Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › Savons-nous toujours ce que nous désirons ? (sujet du bac 2016), c’est notre sujet ce lundi 20.06.2016 + une ou deux idées retenues
- Ce sujet contient 1 réponse, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par René Guichardan, le il y a 9 années et 5 mois.
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17 juin 2016 à 13h58 #5359Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
Répondons à ce sujet du bac 2016 pour notre prochain sujet. On trouve ici une courte vidéo du corrigé d’une prof de philo sur Le Monde. Bien entendu, à nous d’étendre aussi loin qu’on le peut les extensions de ce sujet 🙂
Ressources.
– Le corrigé de la prof sélectionnée par Le Monde.
– Un cours de philosophie sur le désir ici, sur le site de Jean-Paul.
– Un ensemble de citations assez intéressantes sur le désir, ici.
– Le savoir, en philosophie avec Keepschool.
– Entre croire et savoir selon Kant (une explication claire et concise)Selon ce que nous entendons par les termes « savoir » et « désir », notre question de départ peut se décliner selon quelques variantes :
– Savons-nous, en termes de causes (origines) ce que nous désirons ?
– Savons-nous, en termes de conséquences, ce que nous désirons ?
– Savons-nous, parfois, ce que nous désirons, lorsqu’il s’agit des causes et des conséquences ?
– Que savons-nous, en fait, des désirs qui nous animent ?
– Serons-nous heureux d’avoir donné satisfaction à nos désirs ?
– Avons-nous une idée de ce que nous désirons vraiment ?
– Avons-nous une idée de l’étendue de notre ignorance ?
– Incapable de prendre la mesure de notre ignorance, pouvons-nous savoir ce que nous désirons ?
– En quoi la nature du désir peut-elle nous donner satisfaction ?
– Ne plus désirer, à l’instar des « bouddhistes » ou des méditants, est-ce encore un désir ?
– Faut-il réanimer le désir lorsqu’il est éteint ?24 juin 2016 à 18h01 #5361Une ou deux idées retenues à la suite du débatDavantage que ce que nous pouvions savoir sur le désir, il était question de ce que le « désir » nous enseigne sur nous-mêmes.
– Comment le désir nous transforme par le fait même de le mettre en oeuvre.
– Parfois, il s’agit d’oublier ce que nous désirons, afin de se donner une liberté de désirer autrement, différemment.
– Par ailleurs, le désir serait toujours « symbolique » de quelque chose. De fait, moins le désir est « symbolisé » (bien traduit dans notre cerveau), plus il serait « primaire » (proche de la pulsion), et plus court, moins satisfaisant et peu transformateur serait-il de notre personne. -
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