façons de penser la société, et de la place donnée à l’être humain en son sein. A cela, ajoutons les contraintes que nous impose un environnement, que l’on souhaite suffisamment sain, respirable, soutenable.