Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › L’amour, une aliénation ? Sujet proposé par Karine le 16.03.2015
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11 mars 2015 à 18h40 #5203L’amour, une aliénation ?
Merci Karine pour la proposition de ton sujet.
En attendant d’en savoir davantage sur l’introduction que tu nous réserves, et que nous utiliserons comme référence première, voici quelques ressources :
– Monique SCHNEIDER (psychanaliste) : L’amour, aliénation ou naissance de soi :
« Freud aborde la problématique de l’amour en ayant recours à un double mouvement, analogue à celui qu’il analyse dans son texte « Sur le plus général des rabaissements de la vie amoureuse » : mouvement de retrait quand, à la fin des Etudes sur l’hystérie, il constate que, sur la scène thérapeutique, l’amour joue « un rôle indésirablement grand » et promotion de ce même mouvement quand, dans «Pour introduire le narcissisme», il déclare : « il faut se mettre à aimer pour ne pas tomber malade ». Le texte « Contribution à la psychologie de la vie amoureuse » noue d’ailleurs le rabaissement et le désir de « sauver », de faire « naître ». En dépit des risques qui lui sont inhérents – dépendance à l’égard de l’être aimé, sacrifice du moi – l’amour offre, selon Freud, le seul moyen d’échapper à la «souveraineté de soi-même» (Selbstherrlichkeit) qui constitue, dans le texte «Traitement psychique (traitement d’âme)» le plus grand obstacle à la guérison. Cette question sera remise en chantier dans Malaise dans la culture, où est interrogée la portée du commandement chrétien. »– Aliénation, la définition de Wikipedia
– Se renier par la dépendance affective. Un article de Michelle Larivey (psychologue)
– L’aliénation relationnelle dans le couple. L’avis de Jacques Salomé.Cadre et procédure pour le débat :
– Caroline distribue la parole, ou en cas d’absente, une remplaçante (Wedad, Catherine, Karine,…)
– Nadège modére le débat.
– René incarne le rôle « d’observateur » (voir ici).
– Karine introduit le sujet.
L’esprit du débat
Derrière les différents dispositifs que nous testons, le but recherché peut se résumer à cette question : quelle est la meilleure manière de stimuler la réflexion de chacun et l’échange des idées de façon à répondre au mieux aux questions que nous nous posons ?
S’il le fallait, rappelons que nous nous situons dans une approche collaborative et philosophique : personne n’est le maître de personne, il s’agit pour chacun de contribuer au mieux à l’avancer des débats, tout en rendant compte, tout en questionnant l’idée de l’homme qui peut se révéler dans nos propositions.__________________________
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