Toutes mes réponses sur les forums

9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • Auteur
    Messages
  • Ce billet mis à jour le 24 est intéressant. Les points de vue semblent tourner autour des raisons, qu’ont les hommes, depuis la nuit des temps, de déclarer la guerre à un autre territoire ou un autre groupe. Il me semble manquer  deux cas :
    1/. Groupe et territoire faible sous-utilisant les ressources de son territoire
    2/. Groupe et territoire fort ne souhaitant pas supporter les coûts de toute guerre et ayant besoin de dissuader « les autres » de l’attaquer.
    Indépendamment des intentions, il y a les rapports de force, dont la démographie. Et le fait qu’un organisme en croissance s’étend « naturellement ».

    Globalement plutôt pas d’accord avec la question de Britt. Mais son attitude de contestation de « comment les autres se soucient de leurs futurs » est un vrai sujet pour l’humanité et ses choix pour les différents futurs proches et lointains.

    1/. en élevant des enfants et en épargnant-investissant et en tenant à l’héritage, la plupart des humains pensent au futur;
    2/. mais il s’agit du futur qu’ils peuvent « appréhender » et « un peu « maîtriser »; Où ils ont des repères.
    3/. l’alarmisme de Britt et des 10-20 % des populations des pays riches est d’abord une incompétence économique sur les taux d’actualisation : si le monde croit à 2% par an , un effort aujourd’hui et un effort demain n’est pas comparable de façon brut; c’est ce que Nordhaus, prix « Nobel » économie explique mais que les alarmistes ne veulent pas comprendre…
    4/. oui il y a des pollutions et des externalités négatives , d’ailleurs bcp moins dans notre douce France que sur les rivages asiatiques; il faut les facturer à ceux qui les produisent, dès maintenant, localement (les échanges de pollution se font par les lacs, rivières, fleuves, mers et océans) .
    5/. en visant le CO2 qui s’homogénéise mondialement en quelques semaines, les écolos ont choisi un truc difficilement soluble (aucun gain depuis 30 ans); qui exigerait un quasi gouvernement autoritaire mondial, au lieu de s’occuper de leur pays ou région et des problèmes les plus urgents pour l’humanité et dans leurs pays. La nouvelle loi climat aura une influence immesurable sur le climat mais emmerdera bcp de monde.
    6/. le CO2 est mondial mais c’est un problème issu d’une fraude volontaire. Personne n’a encore prouvé la relation entre le CO2 émis par l’homme et les évolutions de température globale. Les modèles informatiques construits pour alarmer se trompent depuis le début. Cela est du au fait qu’ils se focalisent sur les échanges radiatifs de la Terre avec l’Espace, alors que c’est la vapeur d’eau qui réalise la plus grande partie de la régulation de température. Enfin la teneur en CO2 global de l’atmosphère est en équilibre avec les océans (loi de Henry) et le CO2 suit les températures et non l’inverse.
    7/. Le CO2 est la matière nourricière de la vie sur terre et sa diabolisation n’empêche pas la terre de verdir et les productions agricoles d’augmenter.
    8/. Pour revenir au sujet, pour moi, l’absence de preuves, la fraude cachée bien que documentée mais tabou et l’alarmisme sont encore plus représentatifs de la nature humaine que le refus du futur tel que décrit par des intellectuels et les médias … qui pour moi, 74 ans, se sont constamment bcp trompés (à chacun de choisir les domaines où il a été le plus trompé) ;
    9/.: «  »Jamais autant de monde n »on été trompés par aussi peu » et contents de l’être pour y trouver un sens à leur vie …
    Emmanuel Carrère, auteur du Royaume, s’étonnait que lui et bcp d’autres aient envie de croire que si le corps de Jésus avait disparu c’est parce qu’il est ressuscité … pas parce qu’il a été enlevé par des humains ordinaires.
    10/. Tout cela ne conteste pas que les humains, moi compris, nous ne procrastinons pas sans arrêt et que nous avons besoin d’urgences et de dates limites pour faire pas mal de choses.
    11/. En sens inverse, comme démontré par un autre prix « Nobel » , Daniel Kahneman, le problème avec notre cerveau , est qu’il n’y a pas de relation entre la sensation d’avoir raison et le fait d’avoir raison. Seul notre cerveau lent après de gros efforts partagés avec bcp d’autres permettent de partager des conclusions solides… Mais le partage d’évidences ressenties n’est pas efficace ni sur.
    12/. Britt lit probablement l’anglais … un bouquin vient de sortir écrit par l’ancien vice ministre de la science d’Obama … enfin un peu salué par les médias dominants
    Steven Koonin’s new book Unsettled: What Climate Science Tells Us, What It Doesn’t, and Why It Matters.
    22$ en kindle ?!
    https://www.forbes.com/sites/tilakdoshi/2021/04/30/lets-work-for-science-with-integrity-steve-koonins-new-book-unsettled

    En gros, avant de prendre des décisions lourdes sous la pression d’une sensation « d’urgence » il faut savoir compter et garder son sang froid 🙂 ce qui peut étonner voire scandaliser les émotifs qui n’écoutent que leurs sensations.

    Ya un bonhomme qui y consacre des efforts contestés , Bjorn Lomborg créateur du « consensus de copenhague »
    http://www.copenhagenconsensus.com/

    voir aussi Shellenberger « Apocalypse never »

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/apocalypse-never-un-ultra-ecologiste-repenti-deconstruit-le-catastrophisme-climatique-126847?
    https://www.liberation.fr/debats/2020/09/04/michael-shellenberger-nouveau-prophete-contre-l-hysterie-ecologique_1798451
    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/dereglement-climatique–pourquoi-l-irrationalite-de-nombre-de-militants-de-l-environnement-aggrave-le-probleme-michael-shellenberger • 190831

    Cette introduction me semble avoir été écrite par quelqu’un qui n’a pas très confiance ni dans les autres, ni en lui-même.

    C’est pour celui qui prend le risque qu’il parait le plus faible. J’ai longtemps voyagé professionnellement sans jamais rien réserver nul part, et je n’ai jamais été puni. J’ai un souvenir, alors que j’étais tabassé par d’autres colleurs d’affiche d’être monté dans la voiture de quelqu’un qui venait de s’arrêter et de me dire monte… puis , de nuit, traverser la ville à 180 km/h et en « brulant « les feux rouges. Après avoir lâché nos poursuivants , il m’a ramené à ma propre voiture … et comme je m’étonnais de sa gentillesse et de son audace … il me confia qu’il avait été champion de France de Rallye.

    Perso, je fais assez facilement confiance à certaines personnes, au flair: c’est la personne (pas toutes, loin de là) qui est fiable par rapport à ses propres valeurs et l’image qu’elle a et veut donner d’elle-même, en général ou vis à vis de vous.

    Pour le reste il faut soit ne pas se mettre à risque par rapport à ses capacités et ressources, soit savoir quelle perte on est prêt à supporter.

    Dans le cas du Covid, il me semble clair qu’on ne doit (ne devait pas) faire confiance, ni aux politiques, ni aux médias, ni aux structures de santé, mais seulement à des personnes rigoureuses et capables de filtrer le flot de tâtonnements de l’humanité (et pas que les qq parisiens visibles dans les médias contrôlés par les pouvoirs).

    Et d’en tirer ses conclusions de précautions et de comportements pour se protéger soi et les siens et , un peu, se plier gentiment aux règles en lesquelles d’autres rencontrés semblaient faire confiance. Les gestes barrières ont montré leurs faiblesses: ils ont prouvé leurs insuffisances du fait que la plupart des gens les appliquent sans empêcher les virus de circuler.

    Peut on discuter de la société selon une analyse du 18ème siècle? https://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith

    Ce qui caractérise le capitalisme porte sur trois aspects :
    1/. la génération d’un surplus par rapport aux ressources engagées;
    2/. l’énorme différence cumulative entre des taux de surplus faibles , genre 1 ou 2 % , et plusieurs % ;
    3/. avec la propriété privée, la société confie de fait le choix des investissements , à ceux qui savent-trouvent comment générer bcp plus de surplus que des sages-anciens, des élus, des fonctionnaires ou des comités Théodule, autogestionnaires ou pas.

    Le 21ème siècle est caractérisé par la mondialisation portée par Internet qui permet des croissances vers des milliards de clients , ce qui donne à ces « capitalistes » un pouvoir très supérieur aux pouvoirs politiques des états, même grands. (Chine à suivre).

    Rien à voir avec la rapacité des riches au sens large de Smith, dont beaucoup, dans bcp de pays, sont des prédateurs … que l’on ressent mais qui sont des destructeurs plutôt que des générateurs de surplus.

    « Détail », pour s’enrichir vite, il faut proposer une supériorité réelle, (par exemple 10 fois plus efficace que ce qu’elle challenge) , en laisser 9 points aux clients, n’en garder que 1, mais avec 100 fois plus de clients pressés de basculer, parce qu’ils y gagnent beaucoup.

    Ces processus étaient impossibles et probablement impensables du temps de Smith.

    La classe manquante est la classe des « clients », classe décisive, qu’il faut bien servir pour être riche, seul ou en tant que collectivité. (comment se répartir le surplus capté-gardé par les membres de la collectivité est un autre sujet).

    la version intellos de gauche français
    http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe

    Comment parvenir à l’immunité collective : la déclaration de Barrington 7 OCT. 2020 PAR LAURENT MUCCHIELLI |
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/071020/comment-parvenir-limmunite-collective-la-declaration-de-barrington
    Nous publions la traduction de la Déclaration de Barrington (4 octobre 2020) dans laquelle trois des plus grands épidémiologistes anglo-américains expliquent que la stratégie des États doit être de permettre à la population d’atteindre l’immunité collective, et qu’il faut pour cela en finir avec les mesures de blocage de la vie sociale au profit de mesures préventives et protectrices plus simples.
    Tous les professionnels de santé du monde entier, ainsi que tous les citoyens, peuvent la signer à cette adresse. https://gbdeclaration.org/

    Superbe dossier !

    peut être que la déclaration Barrington , qui est blackoutée partout dans le monde, comme non éthique,
    vous intéressera pour identifier et interpréter quelques acteurs , notamment dans le système officiel de santé, qui ne veulent surtout pas que l’on puisse se passer d’eux, et je ne limite pas aux seuls firmes pharmaceutiques.

    Faut il s’adapter ?

    Pourquoi faut il s’adapter ?
    Comment s’adapter ?

    une personne une entreprise un collectif qui ne s’adapte pas aux changements de son environnement se met en danger

    mais faut s’adapter ne peut être absolu.

    au contraire des animaux qui s’adaptent par les essais et erreurs génétiques
    l’homme a bcp plus de choix grâce à son intelligence et sa « vision »

    en sens inverse Stiegler conteste un peu trop systématiquement le faut s’adapter chez les humains.

    les grandes civilisations sont le fruit d’un maintien de certaines composantes sociales suffisamment solides pour ne pas s’adapter et continuer d’être fécondes.

    le lendemain …
    //////////////
    Les biais cognitifs sont partout
    Les Echos 200623 LA CHRONIQUE d’Olivier Oullier

    Il n’est jamais inutile de rappeler que nul ne peut se prévaloir d’être
    objectif, neutre ou non biaisé.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que l’objectivité, la neutralité ou l’absence de
    biais n’existent pas. Quelles que soient votre qualité ou votre profession,
    médecin, scientifique, journaliste, artiste, enseignant, juge, politicien,
    caissier, athlète, syndicaliste, forumien ou bandit de grand chemin, vous
    êtes subjectif et biaisé.

    Ce n’est ni une bonne ni une mauvaise chose, c’est comme ça.

    La crise du Covid-19 a réservé quelques moments ironiques où des
    journalistes et autres éditorialistes ont martelé, à très juste titre
    d’ailleurs, l’importance d’un groupe contrôle dans la méthode clinique
    permettant de valider ou non l’efficacité d’un traitement médical.

    Mais les mêmes ont ensuite discuté de mesures de politiques publiques, de
    sondages d’opinion ou d’avis d’économistes sans jamais en questionner la
    méthode, sans jamais demander si des groupes contrôle avaient été utilisés
    pour les valider.

    Nécessité du contrôle

    La précipitation avec laquelle éditorialistes,médecins, scientifiques et
    politiques ont soit soutenu soit cloué au pilori certains traitements
    médicaux au gré des avis et de travaux scientifiques publiés à grande
    vitesse au cours des dernières semaines est navrante.
    Et peut s’avérer dangereuse quand cela mène à des décisions de politiques
    publiques précipitées.
    Faire la leçon sur l’importance d’une méthode rigoureuse est plus que
    bienvenu, c’est primordial. Encore faut-il (se) l’appliquer.

    Quiconque se proclame neutre ou objectif est dans le meilleur des cas
    ignorant.

    Les biais sont non seulement partout mais contrairement à ce que nos amis
    économistes nous racontent, ils sont la norme plus que l’exception.

    Ils sont comme la force gravitationnelle : décider arbitrairement qu’elle
    n’existe pas ne vous empêchera pas de chuter.

    D’où la nécessité du contrôle, dans la méthode comme dans le propos.

    Car, scientifique comme journaliste, quand on se prend les pieds dans le
    tapis,
    la chute n’est jamais sans gravité.

    Olivier Oullier est président de la société de neuro-informatique Emotiv.
    https://www.emotiv.com/ https://www.emotiv.com/about-emotiv/

    https://www.linkedin.com/in/oullier/
    https://www.linkedin.com/company/emotiv/people/ très internationale
    https://oullier.wordpress.com/ anglais

    September 2011 – present Aix-Marseille Université
    Fédération de Recherche 3C (Comportement, Cerveau, Cognition),
    FR3512Marseille, France Position Full professor of behavioral and brain
    science
    ////////////////////////////

    « André Comte-Sponville, philosophe français, déplore qu’on sacrifie les jeunes au détriment des personnes âgées, la liberté sur l’autel de la santé. » amusant que le titre du temps.ch soit un contresens du fond ?

    Et, après avoir tout lu,
    le pinaillage de Dupuy m’amuse , mais il est coutumier du fait l’ingénieur Xmines en chef,
    et la réponse du pur et délicieux Comte-Sponville qui gagne haut la main le débat 🙂

    je suggère que

    Votre débat pourrait porter sur les différents critères de choix de qui on protège et pourquoi ?

    J’ai été très étonné que, au contraire de la Suède, on n’identifie pas les fragiles (dont les différents vieux)
    et qu’on ne les loge pas dans des conditions non dangereuses et psychologiquement supportables .
    (la Tunisie l’aurait un peu fait en profitant de ses hôtels vides) .

    En Suède les écoles sont restées ouvertes et seuls les personnels fragiles ou cohabitant avec des fragiles ont été mis en « congés ».

    En France, la Sécu connait tous les profils pour qui elle paye les soins : elle aurait pu prévenir les fragiles et pourquoi pas, les aider à se protéger par différents moyens et processus de relations avec les autres.

    Cyrulnik (Cerveau et Psycho de Sébastien Bohler et auteur du ‘Bug Humain » ) aurait dit qu’il ya eu plus de morts de solitude que de Covid chez les très âgés,
    et que les conséquences psy négatives des mauvais confinements vont se payer pendant des années.

9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)