Cafephilos Forums Les cafés philo Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. Pourquoi les tests ne mesurent pas l’incidence de l’épidémie ? Par Décoder l’éco.

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    René
    Maître des clés
      La réalisation des tests passe par de nombreuses phases : quelques étapes ci-dessous.

      Chaque laboratoire élabore sa stratégie de tests PCR, de fait, ils ne veulent pas tous dire la même chose. Vidéo de Décoder l’eco (Pierre Chaillot) 18mn accessible ici

      De fait, on ne peut agréger l’ensemble des tests pour être informé de l’évolution de l’épidémie.

      Résumé de la vidéo de Pierre Chaillot (Décoder l’eco, accessible ici)
      Un test ne permet pas de savoir si une personne est malade ou pas, il ne sert qu’à confirmer le diagnostic d’une maladie à la lecture de ses symptômes.
      Or le gouvernement se base sur le nombre de test pour mesurer l’incidence de la maladie, et on pratique de plus en plus de tests, sans pourtant que le nombre de décès n’augmente. La réalisation des tests n’étant pas standardisée, ils ne peuvent servir à mesurer l’incidence de l’épidémie.

      Exemple du test du sida : le premier test peut être positif, car il est hyper sensible dans le but de ne manquer aucun diagnostic. Néanmoins, il ne suffit pas à confirmer le diagnostic, un second test est prévu avant de lancer une cure thérapeutique… idem pour les allergies, selon les tests que l’on vous fait subir, vous serez allergique à tout, mais dans les faits, on ne recherche que ce à quoi vous serez le plus sensible. En effet, il s’agit de ne soigner que les personnes qui souffrent, car les analyses sont en général trop sensibles. La même idée vaut avec les tests PCR.

      Les erreurs possibles lors du test :
      – lors du prélèvement (mal fait)
      – Lors de l’analyse en grand nombre des tests (selon les laboratoires)
      – But de l’analyse : synthétiser l’adn du corona virus (rétro transcriptase) à partir de l’arn récupéré
      – Multiplier les adn, sans multiplier les autres adn
      – Donc, il faut créer deux amorces pour multiplier les parties précises de deux brins d’adn du coronavirus. Or à ce niveau, tous les labo font des choix d’amorce différent, ce qui oblige à interpréter les résultats.
      – Avec les amorces peuvent débuter la RT-PCR, c’est un cycle (une répétition de processus) qui vise à créer une réaction en chaîne.
      > Chauffage de la mixture à 95% pour séparer les brins d’adn, placer l’ensemble à 72° pour permettre aux amorces de se fixer au brin qui leur correspond. Résultat, on obtient 2 morceaux d’adn. On répète l’opération et ainsi, on multiplie l’opération de réplication .. Au 17ème cycle, on obtient 100 000 brin d’adn (exponotielle – qui ne dure jamais longtemps et, dans ce cas, jusqu’à épuisement des brins
      > Notons que tout le monde serait positifs si le cycle de l’adn était répété au-delà d’une certaine courbe
      > Par exemple à 35 cycles, on a 10% de chance d’être positif (le chiffre est sur estimé par prudence (pour ne manquer aucun positif)
      > Durant tout ce temps, on compte le nombre d’adn avec une intensité lumineuse, ce nombre est situé sur une courbe. Or la courbe n’est pas toujours la même selon la récolte des tests, selon les amorces utilisées et selon les patients.
      De fait, il y a une interprétation à faire qui est relative à la fois à la courbe et à son chiffre. Et là, encore, chaque laboratoire fait comme il veut.

      En juillet 2021, le passe sanitaire avec obligation vaccinale pour toutes les populations menace et on nous rebat quotidiennement les oreilles avec la 4ème vague du variant Delta. Pourtant, les chiffres de la mortalité toute cause et celle du Covid sont au plus bas. Cela ne signifie pas qu’il ne faut rien faire….Mais les mesures sanitaires du gouvernement ne sont pas proportionnées à la menace que représente ce virus, ni à ce qu’exige dans les faits, la réponse qui doit lui être apporté. Cette réponse est celle que nous montre les pays qui obtiennent le nombre de victimes les moins élevés.
      Dans le Monde, il suffit de se référer au tableau du classement mondial (voir ici) La France est situé au 27 ème rang (avec l’Espagne, l’Italie, les USA, l’Angleterre, la Belgique etc…) qui compte plus de 1600 décès par million d’habitants, tandis que les pays qui font moins de 800 morts par million d’habitants, on compte le Canada, le Danemark (moins de 440) et l’Inde, avec moins de 310 morts par millions d’habitants. Puis le Maroc, la Finlande, le Japon avec moins de 200 morts… La Chine est parmi les plus vertueux, moins de 3 morts par million d’habitants. De toute évidence, un virus dont la disparité des effets est si large représente moins un danger par lui-même, que la réponse sanitaire et sociale que lui apportent les gouvernements.

      Image de Monde au 20.07.2021. mortalité au plus bas (lien ici), or on ne cesse de nous parler de l’augmentation des positifs au variant Delta,

      Autre graphe du 21/07.2021 du site Euromomo (lien ici), absence totale de surmortalité en dépit de l’augmentation des positifs au variant Delta,


      L’annonce quotidienne de variant laisse supposer la progression d’une épidémie mortelle, or cette surmortalité n’existe pas, et les tests ne permettent pas de mesurer l’incidence effective de l’épidémie.

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