Prochain sujet : Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ? ce MARDI 19 Août 19 HEURES à la Taverne, place de l’Hotel de Ville, Annemasse.

[Rioche]

Prochaine réunion du café philo auto géré d’Annemasse

MARDI 19 Août 19 HEURES

Au restaurant La Taverne, place d’Hôtel de Ville, Annemasse.
ATTENTION : ce n’est plus l’ATLAS qui a fermé.

Cécile a suggéré de prendre un des sujets proposés lors de la réunion de mardi dernier :

Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?

Introduction :

La question de savoir s’il faut libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs est une question philosophique qui nous confronte à une réflexion sur la nature humaine et la place du désir dans notre vie. Le désir est un élément fondamental de l’expérience humaine, mais il peut aussi être source de souffrance et de conflit. La question nous invite donc à réfléchir sur la meilleure façon de gérer nos désirs : devons-nous chercher à les satisfaire, ou devons-nous plutôt chercher à nous en libérer ? Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre ce qu’est le désir.

Michel

[René]

Rioche wrote:

devons-nous chercher à satisfaire nos désirs, ou devons-nous plutôt chercher à nous en libérer ? Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre ce qu’est le désir.

Intéressante question, notamment si l’on part d’une étymologie (par rapprochement littéraire) du mot désir :
Désirer vient du latin desiderare, il est composé de de-siderare et du radical sidus, sideris, (l’étoile). Le préfixe de exprime l’éloignement, la privation, la cessation, la négation, la destruction…

Desiderare rendait donc compte de ne plus pouvoir contempler l’étoile qu’on a laissé filer. C’est la nostalgie de l’étoile perdue. (Source ici sur le site de l’éléphant) 

Mais si l’on rentre dans le dur, et avec des exemples à l’appui :
– Le désir sexuel, faut-il s’en libérer ou s’y libérer ?
> Il est fort probable que l’ensemble de nos désirs soit lié directement ou indirectement à autrui… Ils sont donc médiés par notre rapport à l’autre, à une éthique et/ou à des lois.
> Comment alors nos désirs se composent-ils, se transforment-ils dans nos interactions à autrui ?

Bon courage à vous pour ce débat. 🙂

[Rioche]

Nous étions 12 ce soir, dont 4 nouveaux (3 anciens motivés par Cécile de revenir).

Sujet traité : Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?

Une proposition a été faite :

En fin de réunion, choix de sujet pour la prochaine réunion parmi 3 propositions faites cette fois par Michel.

1 – La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?

2 – L’État nous doit-il quelque chose ?

3 – Puis-je savoir si j’ai raison ?

Le sujet 3 a été choisi pour la prochaine réunion, le 2 pour la suivante.

[René]

Très intéressante question que la trois, « puis-je savoir si j’ai raison », car elle invite à revenir sur sa pensée (à en faire l’examen, dirait Socrate), autrement dit, à faire preuve d’esprit critique.
A l’aune de quoi juge-t-on sa pensée (quel besoin, quelle éducation, quelle sociologie), en référence à quoi  (quelle information, auteurs, science) ?
à propos de quel objet ? (car, par exemple, la physique, la biologie, l’être humain et les sociétés ne se jugent pas avec les mêmes outils).
> Quel rapport de pertinence entre sa pensée et la réalité ?
Qui arbitre ma raison ?
Suis-je soucieux de la « véracité » de ma pensée et de la manière dont elle oriente mes choix, mes comportements, mon rapport au monde et à autrui ?

J’ai l’impression que ce sont les questions qui se posent.

[Auteur]

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