Cafephilos Forums Les cafés philo Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. Georges Canguilhem, auteur de « Le normal et le pathologique ». Dictionnaire philosophique. Ellipses Poche.

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    René
    Maître des clés
      Extrait du Dictionnaire Philosophique. Article : Canguilhem Georges. Éditions Ellipse Poche.

      Quelques extraits repris dans le dictionnaire (Ellipse)
      Canguilhem Georges (1904 – 1995)
      Médaille d’or du CNRS 1987
      Auteur notamment de :
      – La connaissance de la vie. 1952
      – Le normal et le pathologique (les problématiques de la norme entre le normal et le pathologique) 1966
      – Études d’histoire et de philosophie des sciences. 1968
      – Idéologie et rationalité dans les sciences de la vie. 1977.

      « Dans « l’Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique » (1943), Canguilhem souligne les limites de la connaissance médicale, elle a pour cause, notamment, la plasticité du phénomène biologique. De fait, il faut se méfier des « codifications positives (des normalisations théoriques, techniques) du processus vital.
      > Il s’agit donc de neutraliser la menace des savoirs expérimentaux (limités nécessairement à des expériences, elles-mêmes toujours limitées à leurs conditions de réalisation et aux buts visés).
      > De reconnaître le caractère constitutif du vivant comme étant indéterminé, c’est-à-dire, non réductible à des techniques biomédicales et à des normes sociales.
      > Le vivant est singulier et contient une « intelligibilité » qui lui est propre.

      Extrait:
       » Si le vivant concret est ce qui apporte sa propre norme singulière d’intelligibilité, il faut élaborer une catégorie d’intelligibilité a priori (au sens kantien) des futures normes vitales, c’est-à-dire, établir les conditions synthétiques d’apparition de l’inanticipable.
      (…)
      L’hétérogenèse (du vivant) ne peut donc être continue (ce n’est pas un arbre phylogénétique avec des racines et des branches qui en sont le prolongement), qu’à condition d’être discontinue (donc avec des ruptures, plutôt comme un rhizome qui se modifie dans ses prolongements). L’imprévisible ne peut être radical (sinon, il n’y aurait pas d’ordre, ni de structure) qu’à condition d’envelopper des franges de prévisibilité : Il y a une imbrication ontologique de l’événementiel et de l’a priori, de l’hétérogénèse et de l’homogène.

      Autres liens :
      Georges Canguilhem disait : « Toute guérison est toujours une perte ». Claire Marin dans RTBF
      « Georges Canguilhem (1904-1995) : les traces du métier » – Philosophie des normes et bio-philosophie. Un colloque de l’IEA Paris > voir à partir de la mn 50, l’intervention sur le rapport entre le normal et le pathologique.
      De la philosophie de la médecine de Georges Canguilhem à la philosophie du soin médical. Article de Céline Lefève. Cairn Info.
      Joubert Jacques. « Le normal et le pathologique ». Relire Canguilhem.PDF 24 pages.

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