Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › Les désirs, les sociétés, l’histoire ont-ils du sens ? (Hegel) Sujet du 10.11.2014
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5 novembre 2014 à 13h15 #5131Notre prochain sujet
« Je dois étudier la politique et la guerre pour que mes fils aient la liberté d’étudier les mathématiques et la philosophie. Nos fils devront étudier les mathématiques, la philosophie, la géographie, l’histoire naturelle, l’architecture navale, la navigation, le commerce et l’agriculture pour pouvoir donner à leurs enfants le droit d’étudier la peinture, la poésie, la musique, l’architecture, la sculpture, la tapisserie et la porcelaine. »
(Lettre à Abigael, John Adams, 12 mai 1780)
Second président des Etats Unis, John Adams est considéré comme l’un de ses pères fondateurs.
Questions :
– Qu’est-ce qui inspire le sens de l’histoire aux sociétés, aux peuples et à leurs dirigeants ?
– Quelles sont les forces qui contraignent l’histoire, et le devenir des sociétés ?
– Nos désirs s’élèvent-ils naturellement lorsque les besoins premiers sont satisfaits ?
– > Et vous, quelles sont vos questions ?
Textes associés :
« Ici ou là, les hommes défendent leurs buts particuliers contre le droit général; ils agissent librement. Mais ce qui constitue le fondement général, l’élément substantiel, le droit n’en est pas troublé. Il en va de même pour l’ordre du monde. Ses éléments sont d’une part les passions, de l’autre la Raison. Les passions constituent l’élément actif. Elles ne sont pas toujours opposées à l’ordre éthique ; bien au contraire, elles réalisent l’Universel. En ce qui concerne la morale des passions, il est évident qu’elles n’aspirent qu’à leur propre intérêt. De ce côté ci, elles apparaissent comme égoïstes et mauvaises. Or ce qui est actif est toujours individuel : dans l’action je suis moi-même, c’est mon propre but que je cherche à accomplir. Mais ce but peut être bon, et même universel. L’intérêt peut être tout à fait particulier mais il ne s’ensuit pas qu’il soit opposé à l’Universel. L’Universel doit se réaliser par le particulier. »
HEGEL 1770 – 1831 – La Raison dans l’Histoire.« On dit aux gouvernants, aux hommes d’Etat, aux peuples de s’instruire principalement par l’expérience de l’histoire. Mais ce qu’enseignent l’expérience et l’histoire, c’est que peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire et n’ont jamais agi suivant des maximes qu’on en aurait pu retirer. Chaque époque, chaque peuple se trouve dans des conditions si particulières, constitue une situation si individuelle que dans cette situation on ne peut et on ne doit décider que par elle. Dans ce tumulte des événements du monde, une maxime générale ne sert pas plus que le souvenir de situations analogues qui ont pu se produire dans le passé, car une chose comme un pâle souvenir, est sans force dans la tempête qui souffle sur le présent ; il n’a aucun pouvoir sur le monde libre et vivant de l’actualité. »
HEGEL 1770 – 1831 – Les leçons de l’histoire.Sources
http://la-philosophie.com/hegel-histoire
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/auteurs/hegel.htmProcédure proposée pour ce débat :
• Lecture du premier texte
• Récolte des questions
• Mise en ordre des questions retenues pour la discussion
• Débat.
– Les textes associés sont ici pour donner un aperçu de Hegel sur l’Histoire._______________________________________ -
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