Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › Spinoza : l’être, les affects, l’intellect persévèrent en leur être, comment dès lors peuvent-il être contraints ? Sujet pour lundi 24.01.2022 au Jet d’Ox. Genève
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19 janvier 2022 à 16h15 #6181Prochain sujet : L’être, les affects, l’intellect persévèrent en leur être, comment dès lors peuvent-ils être contraints ?
A partir de la philosophie de SpinozaQuelques éléments de la « psychologie » des affects de Spinoza.
Chez Spinoza, il y a un rapport direct entre la pensée et les affects. Les affects sont une manière de penser, mais sur un autre mode d’expression que la pensée. A tel affect correspond telle pensée qui, par ailleurs, est aimé ou haïe.
Cet effort, qui est comme la manifestation d’une persévérance, est le « conatus », c’est l’idée d’un principe qui, derrière les apparences, persévère en tout et pour toute chose. Si chaque chose persévère en elle, on peut se demander ce qui peut la contraindre, la diminuer.
Le désir est une certaine façon d’avoir conscience de quelque « chose » (d’une chose désirée) qui affecte la conscience, le corps. L’appétence est « conatus », la chose désirée, une représentation d’une chose désirée.
Nous ne désirons pas les choses en raison de valeurs socialement attribuées, mais parce qu’elles ont une valeur par les affects qui les vivent, que nous les désirons. C’est par la suite que nous rationalisons la chose désirée, et expliquons notre désir par la valeur de la chose elle-même.D’où la question : L’être, les affects, l’intellect persévèrent en leur être, comment dès lors peuvent-ils être contraints ?
La question s’entend aussi bien dans un rapport aux contraintes extérieures (lois, règles, volonté politique et des petits tyrans, etc. ) que contraintes intérieures (les objectifs que l’on se fixe, la volonté de réussir selon des normes..). Dès lors, se pose d’autres questions dans le rapport à soi : peut-on faire quelque chose de soi, doit-on faire quelque chose de soi ? Comment faut-il comprendre l’idée d’un travail sur soi ?
Quelques ressources :
– Interview de Maxime Rovere, nouveau traducteur de l’Ethique de Spinoza.
– Affect et servitude. L’Éthique de Spinoza (3/4). Géraldine Mosna-Savoye (France Culture. 2016)
– Les remèdes aux affects chez Spinoza. Chantal Jaquet. Colloque Confluence.
– Baruch Spinoza par Ariel Suhamy. Sur la vie de Spinosa par un spécialiste (2021)
– Spinoza, une lecture continue de l’Ethique, le concept : affects.
– L’éthique de Spinoza, dans Spinoza et nous. Le livre à lire selon son organisation.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXUn grand merci à Fabrice qui nous accueille dans la salle privée de son établissement, le Jet d’Ox, le lounge Bar situé dans le quartier des Eaux-Vives, rue Simplon n°6 (Genève). (Google map ici)
Accueil dès 18h45 pour se mettre en place. Débat à 19h00
Jet d’Ox, car chez Fabrice, il est possible de s’oxygéner avec un bol d’air Jacquier et ses essences de pin. Une atmosphère avec des essences naturelles, quoi de mieux pour lutter contre des infections ? Le dispositif existait avant la Covid.
Merci d’honorer son accueil en prenant une consommation (si possible).XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXUne tire-lire destinée à offrir une boisson aux étudiants et à ceux qui ont perdu leurs revenus durant la crise est à disposition. Plusieurs possibilités :
– Y déposer une pièce,
– remettre à Fabrice sa contribution pour une boisson à un participant,
– pour ceux qui se trouvent à distance, notre compte tipee est ici
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– le compte Paypal est ici.
> Merci d’avance pour eux.Règles de base du groupe
– La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
– Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
– La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins. Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.
– On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
– Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
– On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
– On fait progresser le débat en clarifiant les enjeux, en mettant en lien son intervention avec la question de départ et avec ce qui a été dit jusqu’à présent.
– Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Déclaration de principe pour une dispute saine sur le group Telegram à propos de la gestion Covid du gouvernement. En accès libre ici (pdf)
> Déclaration de principe du Groupe d’action contre la gestion covid du gouvernement sur Telegram, en libre accès ici (pdf). -
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