Qu’est-ce que consentir ?
L’étymologie du mot « consentir » renvoie au latin à « cum » (co > avec) et à « sentir pris au sens « d’être du même sentiment ». (Alain Rey)
Selon le dictionnaire Larousse, consentir, c’est donner son accord. Donc, dans l’usage courant, les sentiments ont été mis de côté, mais ont-ils disparu ?
Parlons de ce que signifie consentir lors de notre prochain débat. Selon vous, à quel moment consentir fait-il problème ?
3 liens avec l’actualité du moment :
– Âge minimum du non-consentement : A quel âge est-on en mesure de dire non ? Article de 20 minutes info.
– Affronter le problème du non-consentement. Article offert par Mediapart.
« La servitude volontaire se manifeste par un clic, celui de l’obtention d’un consentement, lorsqu’on utilise des services sur internet. […] Aujourd’hui, probablement, il y a une quasi extorsion du consentement ; […] on est plutôt dans l’ordre de l’insu, de la dimension non réfléchie que je donne à mes actes. » Franck Cormerais, professeur en science de l’information. L’économie sur le divan. France Culture.
D’autres liens qui peuvent vous inspirer :
– Camus : « Consentir, c’est ne pas se résigner. Les chemins de la philosophie. France Culture.
– Le consentement, un concept à définir ? Les chemins de la philosophie. France Culture.
– Qui ne dit mot consent-il vraiment ? Les chemins de la philosophie. France Culture.
– Je consens, donc je suis. Michela Marzano. La revue de presse de Philomag.
– Consentement. L’article de l’encyclopédie philosophique.
– Les conditions philosophiques du consentement. Texte de conférence de Marc Anglaret.
– Liberté et consentement. Le diocèse des armées.
https://dioceseauxarmees.fr/philosophie/1431-liberte-et-consentement.html
– Perspectives antiques sur la philosophie du consentement. Laetitia Monteils-Lang. Traces Revue.