Est-il légitime de philosopher dans la cité aujourd’hui ?

[box content]   Philosopher dans la cité aujourd’hui
(Extrait de contribution à Philolab. Unesco 2010)

Comment puis-je soutenir la légitimité des cafés-philo ?

En liminaire on peut faire remarquer que ce qui est légitime, est : ce qui est consacré par une loi, - qui est fondé en droit, - ou légal.
Si un droit, un règlement dans le domaine cité doit s’exercer, il ne peut concerner que les personnes qui font profession d’enseigner la philosophie.
Comme ceux qui participent, qui animent les divers cafés-philo n’ont pas dans l’esprit, (du moins je le pense) la prétention d’enseigner, nous ne sommes donc pas concernés par une loi, une réglementation.
Donc, nous voilà « hors la loi » (au bon sens du terme), libres de faire selon notre désir, désir de plus en plus partagé. Et faire que ce désir d’aller vers la philo rentre dans le cadre des « amours légitimes ».
Venir à la philo ce n’est pas : entrer en religion, ce n’est pas accepter un dogme, c’est certainement ce qu’il y a de plus contraire.... « La philosophie est une Thèbes aux cent portes ! » (Schopenhauer)
A partir de ces considérations nous pouvons évacuer l’idée de légitimité pour les cafés-philo.[/box]

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