Cafephilos Forums Les cafés philo Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. Le Pfizer Gate, une comparaison entre l’article du Monde et celui d’un blogueur de Mediapart

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    René
    Maître des clés

      Le comparatif
      > Le Monde (lien vers l’article ici) interviewe la lanceuse d’alerte Brook Jackson, ex. cadre chez Ventavia, le laboratoire qu’elle dénonce. L’interview confirme les propos du journaliste d’investigation, Paul D Thacker, l’auteur de l’article dans le BJM (British Medical Journal) qui a enquêté sur l’affaire de Brook Jackson. Mais le Monde miniminise la portée et la gravité de la dénonciation de la lanceuse d’alerte. Il croit sur parole les entreprises incriminées ainsi que la FDA (Food and Drug Administration des USA, l’équivalent de Santé Publique France), malgré les preuves réunies par Brook Jackson, la lanceuse d’alerte.
      > De sont côté, Mediapart (lien ici) rapporte et traduit dans sa totalité l’article du British Medical Journal de Paul D Thacker. Le blog intègre en plus un encart sur les contrôles de la FDA.
      Les fautes dénoncées (avec éléments de preuves : photos, emails, enregistrements) de la lanceuse d’alerte, sont :
      1° Des participants placés dans un couloir après l’injection et non surveillés par le personnel clinique.
      2° Manque de suivi en temps opportun des patients ayant subi des effets indésirables
      3° Non-respect du protocole non signalé
      4° Vaccins non conservés à des températures appropriées
      5° Échantillons de laboratoire mal étiquetés
      6° Ciblage du personnel de Ventavia qui signalait ce type de problèmes.

      De fait, ces éléments sont graves car ils remettent en cause la valeur de l’essai. En tous les cas, ils soulèvent suffisamment de suspicion pour que l’on s’en inquiète.
      Pour autant, on apprend que la FDA n’inspecte que 1% des sites d’essais cliniques, qu’elle ne fait aucune mention des problèmes dénoncés à propos du site de Ventavia, qu’elle n’a d’ailleurs pas contrôlé malgré les dénonciations. Et, au jour J, la FDA a délivré l’autorisation du vaccin comme s’il ne s’était rien passé. Au total, sur les 153 sites de l’essai lancé par Pfizer, la FDA n’en a inspecté que 9.

      Pour Le Monde, la question principale qui se pose dans cette affaire est : « La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine du médicament, a t-elle ignoré la mise en garde lancée par Brook Jackson, ex-employée de Ventavia, un sous-traitant de Pfizer pour une petite portion de l’essai clinique de phase 3 du vaccin de Pfizer-BioNtech ? » Autrement dit, la journaliste du Monde relègue au second plan le témoignage de la lanceuse d’alerte pour spéculer sur le pari de la FDA de n’avoir pas prêté l’attention qu’il fallait à son signalement.
      La journaliste poursuit : « Telle est une des questions majeures posée par le témoignage de cette lanceuse d’alerte, qui déclare avoir eu pour fonction de superviser le déroulement de ces recherches, menées dans deux des trois sites dont la société était en charge. »
      Après cette relégation au second plan des propos de la lanceuse d’alerte, la journaliste du Monde en rapporte avec distance son témoignange : elle déclare, sous-entendu, on ne peut le vérifier. Dans la suite de son article, les propos de Brook Jackson sont résumés sans plus de détails.
      Mais ce n’est pas tout, après avoir présenté Ventavia, (l’une des sociétés spécialisées dans la conduite d’essais cliniques, missionnée par Pfizer), la journaliste en précise le rôle, conduire l’essai de phase 3 sur 1 000 participants, mais pour aussitôt annoncer : « au total, l’essai de Pfizer a inclus 46 331 personnes, réparties sur 153 sites à travers le monde.  » En bref, la gravité des accusations est doublement minimisée : les faits ne sont pas si graves en eux-mêmes, de plus, en regard à la taille de l’essai, ils n’ont aucune conséquence sur les résultats cliniques.
      Elle conclut rapidement :
      « Ces manquements à l’intégrité scientifique, s’ils sont confirmés, ne remettent néanmoins pas en question l’efficacité du vaccin » et, cerise sur le gâteau, la journaliste de faire publicité de l’efficacité du vaccin : « Une étude publiée en septembre dans le bulletin hebdomadaire des centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) aux Etats-Unis montre que le vaccin Pfizer-BioNTech est efficace à 88 % contre les hospitalisations chez les personnes âgées de plus de 18 ans et non immunodéprimées, à 93 % pour le vaccin Moderna et à 71 % pour le vaccin Janssen.  »
      Par la suite, la journaliste du Monde dit avoir contacté la FDA, Pfizer et Ventavia qui tous disent : tout va bien, il n’y a pas d’affaire, sinon des déclarations infondées, les vaccins fonctionnent.
      En conclusion, il est clair que l’affaire est minimisée, la parole de l’employée et ses preuves sont mises sur un pied d’égalité avec les seules déclarations des grandes firmes/administrations dénoncées. De fait, estime la journaliste, on ne peut conclure. Elle invite à croire les grandes firmes et l’administration, plutôt qu’une éventuelle pauvre employée, probablement éconduite (?).
      C’est comme si la journaliste avait mené son enquête, mais pas pour en savoir davantage, juste pour le mettre en doute, sans soulever le moindre élément qui permettrait de douter et du témoignage de Brook Jackson et de l’enquête de son confrère, P. D. Tracker.

      Le blog de Mediapart est sans conteste plus complet, en ce sens que l’article d’où vient le scandale est livré en totalité + des éléments de contexte (FDA) et les sources qui permettent de comprendre la potentielle gravité de cette affaire.

      Pourquoi émettons-nous des doutes dans la valeur de l’article du Le Monde ? Autrement dit, pourquoi il nous semble normal de douter de la bonne foi du laboratoire Pfizer ?
      La moralité de Pfizer :
      1° Pfizer vient de payer (novembre 2021) la plus grosse amende jamais infligée par la justice américaine à un groupe pharmaceutique (voir ici sur France 24). Le laboratoire cumule par ailleurs 40 affaires pour un total de 6,171 milliards de dollars amendes + 6 cas présumés d’inconduite en cours d’examen (voir ici sur Pogo)

      Par rapport à l’essai de Pfizer :
      – Il ne s’agissait pas de sauver des vies, ni d’éviter des hospitalisations, mais d’éviter des symptômes covid confirmés par un test pcr.
      > Or qui décidait de faire les tests ? Les médecins de Pfizer, qui, par ailleurs, avaient accès aux dossiers des patients.
      > Les données de ces essais cliniques sont gardées secrets jusqu’en 2025.
      > Personne ne peut vérifier les essais cliniques du fabricant.
      > Du fait de l’intitulé des essais, ils permettent de nombreux biais, si ce n’est des triches. D’ailleurs, il est rapporté plus de morts dans le groupe des patients sous placebo que chez les vaccinés. Ce qui, à première vue, n’est pas explicable.
      – Les vaccins Covid sont vendus directement aux Etats sur la seule base des essais cliniques du fabricant.

      Conditions de vente aux Etats :
      – Les laboratoires mettent les États en concurrence entre eux pour fixer les prix de leur vaccin, mais aussi leurs conditions de distribution. Par exemple :
      1° Pfizer a réduit au silence les gouvernements par les dispositions des contrats signées avec lui.
      2° Pfizer décide à qui il envoie les traitements, sans que rien ne lui soit opposé s’il ne respectait pas les délais.
      3° les brevets et (la propriété intellectuelle) sont protégés et payés par les Etats s’il devait y avoir une fuite des connaissances.
      4° En cas de litiges, des arbitres provenant de sociétés privées seront contactés, à l’exclusion de toute juridiction de tout pays.
      5° Pfizer demande à être compensé de toute poursuite judiciaire ET dégagé de toute responsabilité en cas d’effets secondaires.
      6° Pour les pays les moins riches, comme l’Argentine, le Brésil, la Colombie, l’Inde, l’hypothèque des réserves de leur banque centrale + les bases militaires et les bâtiments des ambassades peuvent être requis.
      7° Les États n’ont pas le droit de « donner » des doses de vaccin, ni celui qui les reçoit, de les utiliser.

      Quelques éléments autour de la finance :
      – Pfizer prévoit une rentrée de plus de 34 milliards d’Euros ((soit plus que le budget en France de la Justice, du travail et de l’emploi et de la gestion des finances publiques réunis, voir ici).
      – Cahuzac avait déclaré que Pfizer avait alimenté son compte pour sa campagne électorale (collusion d’intérêt entre la pharmacie et le politique)
      – Parmi les actionnaires de Pfizer, on compte les plus gros investisseurs du monde (Black Roch, Capital Research & Management, Norges Bank Investment Management, etc.) , basé à la Wall Street, la bourse d’échange la plus importante du monde.

      Du fait de l’ensemble de ces éléments, de la pression exercée par Pfizer sur les populations et les gouvernements, nous croyons raisonnable de douter de la probité de la multinationnale, de son intérêt pour la science et pour la santé des populations.

      Voir ici (vidéo de 2mn), une délégation européenne qui dénonce les contrats signés avec Pfizer.
      > Cette même dénonciation par la chaine RT, en 3mn.
      > Voir ici « L’investisseur sans costume » qui observe les mouvements financiers de Pfizer (entre autres).
      > Si vous n’avez pas accès à l’article du Monde, il est en page 5 de ce document PDF mis en ligne ici.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
      > Lien vers notre forum anti-covid ici.
      > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
      > Notre proposition de débat contradictoire, mais structuré, est annoncée sur notre compte tipee. Merci.
      > Juste un mot en attendant, le travail qu’elle fait sur les mots est extrêment intéressant, il permet de resituer la réalité des choses.

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