Ci-dessous, le Professeur Fenton analyse les chiffres de la mortalité du gouvernement britannique.
Rien, pour l’instant, ne permet de dire que le vaccin est une plus-value sur le plan de la santé.

> Retrouvez sa vidéo ici (en anglais avec sous-titrage en français)
> Ici, vous pouvez télécharger son pdf.

Ma prise de notes
Selon les annonces du gouvernement, les non-vaccinés sont plus souvent hospitalisés que les vaccinés. En conséquence, ils meurent davantage que les vaccinés.
De ce constat, on peut inférer : le nombre total de morts est supposé être plus élevé chez les personnes non-vaccinées que chez les vaccinées. Mais ce n’est pas le constat que nous pouvons faire. Plusieurs biais se produisent, notamment dans la manière de collecter les données, et ils ne permettent pas de conclure à de bonnes interprétations.

La question des tests soulève cinq problèmes :
1° les tests pcr ne sont pas fiables sur trois points : ils ne sont pas standardisés. On peut ainsi être positif selon l’analyse d’un laboratoire, et négatif selon la méthode d’analyse d’un autre laboratoire.
2° La plus grande majorité des positifs est asymptomatique.
3° S’ajoute la part des tests faux positifs/négatifs.
4° les personnes non-vaccinées sont testés plus fréquemment que les vaccinés.
5° Le nombre de positifs est directement lié aux campagnes de tests.
En conséquence, les tests ne peuvent pas servir d’étalon pour juger de la valeur positive ou pas de la population. Les chiffres ne présentent en aucune manière un rapport entre les non-vaccinés positifs et les vaccinés qui seraient positifs ou pas.

La question du vaccin : dans tous les pays doublement vaccinés, l’épidémie repart. De plus, il y a la question des effets secondaires qui ne seraient pas suffisamment prise en compte, et cela soulève des doutes, surtout parmi les sceptiques. Néanmoins, après bientôt une année de vaccination, l’OMS reconnait les problèmes cardiaques et recommande de ne plus vacciner les moins de 30 ans avec le vaccin Moderna.

Une solution pour en savoir davantage : faire le calcul de la mortalité toute cause.
En connaissant la mortalité toute cause, sériée par tranche d’âge + les dates des vaccinations, nous pourrions savoir si les non-vaccinés meurent davantage que les vaccinés. Ainsi, l’interprétation du gouvernement pourra être validée : les non-vaccinés sont plus hospitalisés que les vaccinés, donc ils meurent davantage. De fait, si la mortalité des vaccinés aura baissé comparativement aux non-vaccinés, ce chiffre sera un puissant indicateur en faveur du vaccin.

En effet, on remarque quelques incohérences avec les chiffres britanniques. Tableau ci-dessous.

Explications : Dans la colonne « Mortalité toute cause » : Les chiffres bruts montrent que les non-vaccinés meurent moins que les vaccinés 1 dose, qui meurent moins que les vaccinés 2 doses.
> Toutefois, la moyenne corrigée par l’âge montre que l’on meurt beaucoup avec 1 dose, et beaucoup moins avec 2 doses. Les non-vaccinés seraient entre les deux. L’écart entre la dose 1 et la 2 correspond à un taux de mortalité multiplié d’un facteur 6. Un tel décalage n’est pas possible statistiquement. Il doit y avoir des « biais » quelque part. Bénéficier de 2 doses de vaccins ne peut pas produire un tel effet par rapport à ceux recevant qu’une seule dose.

Sur un autre ordre d’explication, on pourrait comprendre l’incohérence, car le nombre de personnes âgées et susceptibles de mourir est nettement plus nombreux à se faire vacciner. Toutefois, l’écart entre les vaccinés 1 dose et 2 doses demeure trop important pour être laissé sans question :
1° Pourquoi meurt-on autant après la dose 1 et très peu après la seconde dose ?
> La dose 1 fait-elle mourir les gens ou faut-il attendre la dose deux pour être totalement immunisé ?
> Mais dans ce cas, comment expliquer que les non-vaccinés meurent moins que les vaccinés 1 dose ?
> Idéalement, faut-il rentrer dans le groupe des vaccinés 2 doses, en ayant la chance de ne pas succomber à la 1ère dose, pour espérer avoir moins de chance de mourir ou du vaccin ou de la Covid ?

Une autre incohérence.
Sur les 10 années passées, la mortalité toute cause pour la même période et les mêmes catégories d’âge est de 18. Donc, les chiffres de la mortalité toute cause, 25 et 89, sont inexplicables par rapport à la campagne de vaccination et par rapport aux années précédentes.
Enfin, on sait aujourd’hui que la Covid ne tue guère plus qu’une grippe de gravité moyenne, ce qui signifie que l’on aurait dû retrouver dans les statistiques d’aujourd’hui, les chiffres des moyennes annuelles passées. Ce qui n’est pas le cas avec les vaccinés 2 doses. On peut donc légitimement se poser la question : la campagne de vaccination de masse a-t-elle réellement contribué à faire diminuer le taux de mortalité toute cause ?

Le tableau ci-dessous est la mise en graphique du tableau ci-dessus : L’écart de mortalité entre les 1 dose et les 2 doses ne s’explique pas.

Donc, quelles sont les tranches d’âge concernées par cette mortalité (en associant les vaccinés 1 et 2 doses) ? On ne le sait pas. Le gouvernement ne nous donne pas les chiffres. Or, cette donnée est cruciale. Et, compte-tenu de la publicité faite sur les effets du vaccin, les différences des taux de mortalité ne semble pas si grande entre les vaccinés, les non-vaccinés et avec les années passées. De plus, la sécurité des vaccins (effets secondaires) pose encore question.

Comment interpréter ces chiffres (pour l’instant ?), des hypothèses :
– La covid n’est pas dangereuse, donc les effets de la vaccination ne sont pas très élevés.
– Les non-vaccinés courent un risque trop grand par rapport aux personnes à risque.
– La vaccination est dangereuse, le confinement est dangereux
– Le bleu est plus élevé, mais correspond à la période d’hiver.
En bref, vaccination ou pas, les effets bénéfiques ne sautent pas aux yeux. L’obligation vaccinale ne se justifie pas sur la seule base des chiffres officiels du gouvernement.

Les tableaux officiels du gouvernement posent question (ci-dessous) : les non-vaccinés, à partir de 30 ans, meurent moins que les vaccinés.

La mortalité comparée entre l’année 2020 et 21. La mortalité en 21 repart à la hausse avec une population majoritairement vaccinée.

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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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