Cafephilos Forums Les cafés philo Les sujets du café philo d’Annemasse Sujet libre ce lundi 26.12.2022 à 19h00 chez Maitre Kanter. Annemasse + compte rendu : Peut-on philosopher à partir de rien (sous-entendu, sans culture philosophique) ?

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
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  • #6420
    René
    Maître des clés
      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      chez Maitre Kanter, place de l’Hotel de Ville. 74100 ANNEMASSE

      Ce lundi 26/12/2022, le sujet sera choisi parmi les questions proposées par les participants

      Par un vote ou un échange ouvert, on retient la question qui semble motiver l’attention des participants présents.
      – On cherche à dégager les enjeux de la question : en quoi il y a problème (sur un plan existentiel, relationnel, social, politique) et on interroge les dimensions de vérité et d’éthique que nos propositions soulèvent. C’est là où on commence à philosopher vraiment.
      – De fait, nous faisons philosophie par une capacité à mener une enquête, et par celle à questionner les raisons et les références par lesquelles on pense. (Quelques éléments d’explications sur la philo dans les cafés philo, ici)

      – Nous avons remarqué que, lorsque des participants s’impliquaient dans les questions qu’ils posaient et, parfois, lorsqu’ils avaient sous le coude, une citation, un témoignage de ce qui les avait interpelés dans la semaine, ou une question à laquelle ils pensaient déjà, que ce contexte facilitait parfois la prise de décision du sujet retenu.
      – Apprendre à réfléchir ensemble pour dégager un problème et formuler une question s’inscrit dans une démarche première en philosophie.
      – La formule traditionnelle des cafés philo où un participant souhaite préparer une question avec quelques ressources est toujours ouverte, il suffit de l’inscrire dans l’agenda et de l’introduire en une poignée de minutes le jour venu.
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      Le compte rendu du sujet de la semaine passée présenté par Marielle : La question du désir, je t’aime moi non plus. (Cliquer ici)

      Pour ceux que cela intéressent, une mise à jour est ici du sujet sur les effets des psychédéliques, notamment selon une approche thérapeutique.
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      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.
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      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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      #6424
      René
      Maître des clés
        Compte rendu du sujet : Peut-on philosopher à partir de rien (sous-entendu, sans culture philosophique) ?

        Nous étions cinq participants : Benoît, Eva, Rémy, Michel et moi-même, René.

        La question est venue naturellement, comme lorsqu’on se retrouve entre amis, et qu’elle émerge à la suite de réflexions que l’on partage à haute-voix : Peut-on philosopher à partir de rien, sous-entendu, sans culture philosophique ?

        Contexte : Benoît fait part de ses lectures pour dire le souci et les plaisirs qu’elles lui procurent, souci car la lecture est souvent ardue, il faut également bien la sélectionner, tandis que les livres des philosophes sont généralement abscons, or, témoigne-t-il : « C’est malgré tout par une lecture appliquée de certains textes que j’apprends des choses, que des expériences de compréhension m’illuminent soudainement et m’emplissent de joie ».

        D’un autre côté, il y aurait l’idée que l’on peut apprendre de soi-même, surtout à propos de philosophie, précisément pour ne pas être influencé. Il s’agit d’apprendre à penser par soi-même. Se rapportant ainsi à soi, la question se précise : Peut-on apprendre à philosopher (à se connaître soi, à découvrir la vérité, à sortir de ses impasses, à savoir ce que l’on a dans le ventre) sans passer par les auteurs ?

        Découverte de la question, de ses accointances en quelques interventions :
        – La philosophie est née à partir de rien, de tout temps, l’être humain s’est interrogé et il continue à le faire aujourd’hui. On peut donc philosopher à partir de soi, à partir des questions que l’on se pose.
        – Peut-être faut-il préciser ce que l’on entend et attend de la philosophie ? A quel besoin répond-elle ?
        – En philosophie, il y a des questions et des réponses de type « analytiques » qui soulignent, par exemple, les limites de la raison, les fautes de raisonnement, mais il y a également un besoin « émotionnel », or le rapport de la philosophie à l’émotion est assez trouble. Quelle est la place de l’émotion dans la quête philosophique ? La raison seule permet-elle de se repérer en philosophie, comme dans la vie ?

        Un panorama se dessine

        Peut-on vraiment philosopher à partir de « rien » ? Non, car le rien, en tant qu’absence de tout, n’existe pas. « Rien » est un concept, une abstraction vide de sens, car il ne renvoie à aucune réalité effective (il y a toujours un champ social, un passé, un état d’esprit, une mémoire (et, pour ceux qui aiment se référer à la physique, il y a des molécules d’air, des neutrons ou de la gravitation). De fait, ne pas être conscient d’une chose, de son existence, ne rien percevoir et par la suite, ne pas nommer cette chose, ne signifie pas que « rien » soit existant. Ainsi, avec le concept « rien », il faut entendre non pas « l’absence », mais ce qui cause le besoin de philosopher : une intrigue, un étonnement (Aristote), un mal-être, l’intranquillité (Pessoa), le souci (Heidegger), le souci de soi (Foucault). En résumé, un ensemble de causes, facteurs de motivation.

        > La motivation, à son tour, est également en rapport à ce qui est attendu de la philosophie : une compréhension, un soulagement, une libération, une vérité, un salut, des savoirs, de la méditation, une façon de s’orienter dans la pensée, un guide, etc.
        >> Il y a là deux choses à distinguer :
        1° l’idée que je me fais de la philosophie. Peut-elle m’apporter ce que j’en attends ? Autrement dit, est-ce bien de la philosophie dont j’attends quelque chose ?
        2° et il y a ce qui ressort d’une connaissance de soi : que sais-je de ce qui m’ouvre davantage, de ce qui me permet de progresser ? Y a-t-il adéquation entre ce que j’entends de la philosophie, ce qu’elle est et ce que je suis ?

        > Puis, chemin faisant, il y a les « vérités » que l’on rencontre, les contradictions dans lesquelles on se trouve, les peurs et les limites auxquelles on fait face. En bref, il y a le maçon au pied du mur, c’est-à-dire, la réalité et la richesse liée à l’environnement social, culturel dans lequel on se trouve. Ce cheminement, inscrit dans le réel, se nourrit de l’expérience, permet des prises de conscience, lesquelles rendent compte à leur tour de notre « pertinence » à avancer, mais également parfois, à rester bloqué, à se trouver pris dans des impasses.
        > En somme, ce cheminement, par retour d’expérience, permet de questionner la validité de nos méthodes et d’avancer.

        L’être en interaction
        Ce tour d’horizon rend compte que nous n’existons qu’interreliés, autrement dit, en rapport à quelque chose : rapport à soi, à l’autre, à un environnement, à des auteurs que l’on lit ou pas.
        Il y a ainsi une première distinction à opérer : ce qui est en soi, ce qui est hors de soi, et la façon dont s’opèrent les interactions entre moi, non-moi et les idées que je me fais sur les choses.
        > A partir de là, la réflexivité entre en jeu, elle désigne le retour en pensée sur le chemin emprunté. Par la réflexivité s’exerce et se travaille l’aptitude à examiner les présupposés par lesquels chacun de nous pense. Question à clarifier : d’où viennent les idées que je me fais sur les choses ? A partir de qui est-ce que je les questionne ?
        D’où que je vienne, autrui est toujours introjecté dans ma conscience.

        Une ou deux problématiques développées, le repositionnement et l’émotion.
        La philosophie est-elle née à partir de rien ? Nous avons vu que le « rien » n’existe pas, mais deux questions se posent : qu’en est-il des conditions de l’apparition de la philosophie ? D’où vient l’idée que la philosophie est née à partir de rien ? Peut-on le dire sans l’avoir lu ou entendu quelque part ?
        On sait qu’il a fallu des conditions particulières pour voir naître ce que l’occident a nommé « philosophie » (voir ici, Annick Stevens qui se réfère à Jean-Pierre Vernant)
        Autrement dit, la simple proposition, la philosophie est née à partir de rien constitue un savoir qui ne peut venir de soi. Secondement, pour en savoir davantage, il faut lire, s’instruire, suivre des cours, etc. Le troisièmement est un constat, on oublie comment on sait les choses et/ou l’on n’est pas toujours conscient de la façon dont on les sait. Ce qui explique que la proposition : la philosophie est née à partir de « rien ». Mais, il faut plutôt entendre une éventuelle proposition intuitive : la « philosophie » telle que nous la connaissons n’a pas toujours existé (tout comme l’écriture, les mythes, l’histoire, etc.) et son apparition se manifeste en un lieu et un temps défini, sauf qu’on en ignore les circonstances. En conséquence, ne pouvant deviner par méditation ou introspection d’où vient la philosophie, cet inconnu lointain est résumé sous le concept de « rien ».

        Autre situation, supposons que le Bouddhisme soit une « philosophie », et non une religion, philosophie dont on trouve des rapprochements avec le stoïcisme (la suspension du jugement, le travail sur la représentation, l’idée d’un logos qui fait office de « vérité »). Dans le champ de l’anthropologie, les différentes époques et carrefours civilisationnels où l’on passe de l’animisme à des mythes, puis à des religions et à des réflexions de type philosophique, ont toutes produit une très grande richesse culturelle, or nos compétences et références réflexives sont liées au niveau d’éducation général des lieux où ces réflexions sont nées. En conséquence, on peut philosopher à partir de soi, oui mais selon quel cadre et selon quelles limites si l’on se coupe de tout milieu ? Le risque est pris d’un enfermement sur soi à faire le choix de ne compter que sur ses introspections/méditations. Les questions que l’on se pose sont liées à des ressources personnelles (une curiosité, étonnement, mal-être, etc), mais également à des conditions civilisationnelles, culturelles, politiques, économiques, éducationnelles, dans lesquelles on se trouve. Questions qui se posent : de quelle manière puis-je me distancier de ma pensée et faire exercice de réflexivité si j’ignore par quoi j’ai été conduit à penser, si je me retire de toute influence, si je me coupe de tout milieu ?

        De l’émotion
        De quel désir vient l’appel à philosopher, à quelle émotion répond-il ?
        En effet, l’argument de l’étonnement (Aristote), celui du souci (Heidegger) ou encore l’idée que « philosopher, c’est apprendre à mourir » (Montaigne), tous évoquent un certain rapport à l’émotion, pourtant que ce soit durant l’époque antique ou celle plus récente, la philosophie déprécie l’émotion, quand elle ne la condamne pas : l’émotion ne « pense » pas, elle s’éprouve. Mais, en y regardant de plus près, des thématiques comme, l’éthique, la justice, l’esthétique, le bonheur ou encore l’angoisse (Kierkegaard, Sartre) ne peuvent être pensés qu’en rapport à des émotions.

        Ainsi, la philosophie semble ne pas « penser » l’émotion en tant que telle, mais seulement établir un rapport distant à elle, comme si l’émotion était un animal étrange, sans « contenu », comme si l’émotion n’était qualifiée comme étant agréable ou désagréable qu’à partir d’un aperçu furtif, en surface. Du point de vue de la philosophie, seule la raison doit l’emporter. Dans ce rapport contradictoire à elle-même, la philosophie valorise toutefois certaines émotions, comme la joie (Spinoza), la sérénité (celle du détachement pour les stoïciens) ou encore un bonheur souverain (Aristote), tandis qu’elle barre la route à toutes les passions tristes ou prône éventuellement d’y rester indifférent.

        Emotions et sentiments
        Nous avons eu des difficultés à rendre compte du rapport entre philosophie et émotion. Nous savons que les neurosciences, depuis Antonio Damasio, démontrent que toute « raison » est presque nécessairement associée à une émotion (une équation peut être belle pour un physicien, tandis qu’une erreur mathématique peut susciter le rejet pour celui qu’elle choque). Antonio Damasio démontre qu’il est impossible de prendre une décision, d’opérer un calcul raisonnable entre plusieurs options sans y projeter ses émotions, sans en anticiper les conséquences. Autrement dit, sans référence à un plaisir, à un sentiment de sécurité, à une valeur de liberté ou de justice, tous les choix définis sur un mode purement rationnel deviennent indifférents, arbitraires. Il est impossible d’établir un rapport au bien et au mal sans lien avec une émotion (et Kant, ne me contredira pas sur ce point-là).
        Ainsi, s’il y a des émotions dans la raison, comme si elles lui étaient intrinsèquement liées, la question inverse se pose : y a-t-il des raisons propres aux émotions ? Elles ont un langage d’expression, que les émoticônes illustrent parfois bien, la psychologie de l’évolution explique l’intérêt du rôle premier que jouent les émotions élémentaires (colère, peur, joie, tristesse, dégoût) dans la survie des espèces, rôle qui s’enrichit lorsque les espèces deviennent plus complexes et qu’elles vivent en groupes sociaux (Frans de Vall). Il n’est pas irrationnel de penser que les émotions ont une logique interne, autrement dit, un paradigme de pensée propre, des contenus, une structure étroitement liée à leur langage.(voir ici, article Cairn, Hichem Naar).

        Que dit l’émotion ?
        Nous voyons que nous manquons de mots, peut-être d’expérience, peut-être d’une habilité à reconnaitre nos émotions, à les traduire dans leur langage. Nous ne sommes pas certains de bien identifier les émotions des autres, nous avons du mal à nous rendre compte si nous partageons des émotions apparentées ou si, jusqu’à un certain degré, elles seraient comme similaires. Mais peut-être est-ce notre vocabulaire pour nommer les émotions qui reste étroit ou alors notre capacité à les explorer qui est contraint, et non le manque de mots qui ferait défaut ?
        Nous savons théoriquement comment distinguer une émotion d’un sentiment : l’émotion se ressent dans l’instant, elle répond à un stimuli, elle est de courte durée. Le sentiment, de son côté, est lié à une intériorité, à un ressenti, il s’éprouve, il est attaché à un récit, des souvenirs, des images, il est situé en soi. L’émotion se mesure, par exemple, par la contraction des pores de la peau, la dilatation de la pupille, le rougeoiement du visage. Le sentiment, lui, s’évoque, se dit. On doit en prendre témoignage, car il n’y a pas d’appareil pour le mesurer objectivement, pour le faire parler « directement », pour l’observer en tant que tel.
        Mais, on se rend compte qu’il y a toute une palette de nuances entre l’émotion et le sentiment. Ce qui les différencie n’est pas aussi distinct que la raison (qui pense) et les affects (qui se ressentent). La joie, le bonheur, l’émerveillement ne sont pas dépourvu d’émotions. Ainsi, si l’émotion est déclenchée via un stimuli (un coucher de soleil, un sourire croisé, une odeur) l’excitation du moment peut à son tour, susciter une joie ou un sentiment plus profond. Ce rapport entre l’émotion et le sentiment est soutenue par une activité cérébrale (des inférences, une intuition, des souvenirs, une mémoire, etc) qui peuvent autant provenir des registres cognitifs (cortex analytique) que des registres « perceptuels » voire symboliques (système limbique) ou encore et, pourquoi pas, de contenus enregistrés dans une mémoire émotionnelle

        Pour conclure
        Il semble que l’émotion qui me parcourt, lorsqu’une lecture m’éclaire, qu’une rencontre se produit entre la pensée de l’auteur et ma propre pensée, qu’il s’agit d’une rencontre. Elle peut produire l’effet d’une reconnaissance. Il se pose à nouveau la question du « contenu » de l’émotion. En effet, s’il s’agit d’un simple rapport d’identification : « il pense comme moi », la comparaison est seulement cognitive, factuelle. Mais si elle s’accompagne d’une euréka, d’un plaisir profond, d’un sentiment intense, nous ne sommes plus dans un simple rapport de comparaison, il s’agit d’une rencontre entre une signification déjà présente en soi, laquelle se trouve activée (rappelée) par l’auteur du moment.
        Arrivé à ce stade, rappelons les questions qui se posent dans la trame de notre sujet : si une émotion est à l’origine de mon intérêt pour la philosophie, de quelle manière m’encourage-t-elle à aller plus loin dans ma quête ? De quelle manière ma raison accompagne mon émotion dans cette quête ou de quelle manière, au contraire, elle la contrarie ?
        Autre question : est-ce en réaction à la douleur de vivre que je cherche par la philosophie à en échapper ? Si oui, lorsque la douleur cessera, cesserai-je également ma quête philosophique ?
        – Est-ce parce que la philosophie m’a apporté des libérations par rapport à mon mal de vivre, et que je cherche à mieux en comprendre les raisons, que je poursuis ma quête ? La cessation de mes douleurs signeront-elles la fin de ma quête ?
        – Est-il concevable que les émotions contiennent un message, un sens qui doit être entendu, de telle sorte que mon chemin philosophique s’éclaircisse davantage ? Ou, à l’inverse, faut-il faire le choix que les émotions n’ont rien à dire ?
        Question qui implique le lien entre philosophie et émotion : de quelle manière j’accorde mes émotions, mes ressentis, la profondeur de mes sentiments à la pertinence de ma raison pour philosopher de façon « intégrée », et non pas de façon contradictoire et partielle ?
        Question finale : la philosophie peut-elle m’aider à m’unir avec moi-même ? Ma réponse dépend-elle de mon éducation philosophique, de ma structure émotionnelle, de mes expériences et/ou d’une aptitude à véritablement penser par moi-même ?

        Quelques ressources :
        Les émotions : s’y fier ou s’en méfier ? Ilaria Gaspari (philosophe) chez France Culture.
        – La série de vidéo d’entretiens de Vinciane Despret (philosophe, psychologue et étholoque), auteure de : Ces émotions qui nous fabriquent. Cliquer ici
        Un séminaire : Raison et émotion : quelles sont leurs relations ? Une conférence de Jean Proulx. Cégep de Trois-Rivières
        L’article Emotion de l’encyclopédie philosophique.
        Le caractère personnel des émotions de Hichem Naar. Article de la Revue philosophique de la France et de l’étranger.


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