Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. › Faut-il vacciner tout le monde, femmes et enfants compris, pour se protéger de la Covid
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9 juillet 2021 à 10h59 #6036Faut-il vacciner tout le monde, femmes, enfants, jeunes, vieux, pour une maladie qui ne touche qu’une catégorie de population ?
Du point de vue du discours officiel (le conseil scientifique de Macron, le gouvernement, France Culture, le Monde, etc…), ils le claironnent tous d’une seule voix : pour enrayer la maladie, il faut se vacciner, et vacciner tout le monde, sinon au moins 60 à 80% de la population pour atteindre l’immunité de groupe. En dépit même du fait que l’OMS dit que les seules campagnes de vaccination ne peuvent suffire à enrayer le phénomène épidémique.
Pour quelle raison une pensée inductive se révèle insuffisante pour construire un discours de vérité ? Elle considère que son expérience, pourtant limitée, contient en elle-même la somme de toutes les expériences, et que cela suffit à conclure ce qui fera vérité pour elle-même.
> L’impasse est faite sur
1° d’autres points de vue (d’autres acteurs, à d’autres moments)
2° sur la limite de l’expérience faite jusqu’à présent (ce qui est vrai un temps ne l’est pas tout le temps)
3° et sur la conclusion hâtive de ce qui a pu être observé (biais de perception, technologie non performante, présupposés, etc.) Autrement dit, une chose n’est « vraie » ou plutôt, vraisemblable, que relativement aux conditions de son observation.
De fait, lorsqu’on procède par le truchement de raisonnements inductifs, il convient de revenir à l’observation des faits, de les faire examiner et être averti des angles morts (des impensés) passés inaperçus jusqu’à présent.La question du savoir, ou de l’épistémologie
Trop souvent, des logiques formelles, mais simplistes sont avancées pour rejeter toute idée critique de la gestion du Covid, exemple : si on confine les populations, naturellement le virus s’arrête de circuler, or le virus circule encore, c’est donc que les populations ne respectent pas le confinement. Il s’agit typiquement d’un syllogisme, c’est-à-dire, d’un raisonnement logique mettant en relation au moins trois propositions : deux d’entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Mais pour que la conclusion soit « vraie » (concluante), les prémisses doivent être vraies. Or, dans notre cas, si la prémisse de départ est juste : le virus ne circule plus si les populations sont confinées, malheureusement, la prémisse de départ ne correspond à aucune réalité. En effet, il est impossible d’isoler de façon absolue les populations, tandis que l’on essaie de nous faire croire que Wuhan a réussi à le faire grâce à la dictature du régime chinois – Dans la réalité, on a surtout isolé les malades et on les a soignés, tandis que les frontières de Wuhan restaient sous contrôle).
On attribue donc un rapport de cause erronée (les populations isolées) à une observation qui en serait la conséquence (le virus ne circule pas). Par ailleurs, ce modèle de penser la réalité (simulation mensongère, une carte qui prétend être le territoire) est associé aux courbes épidémiques, lesquelles atteignent pour chaque région un pic ou un plateau avant de rechuter et ce, quelles que soient les actions mises en place.0n tend ainsi à penser que l’ouverture des parapluies (causes) annonce la fin de la pluie (conséquence) alors que la pluie répond d’une cause indépendante de celle de l’ouverture du parapluie.
Il conviendrait d’observer les variables d’un pays à l’autre, de les analyser, avant de proposer des hypothèses, lesquelles devront être examinées, testées de sorte à se rapprocher d’un rapport de cause et de pertinence possible entre les faits observés et les explications proposées.Gérer le complexe et l’incertain
On écoutera avec intérêt la conférence de Barbara Cassin, chercheuse au CNRS : Vérité et relativisme. Rencontres philosophiques de Langres. 2011 (cliquer ici)
Elle défend l’idée d’un relativisme conséquent, c’est-à-dire, mis en contexte, relatif à des paramètres, des schèmes, des perspectives, des buts que l’on se fixe, etc.. Oui, du fait qu’il n’existe pas de vérité absolue, cela ne signifie pas que tous les points de vue se valent, bien au contraire. Dans une action de portée publique, au nom de l’intérêt commun, et selon les principes d’une démocratie digne de ce nom, il importe de rendre clair les présupposés par lesquels on pense, les buts que l’on vise, et par conséquent, les intérêts idéologiques, psychologiques et matériels qui tendent à incliner nos pensées vers ce qui nous agrée, consciemment ou inconsciemment.Avant de questionner l’intérêt de vacciner tout le monde, rappelons l’impact général du virus lui-même sur la santé des populations :
> 80% de la population n’a aucun symptôme.
> 15% ont des symptômes modérés à fort
> 5% ont des symptômes graves. Parmi lesquels 0,5 % risquent de mourir (létalité du covdi à l’IHU, chiffre qui peut tripler si on ne soigne pas les personnes), et ce sont des personnes de plus 80 ans et/ou avec des comorbidités importantes qui sont touchées par la maladie.En résumé :
– Du fait du trop grand nombre de personnes asymptômatiques,
– des nouvelles technologies des vaccins à ARN (voir ici les réserves de Christian Vélot, professeur de génétique moléculaire).
– des inconnues autour du virus, sa manière de circuler à bas bruit, de s’adapter, s’intégrer ou pas à notre génome.
– des variants qui découlent notamment des mesures mises en place,
– du principe de base selon lequel, on ne vaccine pas en période d’épidémie (sur-stimulation du système immunitaire, réaction chaotique au niveau de l’immunité de groupe,
– il est incompréhensible et inacceptable de voir le gouvernement contraindre toute la population et les enfants à se faire vacciner, tandis que nous sommes en phase 3 d’essai clinique, que la pharmoco-vigilance est de très mauvaise qualité (14% de remontée des effets secondaires sont rapportés en moyenne, voir ici l’analyse de Decoder l’eco). Notons par ailleurs, que toute autre forme de traitement est interdite en France, alors que des résultats probants, soutenus par des études cliniques, ont lieu en Inde, Mexique, Afrique – voir ici, la présentation du Dr. Gérard Maudrux sur l’ivermective.) -
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