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  • Candaux
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      Quitte à prende le risque d’être un peu hors sujet, si je prends comme point de repère la correspondance macrocosme-microcosme, n’est-on pas là aussi, dans la question de la relation sujet-objet; à savoir, est- ce que je traite la nature, mon environnement comme un objet, que j’asservis, que je contrôle, que j’utilise à mes propres fins sans contrepartie ou bien comme un sujet ?
      Ce mode de faire est très récent dans notre histoire, il me semble. Les Indiens, par exemple, avant d’être chassés de leurs terres par les Blancs avaient une vision de la nature très différente de la nôtre.
      Sans devoir revenir à un monde sans électricité, (ou du moins tant que cela est possible) et, ou vénérer la mère Terre chaque fois que l’on tue une poule ou que l’on arrache une plante, on pourrait néanmoins s’interroger sur notre manière de cohabiter avec notre environnement.
      On sait très bien que notre société d’accumulation court à sa perte et l’on persiste, refusant de voir ce qui se pointe à l’horizon. Même les catastrophes climatiques actuelles ne nous font pas réagir.
      Et même si cela doit prendre quelques générations, n’est ce pas avant tout par l’éducation que l’on pourrait amener un vrai changement, pour autant que cela ne soit pas trop tard.
      On est en principe majoritairement d’accord sur les valeurs liées au respect de l’autre dans nos relations. Pourquoi cette dichotomie dans notre relation aux espèces animales par exemple ?
      On fait comme si on avait encore le choix entre la croissance et la décroissance. Alors, qu’elle (la décroissance) me semble inévitable, c’est juste une question de temps. Ou alors, et ce serait vraiment regrettable, on s’adaptera lorsque l’on n’aura plus le choix, quitte à perdre en route une grande partie des espèces végétales, animales et humaines. On peut bien parler de sélection naturelle mais c’est un choix plutôt mortifère à mon goût alors que l’on est ultra informés et que l’on a de ce fait la possibilité d’agir.

      Candaux
      Participant

        Caro, je trouve ta proposition plutôt originale et intéressante; sauf que les deux heures de massage ou la paire de claques (soyons généreux…) se situent déjà dans l’ébauche, superficielle j’en conviens, d’un début de relation. Et c’est bien ce que à mon avis, ne souhaitent pas les hommes qui vont voir une prostituée. Ils le disent, eux-mêmes. Ainsi, ils ont l’impression de ne pas tromper leur femme ou leur compagne. C’est bien une relation d’objet et non de sujet à sujet.

        Candaux
        Participant

          Je pense aussi que cette loi est totalement contradictoire et pénaliser les clients est absurde et je n’en vois pas la portée éducative. En Suisse, cela fait très longtemps que la prostitution est reconnue comme une acitvité professionnelle, déclarée aux fisc etc . Cela n’a pas posé de problèmes durant de nombreuses années et a plutôt protégé les femmes exerçant cette activité.
          Je sais par des personnes travaillant dans des associations venant en aide aux prostituées, que le visage de la prostitution a totalement changé ces dernières années. Les femmes viennent par l’intermédaire de réseaux, souvent d’origine hispanophone,
          et sur fond de crise, les clients tentent de brader les tarifs de façon tout à fait indécente,.
          Il faudrait, à mon avis, plus réfléchir à des lois qui tiennent compte des changements actuels de la société ( je suppose que cela ne se passe pas qu’à Genève) plutôt que d’en faire un débat moral. On parle peu de cette ciminalité organisée et des moyens pour l’enrayer mais on se focalise sur la sanction du client. C’est vraiment l’arbre qui cache la forêt.

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