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  • #6120
    René
    Maître des clés
      Via sa commission Bronner, le gouvernement doit-il nous imposer sa « science » ?
      > Des preuves du mensonge de l’étude en question sont ici.On les doit à l’analyse des chiffres de Pierre Chaillot (Décoder l’éco) interviewé par Jérémie Mercier

      Des éléments de réponse par rapport à la question : Gérald Bronner, missionné par le gouvernement Macron, en dénoncera-t-il les fakes ?

      Gérald Bronner est à la tête des 8 signataires qui signent une tribune dans le Monde (voir ici) contre le sociologue Laurent Mucchielli. Image ci-dessous, le titre de sa tribune :

      Pour Gérald Bronner, il n’y a aucun doute à avoir sur le programme de vaccination de masse du gouvernement.
      En bas de page de ce message, vous pouvez télécharger sa tribune (qui, normalement, est réservée aux abonnés au journal le Monde.)

      Et ici (cliquer), on peut lire la réponse de Laurent Mucchielli aux signataires de cette tribune, dont voici un extrait :
      « L’argumentation des censeurs
      Selon ces 8 éminents collègues, il est heureux que Mediapart m’ait interdit de publier sur les effets indésirables des vaccins anti-covid car je tromperais mes lecteurs en me parant de mon titre professionnel de directeur de recherche au CNRS et ainsi en « présentant comme scientifique » une analyse qui procéderait « au mieux, d’une erreur d’interprétation inadmissible et, au pire, d’une falsification de données ». Et voici leur explication : mon analyse « confond les décès intervenus durant une période consécutive à une vaccination avec ceux causés par la vaccination – une causalité qui, bien sûr, n’a été nullement avérée, et dont la probabilité est infinitésimale ». La conclusion arrive immédiatement : « C’est là un exemple de la confusion classique entre concomitance et causalité. Une faute de raisonnement qui ferait sourire de la part d’étudiants en première année mais qui, commise par un chercheur au CNRS, constitue une démonstration d’incompétence professionnelle ». Fichtre ! Une telle agressivité surprend ! Et ce n’est pas tout. Non content d’être un imbécile, je serais de surcroît un dangereux complotiste. En témoignerait « la multiplication de publications complotistes commises par ce même sociologue depuis le début de la crise épidémique, et que recense avec précision le site Conspiracy Watch – L’observatoire du conspirationnisme, dans un article du 6 août ».

      Tout d’un coup, ce n’est donc plus un article qui est contestable mais tout mon travail depuis un an et demi qui est qualifié de « douteuse production ». Je ne ferais qu’étaler une « position idéologique » qui « n’a rien à voir avec de soi-disant travaux de recherche indigents, voire frauduleux ». Et ils concluent que j’incarnerais une « dérive » qui « entache la réputation de notre discipline » dont eux prétendent défendre « l’honneur ». Rien de moins !

      Ainsi, l’argumentation de nos éminents collègues tient en tout et pour tout dans deux affirmations : 1) je ne comprends rien à l’imputabilité des effets indésirables des vaccins, 2) je suis de toutes façons un affreux complotiste, ce mot discréditant à lui seul l’ensemble de mon travail. Et la messe (d’enterrement) serait dite. » Accéder à la suite ici de la réponse de Mucchielli sur son blog.

      Soulignons-le, le site Conspiracy Watch – L’observatoire du conspirationnisme, tenu par Rudy Reichstadt est également un membre de la commission « Bronner ». Nous en parlions ici. On retrouve un entre-soi qu’affectionnent les commissions dont s’entoure le président.

      Un commentaire : nous ne pouvons qu’être étonné que des sociologues, plutôt que de répondre par l’argumentation à leur confrère, Laurent Mucchielli, en appelle à la censure, au blâme. Il ne semble pas raisonnable d’attendre de cette commission qu’elle dénonce les faux du gouvernement (ceux sur les masques, les tests, l’exagération du nombre de victimes, etc., la valeur effective des vaccins, des traitements, etc.)

      La valeur des fakes
      Nous avons apprécié cette vidéo de Etat Cryptique (cliquer ici, durée 15mn) une chaîne de vulgarisation juridique et politique. L’auteur rappelle que, initialement, le fake s’exerçait à l’intérieur des rédactions elles-mêmes pour contre-vérifier leur propre information avant publication. Cette pratique s’est déplacée vers l’extérieur des rédactions, et pour dénoncer ce qui serait « faux » ailleurs que chez elles. De fait, aujourd’hui, les grands médias ont tous leurs pages anti-fake. Assistons-nous à une guerre anti-fake selon les lignes éditoriales des grands médias, c’est-à-dire selon des points de vue politique et selon les idéologies capitalistes des patrons qui en sont les propriétaires ? Je vous laisse répondre par vous-même à cette question. Elle demande en tous les cas que la notion de « vérité » soit sérieusement repensée.

      Les biais cognitifs, Gérald Bronner s’en fait le vulgarisateur en chef. Il s’appuie sur eux pour asseoir une « sociologie » qu’il estime être rationnelle. – Nous en parlions dans cet article (cliquer ici). Rappelons que les « biais cognitifs » se présentent comme une science de la prise de décision, mais c’est en faite, une méthode, et elle entend dénoncer les raisonnements fallacieux de la pensée, de sorte à produire les vrais, ceux qui n’induisent pas en erreur. Mais derrière cette façon d’interpréter le rôle et l’usage de la « raison » pointe une double idéologie :
      1° celle de « fixer » la vérité des choses en corrigeant nos biais cognitifs. D’où la sociologie à laquelle aspire Gérald Bronner : en faire une science démonstrative et formelle, à l’image de la physique
      2° Et, au même titre que l’économie, cette méthode de la prise de décision présuppose que toute pensée a pour « objectif » de défendre un intérêt défini, que ce dernier se formule, qu’il doit être rendu objectif, mesurable, « objectivé ». (voir ici : Le danger sociologique). Ce sont-là deux écueils de ce système idéologique, le premier touche aux limites de l’ontologie (de l’identité des choses) et le second à l’utilitarisme (au calcul d’intérêt). Et ce n’est pas pour rien que toutes les écoles de commerce, de marketing, les boites de conseils et de communication font des biais cognitifs, une science.
      En contre point à ce courant de pensée, dans leur ouvrage : L’énigme de la raison; Dan Sperber et Hugo Mercier défendent une approche plus largement anthropologique : comment comprendre l’usage et les inférences de la raison en les inscrivant dans la trame générale de la théorie de l’évolution (au sens noble du terme, c’est-à-dire, non strictement réductible à la biologie) ? L’usage de la raison est avant tout « social », et son aptitude à concevoir la vérité des choses, à construire des abstractions (des modèles), ne sont que des modalités de son fonctionnement. Autrement dit, il y aurait une perversion à réduire l’usage de la raison qu’aux seuls calculs d’intérêts, qu’à la seule démonstration scientifique, sans compter que, philosophiquement parlant, la vérité des choses relève d’un consensus, et non d’une pure vérité au sens platonicien. C’est l’écueil n°1, celui de la philosophie de l’ontologie.
      L’écueil n°2 est dénoncé par les sciences économiques elles-mêmes dont les écoles se différencient selon trois grands modèles : 1° Macro économique. Cette économie relève de l’idéologie de la croissance infinie, et les auteurs sont toujours invités sur les plateaux TV.
      2° L’économie comportementale qui se veut plus « pratique » et socialement conséquentialiste. Des représentants : Daniel Cohen, Thomas Piketty, Thomas Porcher…
      3° La micro économie (Amarthya Sen) qui est empirique, locale et pratique. Esther Duflot en est l’une des représentantes. Prix Nobel 2019 de l’économie.
      C’est l’écueil n°2, celui de la philosophie utilitariste, indexée à l’économie..

      (Voir ici, L’énigme de la raison, de Dan Sperber et Hugo Mercier, le message où nous en parlions)

      De toute évidence, après avoir établi sa « médecine d’Etat », et selon un comité scientifique qui délibère dans le secret défense, Macron cherche à instituer les critères de sa vérité avec une équipe resserrée à nouveau autour de sa personne. De mon point de vue, on ne peut le laisser faire. Mais vous, qu’en pensez-vous ?

      >>> La logique que je suis est assez simple. De mon point de vue, le gouvernement s’est fourvoyé dès la prolongation du premier confinement (car il y avait déjà la possibilité de prendre un recul de plus de 3 mois par rapport à la pandemie déclarée en janvier 2020). Le gouvernement ne l’a pas fait et a voulu cacher ses erreurs premières sur les masques, puis les tests et sur la gestion des urgences.
      Depuis, ne voulant reconnaître ses erreurs et se raviser, il est dans la fuite en avant pour se masquer ses fautes et rendre difficile (voire impossible), l’établissement de la vérité des faits (masques non achetés, tests non standardisés, études cliniques sur les traitements négligées, interdiction des médecins de traiter, calcul de la mortalité et de ses causes rendu opaque, contrat avec les firmes pharmaceutiques tenus secrets, effets secondaires des vaccins insuffisamment notifiés, non élucidés, pass sanitaire prolongé et qui oblige à la vaccination…)

      Sujet corrélé :
      Gérald Bronner, l’homme idéal pour une commission anti-complotisme à la botte du gouvernement.

      Ci-dessous, la tribune de Gérald Bronner à télécharger.
      TribunedeGeraldBronner.pdf

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      Le fil de ce forum (cliquer ici) est dédié aux news anti complotistes et critiques de la gestion de l’épidémie par le gouvernement
      > Vos avis, contre-argumentations et analyses sont les bienvenues.
      Ils contribueront à l’organisation dans la région Annemasse-Genève de débats contradictoires

      > Voir ici notre proposition de débat.

      #6125
      René
      Maître des clés
        La commission Gérald Bronner voudra-t-elle dénoncer ce fake du gouvernement, le sur-comptage du nombre de décédés covid ?

        Le lien du document est sur le site du gouvernement de Nouvelle-Calédonnie, cliquer ici

        Mon commentaire
        Dans cette directive du gouvernement, on peut lire en toute lettre : « Toute personne décédée à son domicile, dans un établissement social, un Ehpad ou sur la voie publique est présumée décédée du Covid-19, sauf si un certificat médical en atteste autrement. Par conséquent, ce défunt est considéré comme potentiellement contagieux. »

        C’est donc sur ses déclarations que le dénombrement des morts Covid est réalisé, d’où la preuve que ce nombre comprend les morts toutes causes, et non seulement ceux du Covid. Seuls quelques courageux dans les hôpitaux auront voulu s’acharner à faire quelques autopsies. Par conséquent, le chiffre des morts covid ne reflète pas la réalité des plus de 100 000 morts Covid atteint depuis avril 2021.
        Question : comment s’y retrouver alors que les autopsies n’ont pas été réalisées dans de nombreux cas ?
        Réponse : Il faut comparer les courbes de mortalité des années passées avec celles des années Covid, puis faire des corrections selon la démographie, selon des événements marquant (canicule, vaccination, années moissons, etc). Pierre Chaillot a fait le calcul ici)

        > En revanche, le Monde titre :La France a connu en 2020 la plus importante mortalité de son histoire récente (lien ici)

        Question pour Gérald Bronner : est-ce un problème de biais cognitif ou une façon de manipuler l’information ? L’Insee présente-t-elle les chiffres d’une façon qui l’arrange ? Le gouvernement trompe-t-il le public par l’usage qui est fait des chiffres par ses administrations ? Le gouvernement peut-il être auteur de fakes ? Y-a-t-il une collusion des pouvoirs entre la presse financée à la fois par le capitalisme financier et subventionnée par le gouvernement ? (Voir ici une courte vidéo sur Acrimed)
        > Autre exemple quant à la présentation des chiffres par l’Insee. On sait que l’indice d’augmentation des prix ne comprend pas le coût du logement, or c’est le budjet principal des foyers et celui qui augmente le plus. En conséquence, les foyers sont de plus en plus pauvres, tandis qu’on leur dit que les prix restent stables. Question : les secrétaires d’Etat placés à la tête des grandes administrations sont-ils indépendants du pouvoir ? Non, n’est-ce pas ? Mais jusqu’à quel point le serve-t-il ? Peut-on attendre d’un Bronner qu’il soulève de telles questions quant il s’agit de chiffres et de leur valeur qualitative dans un rapport à la vérité (à un consensus scientifiques) ? (Pour une critique rapide de l’Insee, voir les 2mn vidéo d’Emmanuel Todd, ici)


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        René Guichardan, café philo d’Annemasse.
        > Lien vers notre forum anti-covid ici.
        > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
        > Notre proposition de débat, annoncée sur notre compte tipee. Merci.

        #6131
        René
        Maître des clés

          De quelle vérité peut se prévaloir le gouvernement dans sa gestion du covid ?


          Supposons un gouvernement non menteur, honnête, transparent dans ses priorités et prises de décision, (on ne rit pas), sa communication peut-elle trahir la vérité « scientifique » ? C’est ce qu’illustre notre schéma.
          Supposons également des scientifiques qui doivent vendre leur projet pour obtenir des crédits, leur communication peut-elle promettre davantage que ce que leur recherche peut effectivement apporter ?
          > (Voir ici, Dr Jean Lang de Sanofi Pasteur promouvoir la vaccination anti covid)

          > Voir ici, une dénonciation du Pfizer gate, sur Radio Sud, dont aucun journaux ne parle (nov. 2021)

          Pour rappel, voici le premier des objectifs de la commission Macron, qu’il l’a nommée, « Les Lumières à l’ère du numérique » : « Définir un consensus scientifique qui sera mis à disposition du grand public, des médias, des acteurs de la société civile sur l’impact d’Internet dans nos vies de citoyens : notre information, notre rapport à l’autre, notre représentation du monde et de nous-même, notre exposition à des biais cognitifs qui peuvent enfermer. » (Voir ici, site de l’Élysée les 3 grands autres objectifs)

          Nous posterons dans le fil de ce forum des « vérités » du gouvernement quant à sa gestion du Covid (et peut-être du climat également), et nous nous demanderons en quoi elles posent problème, et comment la commission « Bronner » va-t-elle s’y prendre pour établir le consensus qui « fera » vérité.

          Un aperçu de quelques mensonges ou vérités « problématiques ».
          – Les masques qui furent commandés ou pas en début de pandémie.
          – L’extrême gravité de la maladie et son taux de mortalité qui sont exagérés, notamment car tout mort est compté « covid » d’office durant la crise.
          – L’inexistence soi-disant de traitements précoces et les conflits entre les différentes études (sans mentionner les fausses études)
          – Le confinement qui n’a jamais été une pratique scientifique, et dont les effets sur la maladie sont plus que discutables, tandis que ses conséquences (économique, psychologiques et pour les autres pathologies) sont catastrophiques. Confinement et mesures sociales à qui les médias et le gouvernement attribuent les excellents résultats de leur gestion, qui n’atteint pas les résultats attendus à cause des populations indisciplinées, des méchants complotistes et des anti-vax délirant.
          – De l’usage des tests pour estimer l’incidence de la maladie (alors que les asymptomatiques sont plus nombreux que les malades avec symptômes).
          – Le conseil scientifique qui travaille hors la loi et dans le secret (donc, sans soumettre à la communauté scientifique ses sources et méthodes de travail).
          – Les administrations de la santé qui poursuivent leur politique de restriction budgétaire et de fermeture des lits d’hôpitaux durant la pandémie.
          – Du bien fondé d’interdire les médecins de traiter qui pose question à la profession, et à qui il est interdit de se prononcer, de donner son avis sous peine d’être blâmé par l’Ordre des Médecins.
          – Et la politique de la vaccination de masse pour un vaccin expérimental, et dont les essais thérapeutiques n’ont été livrés à aucun chercheur ou comité scientifique indépendant.

          Sur aucun de ses sujets, Bronner n’a mentionné un seul avis (quoique si, il est persuadé que la vaccination de masse fonctionne, voir ici sa tribune contre le sociologue Mucchielli), si ce n’est que le gouvernement prend des mesures qui relèvent de la raison. Le consensus des médias et la vérité du gouvernement étant de s’attribuer le succès de la prise en charge de cette pandémie.

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