Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › Concept, percept et affect se tiennent constamment la main. Peut-on les séparer ? Deleuze. Sujet pour lundi 30.08.2021
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26 août 2021 à 17h57 #6068Prochain sujet : Concept, percept et affect se tiennent constamment la main. Peut-on les séparer ? Deleuze.
On se rencontre sur le parvis de la Mairie (donc, face à la brasserie Maître Kanter). En cas de mauvais temps, on se retrouve dans le parc Montessuit, à l’abri sous le kiosque. Pour votre confort, vous pouvez vous munir d’un trépied de camping, d’un coussin ou d’un tapis de sol)C’est l’extrait de texte ci-dessous qui m’a inspiré.
Ref : Pourparlers 1972 – 1990. Chap. Sur la philosophie. Gilles Deleuze. Editions de Minuit.Proposition pour notre débat :
Trouvons des illustrations de cette association (concept, percept et affect)
Examinons si nous pouvons les séparer.
Regardons ce qu’implique de ne pouvoir le faire.Une illustration
Le mot chien ne mord pas.
Autrement dit, le mot n’est pas la chose.
Mais un chien peut mordre.
La chose peut être associée à un affect (une expérience)
Pour le coup, le mot chien peut être associé à un percept (l’expérience est traumatisante et immédiatement associé au percept : voir le chien, et en avoir peur.)L’affect, lui, est plus profond. Il faut l’accueillir, lui donner un temps. Et il a des logiques qui lui sont propres.
Un autre extrait de texte de Deleuze (même ouvrage, même chap. que précédemment)
Pour limiter les effets de dispersion dans le débat :
– On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
– Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
– On s’attache non pas à affirmer son opinion, mais à expliquer la raison de sa pensée. En effet, c’est sur la base des argumentations, que l’on met en lien avec la question/le thème de départ, que l’on tente de faire progresser le débat, c’est-à-dire, d’en clarifier les enjeux.
– Si possible, on tente d’identifier les thèses, les problématiques sociales, éthiques, philosophiques qui sous-tendent son argumentation.
– On évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.
– La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins. -
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