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20 mars 2014 à 14h37 en réponse à : Ciné philo 2 : Dallas buyers Club (2013), débat du 24.03.2014. + La restitution + 2 cartes mentales #4865
Bonjour René,
je ne pense pas venir à ce café philo, mais j’ai vu le film.
Il suscite de nombreuses questions/constats assez basiques:
– l’intolérance est due à l’ignorance et à la peur que cette ignorance suscite
– le héros est en perdition au début du film et dès lors qu’on lui annonce une mort certaine, cela devient l’objet de son combat, et sa vie prend un tout autre sens
– l’industrie pharmaceutique et les organisations gouvernementales s’auto-alimentent dans la satisfaction de leurs intérêts respectifs et ne prennnent en considération les intérêts des malades que si cela peut les servir.Mais une question me taraude tout de même: partout dans notre monde actuel on nous enjoint à vivre plus fort, à vibrer, à avoir des sensations fortes pour se sentir vivant…. On fait des choses extrêmes. C’est précisément ce que fait le héros (alcool, drogue, sexe et argent). Or, cela conduit à une destruction, on frôle la mort et ça nous fait sentir plus vivant. quel est le point de bascule dans notre esprit, pour qu’au moment où on nous annonce une mort certaine, notre comportement change. Apparemment c’est notre instinct de survie qui prend le relais. Mais pourquoi notre instinct de survie ne se manifeste pas déjà avant, dans la conservation d’une bonne santé et l’évitement de risques inutiles ?
A-t-on besoin de jouer et de tester notre instinct de survie pour voir s’il fonctionne toujours ? Sont-ce les questions que nous nous posons sur la mort qui nous poussent à aller la chatouiller, mais dès lors qu’elle se réveille et se dirige vers nous on s’enfuit à toutes jambes? Repousser les limites de la mort en s’adonnant à un sport extrême (ou à abuser de drogues ou autres) permettrait de se sentir plus puissant que la mort…On peut aussi se poser des questions sur la façon dont la médecine, la science en général, sont devenues toutes puissantes, habilitées (par qui ? Par nous en partie) à donner des verdicts, l’être humain n’a plus aucune voix au chapître et n’est plus responsable de sa vie… Si je reprends la façon dont le verdict médical est asséné au malade, la plupart des gens se seraient laissés convaincre et se seraient laissés mourir conformément au verdict, abandonnant leur sort à la médecine. Comme notre héros avait un esprit combatif et prompt à relever les défis, cela n’a pas pris sur lui..
Depuis qu’Internet est entré dans nos vies, tout le monde s’informe, se documente sur les différents maux physiques et arrive chez le médecin avec des questions, des doutes, des idées. Les médecins ont un travail beaucoup plus compliqué maintenant car ils doivent non seulement soigner le malade, mais en plus trouver avec le patient un équilibre dans la prise en charge de sa santé. Certains patients auront besoin que leur médecin reste tout-puissant, d’autres voudront au contraire que leur santé résulte d’une responsabilité partagée patient-médecin
Bon café philo
Bonjour,
Ce n’est pas la 1ère fois que je m’enregistre sur un site, et là j’ai trouvé le temps alloué à la session d’enregistrement vraiment très court. Ou alors il faut préciser « vous avez une minute montre en main pour vous enregistrer avant que la session expire, c’est pour vous entraîner à la prise de parole succinte lors des débats » :cheer:
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