Cafephilos Forums Les cafés philo Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. Le regard prudent de Christian Vélot sur le vaccin ARN (maître de conférence en génétique moléculaire)

Affichage de 1 message (sur 1 au total)
  • Auteur
    Messages
  • #6041
    René
    Maître des clés
      Le regard prudent de Christian Vélot (maître de conférence en génétique moléculaire, directeur scientifique du comité scientifique du Comité de recherche de l’information indépendante du génie génétique -CRIIGEN ).

      Entretien du Dr. Christian Vélot ici, durée 1h05).

      Youtube a supprimé la vidéo, mais on la retrouve sur le site de France Soir, Cliquer ici.

      Résumé :
      Les types de vaccin :
      1° Les vaccins chinois, indiens sont classiques (virus inactivé).
      2° Vaccins à protéines recombinantes. On fait produire une protéine dans un laboratoire à partir de cellules, de levures, de bactéries, de virus, etc., protéine qui n’existe pas dans les cellules initiales. Les vaccins contre l’hépatite B et contre le papilloma- virus sont de ce type.
      3° Vaccins génétique et/ou à ARN (Pfizer/BioNtech, Moderna, AstraZeneca, Johnson et Johnson) : on n’injecte plus un virus inactivé ou une protéine recombinée, mais une information génétique viral (ARN) de sorte que nos cellules produisent la protéine du virus.
      Certains vaccins utilisent l’ADN de l’adénovirus d’un chimpanzé pour diffuser l’ARN dans nos cellules (AstraZeneca, Johnson et Johnson), d’autres utilisent une nanoparticule de graisse pour transporter l’ARN (Pfizer/BioNtech, Moderna). Or, en laboratoire, pour les vaccins AstraZeneca, Johnson et Johnson, on a transformé l’ARN en ADN de l’adénovirus, ce dernier est désarmé, mais non inactivé, de sorte qu’il se multiplie dans les cellules.
      En résumé, l’injection contient une partie de l’adénovirus de singe et une partie de Sarcov 2 transformé en ADN. Dans nos cellules, ce vaccin est transcrit en ARN, puis traduit par nos cellules en protéine spike. On a donc des vaccins à ADN et des vaccins à ARN.

      Risques, réserves
      1° Le virus est nouveau, et il est inquiétant par la diversité des symptômes qu’il provoque (à quoi réagit-il, sur quoi agit-il ? On ne le sait pas vraiment encore)
      2° A cette incertitude première, on ajoute l’incertitude d’une technologie vaccinale nouvelle.
      3° On prône la vaccination à grande échelle, sans recul (juin 2021) sur les effets à moyen et long terme.
      > On ferme les portes à toutes les autres formes thérapeutiques.
      > Rappelons que si on avait compté sur une solution vaccinale pour le Sida, jamais la trithérape n’aurait été découverte.
      4° Quand on introduit de l’ADN dans un corps, aucun généticien ne peut affirmer que cet ADN n’ira pas s’intégrer peu ou prou dans les chromosomes du corps récepteur, et cela concerne les vaccins AstraZeneca, Johnson et Johnson. En effet, les deux contiennent de l’adn (désarmé mais non désactivé) de singe.
      Ps, l’ARN ne peut pas s’intégrer dans l’ADN du corps, bien que l’hypothèse ne peut pas être totalement exclue (concerne les vaccins Pfizer/BioNtech, Moderna).
      5° Il n’existe aucune mesure sur la pathogénicité de la protéine Spike, or des études indiquent qu’il y a des effets pathogènes.
      6° Les vaccins génétiques peuvent faciliter la recombinaison ( donc les AstraZeneca, Johnson et Johnson), car il contienne de l’ADN). Or le taux de recombinaison est très élevé pour les adénovirus (10 % plutôt que 1 ou 2% pour un autre type de virus), et on ne sait pas si les recombinaisons seront plus dangereuses ou pas pour l’être humains. Exemple le H1N1 est un recombinant entre la grippe aviaire et la porcine.
      7° On vaccine des personnes qui peuvent être déjà infectées (vaccinodrome sans test préalable), ce qui augmente le risque de mutation/recombinaison du virus.
      8° Si le risque pris, aujourd’hui et à court terme, par l’individu peut rester faible, au niveau collectif, il peut être grand, notamment en cas de recombinaisons d’un nouveau virus.
      9° On ne prend pas le temps de faire le point sur le dissensus scientifique de ces vaccins.

      Une proposition autre (mn 14) : de nombreux patients prennent de l’hydroxichloroquine pour des maladies inflammatoires, il suffirait d’avoir des registres et d’observer leur susceptibilité d’être infectés ou malades du covid. Au CRIIGEN, on bat pour ce genre de registre pour différentes pathologies.

      Ps : pour répondre ,cliquer sur « Répondre » dans l’onglet ci-dessous. Merci de « citer » le passage auquel vous réagissez.

    Affichage de 1 message (sur 1 au total)
    • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.