Cafephilos Forums Les cafés philo Problématiques de notre temps : écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie Des interviews et des news intéressantes mais peu diffusées dans les médias. Période juin 2024.

15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 36)
  • Auteur
    Messages
  • #7418
    René
    Maître des clés

      Ecouter ici. Durée 26mn.

      Anne-Cécile ROBERT, juriste, spécialiste des institutions européennes, et co-directrice du Monde diplomatique.

      C’est très intéressant, notamment pour comprendre comment Macron veut faire perdre à la France sa souveraineté pour la soumettre davantage à l’impérialisme administratif de l’UE, qui n’a déjà rien de démocratique, et qui est complètement phagocyté par les lobbys.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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      #7419
      René
      Maître des clés

        Ecouter ici. Durée : 32mn

        Faire porter le déficite économique de la France qui porte sur des milliards sur la faute du comportement des « Français » qui ne débranchent pas leur wifi ou consomment trop de médicaments, c’est la stratégie de ceux qui nous gouvernent depuis des décennies.

        Ce n’est pas de la faute des gouvernements, eux qui aident les entreprises privés, lèvent les taxes, vendent les grandes entreprises francçaises (EDF, Areva, Renauld, les autoroutes, les Telecom, etc…) aux finances et à des groupes privés qui, en bref, désindustrialent la France.
        Non, les gouvernements aiment taper sur le peuple et s’en mettre plein les poches. Vous croyez que je suis cynique ou complotiste ?
        La répétition d’erreurs qui vont toujours dans le même sens, ce ne sont plus des erreurs et des imprévus. C’est une volonté en marche, une idéologie liée à l’économie du marché financier.
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        René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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        #7420
        René
        Maître des clés
          #7424
          René
          Maître des clés

            Ecouter ici. Durée : 1h27

            Fabrice NICOLINO est journaliste d’investigation. Il est le créateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », et l’auteur de « Le grand sabotage climatique, révélations sur un système corrompu : ONU, multinationale, gouvernements » (Les liens qui libèrent) dans lequel il raconte une histoire de la pseudo-lutte contre le réchauffement climatique, bien différente du récit officiel.

            Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Fabrice Nicolino lève le voile sur l’hypocrisie des institutions qui prétendent agir pour climat, mais qui en réalité ne font qu’agiter de belles paroles, une novlangue qui rassure sans jamais ne permettre de prendre le problème à la racine. Ce système est en partie conduit par des individus complices des grands groupes industriels polluants. Aucun changement ne pourra advenir tant que ceux qui sont au pouvoir refuseront de remettre en cause l’ordre du monde.

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            #7425
            René
            Maître des clés

              Article du diplo, copie ci-dessous.

              Ecouter l’article ici. Durée : 9.52mn

              Moi, c’est Fabien (4,8/5 — 30 avis). Ma première fois, c’était avec Jean-Luc (4,8/5 — 65 avis). Nous étions en 2009 et j’en garde un super souvenir. Bien entendu, le but de mon inscription n’était pas de rencontrer Jean-Luc. Je ne m’étais pas non plus inscrit pour limiter mes émissions de dioxyde de carbone (CO2) mais simplement pour rallier Paris depuis Toulouse à moindres frais, seule option possible maintenant que je n’avais plus droit à la carte 12-25 de la SNCF [Société nationale des chemins de fer français]. En tapant « covoiturage », j’étais tombé sur… « covoiturage.fr », qui apparaissait en tête des résultats.

              Le site Internet était plutôt ludique, l’annonce de Jean-Luc correspondait à ce que je recherchais en termes d’horaires, et le prix défiait toute concurrence : je me suis inscrit. En trois clics, j’étais devenu un usager. Le service était gratuit et il n’y avait aucune transaction financière transitant par le site. À la fin du trajet, j’avais donné un billet à Jean-Luc et je l’avais remercié pour le détour. Aujourd’hui, avec mon smartphone, je continue à utiliser le service, renommé BlaBlaCar en 2013, mais pourquoi ai-je l’impression, avec beaucoup d’autres, de m’être fait rouler ?

              Comme pour toutes les start-up qui ont réussi, il y a une belle histoire. Une légende exemplaire. Celle d’un inventeur. À l’origine, il y a « Fred », qui, à bord de la vieille voiture familiale, remarque soudain que, depuis l’autoroute A10 sur laquelle il roule, il voit le train. Le train dans lequel il aurait dû être. Mais qui était complet. Et sur l’autoroute, des milliers de voitures filent. Des voitures vides pour la plupart, à l’exception du conducteur. « Incroyable, pensa-t-il, il y a bien des places disponibles pour se rendre en Vendée, mais elles ne sont pas à bord du train, elles sont dans les voitures ! » « Pendant les soixante-douze heures qui ont suivi » cette révélation, « Fred ne put fermer l’œil », dit la légende (1).

              Au début des années 2000, pas besoin d’être devin pour comprendre qu’Internet va exploser, tout comme le prix du pétrole. Il y aura donc, demain ou après-­demain, un marché du covoiturage. M. Frédéric Mazzella se lance dans le business en 2005. Il n’est pas le premier. Certains se sont lancés dès 1997. Il dépose un nom de domaine, comuto.eu, pour 11,84 euros. En 2006, il rachète covoiturage.fr pour 2 000 euros. Mais il faut se développer. Gagner en visibilité. Le fonds d’investissement français Isai apporte 1 million d’euros. Isai, spécialisé dans les start-up, compte parmi ses cofondateurs M. Pierre Kosciusko-Morizet, dont la sœur sera ministre du numérique sous la présidence de M. Nicolas Sarkozy, et M. Geoffroy Roux de Bézieux, futur dirigeant du Mouvement des entreprises de France (Medef). Il faut davantage, et parler en dollars. Une nouvelle levée de fonds, en 2012 : l’américain Accel Partners, qui affiche déjà Deliveroo et Facebook à son tableau de chasse, ajoute un zéro : 10 millions de dollars. Puis Index Ventures ajoute lui aussi un zéro : 100 millions de dollars. Et on continue : 2015, levée de fonds de 200 millions de dollars, etc. En 2021, la plate-forme comptait cent millions d’inscrits, et la valeur de la multinationale était estimée à 2 milliards de dollars (2). BlaBlaCar est la plus grosse entreprise de covoiturage du monde. En France, elle en possède le quasi-monopole pour la longue distance depuis au moins 2014.

              C’est ce qu’on appelle un développement fulgurant. Mais sur quoi misent donc les financiers ? Sur le fait que nous sommes captifs… et actifs au sein de la « communauté ». BlaBlaCar, comme Uber ou Airbnb, c’est du capitalisme de plate-forme, ce que certains journalistes appellent encore sans frémir « économie du partage ». À des degrés variables, leur succès repose sur l’accès à la position dominante.

              Le service a d’abord été gratuit. En 2011, sa position est suffisamment dominante pour qu’il puisse imposer une commission aux passagers, sans qu’ils aillent voir ailleurs. BlaBlaCar aspire déjà presque toutes les offres et demandes de trajet au long cours. Belle situation de quasi-monopole dans un secteur qui relève de l’intérêt général. Garantir contre les risques d’impayés ou d’annulation : c’est ainsi que BlaBlaCar a justifié l’obligation de passer par la plate-forme pour payer ce qui est dû au chauffeur, mais aussi la commission, dont le montant est inversement proportionnel au risque de « fuite » chez un concurrent : de 7 % à 10 % du prix fixé par le conducteur au début. Aujourd’hui, elle représente jusqu’à 30 %.

              Comme le rappelait le fondateur, et alors président-directeur général (PDG), lors d’une conférence en 2012, le sentiment de confiance, que permet cette commission, a cependant un coût… donc un prix (3). Car, expliquait M. Mazzella, « on estime qu’on perd en moyenne plus de cinq heures par mois à se construire de nouvelles relations de confiance avec de nouvelles personnes, dans de nouvelles situations. À l’échelle de l’Europe, ces cinq petites heures représentent plus de 400 milliards d’euros. Plus de 400 milliards de valeur perdus par manque de confiance ». Terminées la perte de temps et la peur de l’autre. D’un côté, plus de risque d’impayés. Mais aussi, grâce à la mise en place de la « notation », plus de risque de tomber sur un covoitureur déplaisant. On s’évalue. Le cas échéant, on dénonce le méchant. Et c’est ainsi qu’on est en sécurité. Dans une convivialité joyeuse.

              Grâce au numérique, on évoluera bientôt dans un monde radieux où l’on pourra tous se faire confiance sans pour autant avoir perdu du temps à discuter « dans la vraie vie ». Personnellement, quand j’ai lu « Fabien est très agréable, je recommande !! » sur mon profil BlaBlaCar, je me suis senti comme un frigo sur Amazon… Mais qu’importe, il paraît qu’on forme une « communauté de confiance », pour reprendre les mots du directeur général, en introduction à la déclaration de performance extrafinancière 2022 de BlaBlaCar. Et « cette confiance, accumulée sur plusieurs années d’expérience et synthétisée dans une note de “réputation” et des commentaires personnalisés rédigés par des pairs, est difficilement réplicable sans investissement sur la durée (4)  ». C’est sûr. Et c’est bon pour le trafic sur la plate-forme, et c’est excellent pour les actionnaires.

              Parmi ceux-là, on est un peu surpris de découvrir la SNCF. L’entreprise, dont l’État détient la totalité du capital, a en effet investi environ 90 millions d’euros en 2019 dans des obligations convertibles en actions Comuto (5). Sa part du capital de BlablaCar resterait inférieure à 10 % (6) : pas de quoi avoir du poids. Cette prise de participation est intervenue au moment de la cession par la SNCF de sa filiale Ouibus de transport interurbain par autocar — les fameux « bus Macron » —… à BlaBlaCar. À en croire le rapport financier 2019 de la SNCF, l’opération n’a « pas généré de résultat de cession » pour l’entreprise publique. La multinationale, elle, peut s’appuyer sur les données du trafic de l’activité covoiturage pour optimiser l’implantation des lignes de car. La flexibilité maximale est assurée grâce à l’ubérisation de l’activité, hier réalisée par un salarié de la SNCF, aujourd’hui par un sous-traitant. BlaBlaCar Bus, c’est zéro salarié derrière un volant, zéro volant « en propre », 100 % sous-traitance. L’ubérisation appliquée aux transports collectifs.

              M. Mazzella siège aussi au conseil d’administration de Renault entre 2021 et 2023. BlaBlaCar a noué un accord avec Vinci Autoroutes, mais le partenariat le plus intéressant reste celui avec TotalEnergies. La plate-forme a longtemps proposé un chèque-carburant Total (le nom de la compagnie jusqu’en 2021) aux nouveaux inscrits. Depuis janvier 2023, la « prime covoiturage » a pris le relais. C’est TotalEnergies qui régale, BlaBlaCar qui encaisse et l’État qui valide le tout, au nom de l’écologie, grâce aux certificats d’économie d’énergie (CEE). Chaque année, ce dispositif brasse environ 5 milliards d’euros (7). Comment fonctionne-t-il ? Simple : les fournisseurs d’énergie doivent financer des projets ou des actions qui contribuent à la sobriété énergétique pour atteindre un objectif d’économies annuelles fixé par l’administration. Par exemple, l’installation d’une pompe à chaleur ou l’isolation d’une toiture… ou le covoiturage.

              Total a fait le choix de soutenir le développement de BlaBlaCar, au détriment de ses concurrents, avec l’appui bienveillant des pouvoirs publics, qui auraient très généreusement évalué les économies d’énergie du covoiturage. Le « coup de pouce » s’est du reste révélé particulièrement juteux pour les plates-formes : si, depuis le 1er janvier 2023, chaque nouveau covoitureur reçoit 100 euros, elles perçoivent un peu plus après le premier covoiturage et même deux fois ce montant lorsque l’utilisateur a effectué un certain nombre de trajets. La société fondée par M. Mazzella aurait ainsi empoché près de 100 millions d’euros en 2023, pour un chiffre d’affaires global de 253 millions la même année (8).

              Ces incitations profitent, bien sûr, à des conducteurs plutôt issus des classes populaires. Le covoit’, c’est un réflexe de « pas riche », de classe moyenne ou de pauvre qui a quand même les moyens de se déplacer, un étudiant par exemple. Le covoitureur type appartient à un ménage dont le revenu mensuel est inférieur à 2 000 euros, soit moins que le revenu médian français ; un sur quatre gagne moins de 900 euros par mois (9). Mais c’est au nom de la défense de l’environnement que l’administration a financé le partenariat entre Total et BlaBlaCar. Comment le comprendre ? Parce que ce qui est bon pour BlaBlaCar serait bon pour la France ? À chaque grève des cheminots, la plate-forme voit son trafic exploser. Sur les panneaux de l’autoroute on lit : « Grèves : pensez covoiturage ». Un message diffusé, nous dit-on, « suite à une demande des pouvoirs publics ».
              Fabien Ginisty

              Journaliste, auteur de BlaBlaCar et son monde. Enquête sur la face cachée du covoiturage, Le Passager clandestin – L’Âge de faire (Paris — Château-Arnoux-Saint-Auban, 2024), dont cet article est adapté.
              (1)  Frédéric Mazzella, Laure Claire et Benoît Reillier, Mission BlaBlaCar. Les coulisses de la création d’un phénomène, Eyrolles, Paris, 2022.
              (2)  « BlaBlaCar fait le plein d’utilisateurs grâce à la hausse des prix à la pompe », Les Échos, Paris, 19 octobre 2021.
              (3)  « La confiance, moteur de partage : Frédéric Mazzella at TEDxPantheonSorbonne », 19 décembre 2012.
              (4)  « Premier rapport d’impact de BlaBlaCar », 12 juin 2023.
              (5)  « Rapport financier annuel groupe SNCF » (PDF), 31 décembre 2019.
              (6)  Pauline Damour, « Pepy (SNCF) et Mazzella (BlablaCar) : “les raisons de notre alliance” », Challenges, Paris, 13 novembre 2018.
              (7)  Matthieu Glachant, Victor Kahn et François Lévêque, « Une analyse économique et économétrique du dispositif des certificats d’économies d’énergie » (PDF), i3-Cerna, octobre 2020.
              (8)  Cf. Adrien Sénécat et Maxime Vaudano, « Derrière le succès de BlaBlaCar, un contrat secret et des économies d’énergie surévaluées », Le Monde, 6 avril 2024.
              (9)  Mathieu Chassignet (sous la dir. de), « Enquête auprès des utilisateurs du covoiturage longue distance » (PDF), Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), Angers, septembre 2015.

              #7426
              René
              Maître des clés

                Ecouter ici. Durée : 21mn.

                C’est une enquête… sur l’extrême droite financière, c’est-à-dire, le groupement des Libertariens qui se coordonnent via le réseau Atlas.

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                #7427
                René
                Maître des clés


                  Ecouter ici. Durée : 15mn

                  Ursula Von Der Leyen a-t-elle le droit de se présenter à sa ré-élection ?
                  Non, pourtant elle le fait. Et ce n’est pas la commision éthique de l’Europe qui risque de l’en empêcher.

                   

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                  #7434
                  René
                  Maître des clés

                    Ecouter ici. Durée : 37mn

                    L’autorisation donnée par l’occident collectif à Kiev de pouvoir utiliser les armes occidentales sur le territoire russe, représente formellement une déclaration de guerre de l’OTAN contre Moscou. Formellement? oui. Car dans les faits, l’occident collectif mène déjà une guerre totale (économique, militaire, informationnelle,…) contre la Russie depuis février 2022. Seule ligne encore non franchie, l’arme nucléaire. Jusqu’à quand? nous en parlons dans ce nouvel épisode d’HEGEMON tourné à Moscou avec Karine Bechet Golovko.

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                    Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum ( consacré à des auteurs, chercheurs, philosophes, cours, émissions qui ont retenu mon intérêt.)

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                    Le café philo des ados de Evelaure. Annemasse.
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                    #7436
                    René
                    Maître des clés

                      Ecouter ici. Durée : 43mn

                       Eric Branca, historien, journaliste, spécialiste du gaullisme, auteur  »L’ami américain » et Marc Rousset, ancien haut dirigeant d’entreprise, docteur ès Sciences Economiques, auteur  »Notre faux ami, l’Amérique ».

                      Erci Branca rappelle pourquoi le Général De Gaulle a refusé de commémorer le débarquement avec les USA, précisément parce qu’ils refusaient de reconnaître le gouvernement de résistance De Gaulle.
                      Il fallait alors que De Gaulle s’oppose à la prise de domination des USA qui tentaient d’imposer leur volonté et leur monnaie.

                      Les Russes, pour lutter contre le nazisme, c’est au moins 25 millions de morts, dont une grande parte de civiles.
                      Les USA, c’est 145 000 soldats morts.

                      L’interview est chapitrée :
                      02:03 Le refus de De Gaulle de commémorer le débarquement en 1964
                      04:50 Les manuels d’histoire 0)6:17 L’impérialisme américain
                      07:09 L’ennemi culturel
                      07:45 L’OTAN 09:02 La guerre économique( nucléaire)
                      10:20 Rosatom 11:00 De Gaulle et l’hégémonie du dollar
                      12:40 Les ingérences américaines depuis toujours en France?
                      14:25 L’amitié entre les peuples vue par les Américains ( affaire Cuba), De Gaulle espionné?
                      16:27 Les documents déclassifiés américains
                      17:10 Le néoconservatisme d’élites françaises
                      19:30 Le cas d’Alstom 20:15 La France impose l’anglais?
                      20:50 Le soft power américaine
                      21:00 La haute trahison
                      21:46 Mondialisme : FMI, Young Leaders, Bilderberg
                      22:30 Le fédéralisme européen 24:00 Le rêve américain; le cinéma et la télévision
                      24:30 La politique des quotas sur le cinéma ( 8 films américains sur 2 films français)
                      25:12 Le débarquement dans les films américains
                      26:05  »Les Américains ont gagné la guerre ( II guerre mondiale) dans le cinéma en réalité »- Eric Branca
                      26:37 L’élargissement de l’Europe( ce que penserait De Gaulle)
                      28:41 Le pensée politiquement correcte
                      29:30 L’UE égale l’OTAN, l’Occident n’existe pas
                      31:10 Les souverainistes français, quel futur?
                      31:45 Le soft power américain ( en 1966 )
                      33:07 Le massacre de Boutcha
                      35:14 Ni la Russie, ni les Etats-Unis, la politique d’équilibre?
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                      #7437
                      René
                      Maître des clés

                        Ecouter ici. Durée : 11mn

                        La violence de la police face aux collectifs de défense pour le climat.

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                        #7440
                        René
                        Maître des clés

                          Lire l’article ici (sur le site Elucid-Média) ou ci-dessous (copie)

                          Laurent Ottavi (Élucid) : Pour se faire une idée de la participation des États-Unis lors de la Première Guerre mondiale, vous estimez qu’il faut poser un regard panoramique sur l’état des forces en 1917-1918. Pouvez-vous relativiser l’ampleur des troupes déployées lors de la Première Guerre mondiale par les Américains, leur qualité et surtout situer où elles ont été positionnées ?

                          Dominique Lormier : Les premières divisions américaines interviennent seulement en première ligne à partir de l’été 1918. Sur la totalité des trois fronts (occidental, italien, balkanique), les armées américaines sont présentes à hauteur de 405 000 soldats, contre 2,8 millions de soldats français, 2,2 millions de soldats italiens et 1,9 million britanniques. Lors de la seconde bataille de la Marne – le véritable tournant de la guerre sur le front occidental – l’armée américaine n’est pas présente. Au moment de la signature de l’armistice, on compte environ 110 divisions françaises, à peu près une soixantaine de divisions britanniques, une cinquantaine de divisions italiennes, et 16 divisions américaines en première ligne, dont 8 ont réellement l’expérience du combat.

                          Entre 32 et 42 divisions américaines sont situées dans des camps d’entraînement en France, censées intervenir en mars 1919. Elles ont affaibli l’encadrement de l’armée française, car celui-ci a été mobilisé pour les former au combat. La majorité des morts américains se produisent d’ailleurs à l’arrière, en raison d’accidents ou de la grippe « espagnole » de 1918. Ces chiffres montrent d’emblée que les États-Unis ne sont pas les sauveurs que l’on dit.

                          De plus, les armées américaines ne disposent que de très peu d’officiers qui connaissent la guerre moderne. Elles sont composées pour l’essentiel de soldats inexpérimentés. Elles n’ont pas non plus d’armement digne de ce nom. L’apport de l’industrie des États-Unis tarde en effet à se faire sentir, notamment dans le domaine de l’artillerie lourde. L’armée française se charge donc d’équiper l’armée américaine et de former ses soldats.

                          « En 1918, la France s’avère être l’armée la plus puissante du monde. »

                          Élucid : Vous réévaluez précisément le rôle joué par la France dans la victoire. Où se situe-t-elle dans le rapport de force en 1918 ?

                          Dominique Lormier : Durant les mois de mars et d’avril 1918, les Allemands sont libérés du front russe et engagent massivement leurs troupes pour attaquer ce qu’ils appellent « le maillon faible », c’est-à-dire le front tenu par les Britanniques dans les Flandres et en Picardie. Ils engagent douze offensives contre le secteur britannique. Les Anglais sont sauvés alors à deux reprises par l’engagement de 40 divisions françaises de réserve constituées par Pétain qui a anticipé que les Allemands libérés du front russe allaient jouer le tout pour le tout pour séparer les Français des Britanniques et frapper ensuite la France. Aucune troupe américaine n’est présente à ce moment-là, les seuls régiments sur le pays étant alors dans l’est de la France.

                          Ensuite, au mois de mai et durant tout l’été 1918, l’Allemagne porte ses coups contre l’armée française en Champagne. Les Français réussissent à contenir quasi seuls les troupes allemandes lors de la Seconde bataille de la Marne en juin-juillet 1918. 60 divisions françaises y sont engagées, contre à peine 2 à 5 divisions américaines. Les chars Renault FT-17, les premiers à utiliser une tourelle pivotante, s’avèrent décisifs. Ils sont utilisés massivement en appui d’infanterie.

                          À ce moment-là, les Allemands comptent seulement une quarantaine de chars – contre à peu près 3000 pour les Français, dont plus de la moitié sont des Chars Renault FT-17 – et ils ne jouent pratiquement aucun rôle durant les combats. La bataille de la Marne, dont j’ai déjà souligné le caractère décisif, condamne l’Allemagne à une guerre défensive. En 1918, la France s’avère donc l’armée la plus puissante du monde.

                          « La bataille de l’Isonzo fut plus meurtrière que celle de Normandie en 1944 et des Ardennes en 1945 réunies. La 11e offensive fit 323 000 morts et blessés chez les Italiens contre 250 000 chez les Austro-Hongrois. »

                          Plus inattendu que la valorisation des Français, vous soulignez également la contribution importante des Italiens à la victoire. De quelle contribution parlons-nous et pourquoi est-elle dénigrée par l’historiographie ?

                          L’Italie est entrée en guerre en mai 1915. Le front italien, le plus difficile de tous, est devenu le deuxième en importance du côté des Alliés, encore plus du fait de la défection de la Russie. Il a fixé une vingtaine de divisions austro-hongroises en 1915, une quarantaine en 1916, une cinquantaine en 1917 et une soixantaine en 1918, autant de troupes qui ne peuvent intervenir sur le front français. Le front italien a nécessité le plus de divisions des puissances centrales (l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et la Turquie, sans oublier la Bulgarie engagée sur le troisième front dans les Balkans). Il a notamment mobilisé une cinquantaine de divisions italiennes, soutenues par deux divisions françaises et quatre divisions britanniques, pour un régiment américain seulement, qui ont affronté des positions montagneuses très favorables à la défense austro-hongroise.

                          En 1918, sur le front des Balkans, l’armée italienne est la troisième contributrice en effectifs militaires alliés avec 144 000 soldats, derrière la France (210 000 soldats), la Grèce (157 000 soldats) et devant la Grande-Bretagne (138 000 soldats) et la Serbie (119 000 soldats). Sur l’ensemble des trois fronts, elle est la deuxième plus grande contributrice en soldats engagés, juste derrière la France. L’image de piètre combattant des Italiens est due en partie à la défaite de Caporetto en 1917, mais on oublie la bataille de l’Isonzo, avec ses 11 offensives, l’une des plus meurtrières de la Première Guerre mondiale, avec notamment la onzième offensive qui a fait 323 000 morts et blessés chez les soldats italiens contre 250 000 chez les Austro-Hongrois. Si l’on prend en compte la totalité des tués dans les deux camps lors de la bataille de l’Isonzo, elle fut plus meurtrière que celle de Normandie en 1944 et des Ardennes en 1945 réunies.

                          Les Italiens ont ensuite remporté quasi seuls la victoire de Vittorio Veneto, qui a contraint l’Autriche-Hongrie à capituler, ce qui a accéléré la demande d’armistice de la part de l’Allemagne, car elle aurait sinon dû faire face à la menace d’envahissement de la Bavière par les Italiens. L’injustice historique avec laquelle sont traités les Italiens s’explique notamment par le complexe de supériorité raciste des Anglo-américains vis-à-vis des populations du Sud latines, que le wasp (le protestant blanc anglo-saxon) se représente comme des peuples peu travailleurs, mafieux et mauvais soldats. À l’époque, les généraux et même des maréchaux autrichiens avaient au contraire salué la bravoure des soldats italiens.

                          « Les gouvernements français et britanniques exagèrent la puissance militaire américaine pour soutenir le moral de leur nation et impressionner l’ennemi. »

                          Le mythe du sauveur américain, qui va de pair avec la marginalisation des Français et des Italiens, n’est pas né après la guerre, mais pendant. À quoi doit-il son émergence ?

                          En 1917-1918, les gouvernements français et britanniques exagèrent la puissance militaire américaine pour soutenir le moral de leur nation et impressionner l’ennemi. Les Alliés extrapolent aussi l’appui des États-Unis pour donner l’impression que la défaite de l’Allemagne serait due uniquement aux Alliés. La presse française extrapole par ailleurs la valeur de l’armée américaine et se persuade que son intervention est décisive alors que la guerre est déjà gagnée lors de l’été 1918, tandis que l’entrée massive des armées américaines ne survient qu’en 1919.

                          Sur l’arrière du front, il y a enfin beaucoup de camps américains et de nombreux défilés qui accréditent l’idée que le « rouleau compresseur » yankee, d’autant plus fascinant qu’il se compose de jeunes soldats, s’apprête à frapper l’ennemi. L’arrivée massive de navires américains dans les ports français fascine aussi la population.

                          Ce mythe du sauveur américain s’est-il intensifié par la suite et, si oui, pour quelles raisons ?

                          Dès les années 1920 et 1930, la culture américaine pénètre la population française, notamment urbaine, à travers le jazz, symbole de liberté, même si les États-Unis pratiquent alors la ségrégation raciale. Elle va devenir encore plus présente après la Seconde Guerre mondiale. La montée en puissance de l’économie américaine dans le monde contribue elle aussi à donner plus d’importance à une relecture très favorable du rôle des États-Unis lors de la Première Guerre mondiale.

                          Il y a déjà un certain nombre de politiques français fascinés par tout ce qui vient d’outre-Atlantique, une puissance industrielle et jeune, et qui ont tendance à dénigrer ce qui est français, peut-être parce que la France est sortie exsangue d’un conflit où elle a perdu beaucoup de soldats. Le soft power américain, avec toute l’industrie culturelle, n’a fait qu’accentuer encore les choses. L’historiographie dominante a également orienté le regard sur le passé car, du fait de l’importance de la langue anglaise, elle a des débouchés au niveau international et influence donc les autres pays.

                          « Contrairement à la représentation qu’on s’en fait aujourd’hui, le débarquement en Normandie en 1944 est composé à 60 % de soldats canadiens et britanniques. »

                          Vous abordez à peine le traité de Versailles dans votre livre. Là aussi, le regard porté sur ce sujet est-il parasité par le mythe du sauveur américain ?

                          Une offensive est normalement prévue en novembre 1918 qui doit permettre l’entrée des troupes françaises en Allemagne. Cela aurait détruit dans l’œuf le mythe, mis en avant par les nazis, du « coup de poignard dans le dos », selon lequel l’Allemagne qui n’a pas perdu est trahie par les hommes politiques. L’offensive n’a pas lieu sous la pression des Anglo-américains et également du général Foch qui voulait éviter de nouvelles pertes françaises, contre l’avis de Pétain.

                          Concernant le traité de Versailles, le président Wilson veut ménager l’Allemagne. Il a des arrière-pensées commerciales et aussi l’espérance d’une entente possible, à partir du lien réel au niveau racial entre les Américains et les Allemands, au détriment des peuples latins, y compris la France. Les Anglais, eux, ont toujours voulu éviter que la France prenne trop de puissance en Europe et beaucoup étaient germanophiles, quitte à réduire la France à un second plan. Churchill, plutôt francophile, estime pour sa part que la France devait avoir une armée puissante, mais il n’est pas majoritaire.

                          Qu’en est-il du « mythe du saveur américain » pour la Seconde Guerre mondiale ?

                          La guerre en Ukraine a eu tendance à faire passer au second plan l’apport de l’URSS lors du conflit. Sur les 5,5 millions de soldats allemands morts, 4 millions sont tombés sous les coups de l’armée soviétique. Elle a affronté 60 % de l’armée allemande. D’autre part, le débarquement en Normandie, contrairement à la représentation qu’on s’en fait aujourd’hui, est composé à 60 % de troupes canadiennes et britanniques. Elles ont fixé la majorité des panzer-divisions présentes en France, facilitant la percée victorieuse de l’armée américaine, tout comme l’armée chinoise a fixé 75 % des divisions japonaises en Asie et dans le Pacifique. Celui en Provence comportait 250 000 Français, contre 150 000 soldats américains. Tout le sud et le grand sud-ouest du pays est libéré par les maquis. Sur les 400 000 Allemands présents dans le sud de la France, 200 000 sont mis hors de combat par l’armée de De Lattre et par les maquis du sud-ouest. À nouveau, les chiffres tranchent très nettement avec l’idée d’un sauvetage américain.

                          Propos recueillis par Laurent Ottavi.

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                          René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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                          #7441
                          René
                          Maître des clés

                            Ecouter ici. Durée : 55mn.

                            Durant les 20 premières minutes, il s’agit d’une très intéressante rétrospective de la guerre russo-ukrainienne et de ses enjeux géostratégiques. Comme toujours, c’est fort bien documenté. Ensuite, l’ex colonel Suisse analyse les propos de Macron et les effets sur l’Otan, les autres pays d’Europe et la Russie. Quant à l’Ukraine, croyez-vous que quelqu’un s’en préoccupe ?

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                            #7442
                            René
                            Maître des clés


                              Un article du Télégraph (traduit ci-dessous). Lien ici. 

                              Les vaccins Covid ont peut-être contribué à alimenter l’augmentation des décès excessifs

                              Les experts appellent à davantage de recherches sur les effets secondaires et les liens possibles avec les taux de mortalité

                              Les vaccins contre le Covid pourraient être en partie responsables de l’augmentation des décès excessifs depuis la pandémie, ont suggéré des scientifiques.

                              Des chercheurs néerlandais ont analysé les données de 47 pays occidentaux et ont découvert qu’il y avait eu plus de trois millions de décès supplémentaires depuis 2020, la tendance se poursuivant malgré le déploiement des vaccins et des mesures de confinement.

                              Ils ont déclaré que les chiffres « sans précédent » « soulevaient de sérieuses inquiétudes » et ont appelé les gouvernements à enquêter pleinement sur les causes sous-jacentes, y compris les éventuels méfaits des vaccins.

                              Écrivant dans le BMJ Public Health, les auteurs de la Vrije Universiteit d’Amsterdam ont déclaré : « Bien que les vaccins Covid-19 aient été fournis pour protéger les civils de la morbidité et de la mortalité dues au virus Covid-19, des événements indésirables suspectés ont également été documentés.

                              « Tant les professionnels de la santé que les citoyens ont signalé des blessures graves et des décès suite à la vaccination dans diverses bases de données officielles du monde occidental. »

                              Ils ont ajouté : « Pendant la pandémie, les politiciens et les médias ont souligné quotidiennement que chaque décès dû au Covid-19 comptait et que chaque vie méritait d’être protégée par des mesures de confinement et des vaccins contre le Covid-19. Au lendemain de la pandémie, la même morale devrait s’appliquer.

                              L’étude a révélé qu’en Europe, aux États-Unis et en Australie, il y avait eu plus d’un million de décès supplémentaires en 2020, au plus fort de la pandémie, mais également 1,2 million en 2021 et 800 000 en 2022 après la mise en œuvre des mesures.

                              Les chercheurs ont déclaré que ce chiffre incluait les décès dus au Covid-19, mais également les « effets indirects des stratégies sanitaires visant à lutter contre la propagation et l’infection du virus ».

                              Ils ont averti que les effets secondaires liés au vaccin Covid comprenaient un accident vasculaire cérébral ischémique, un syndrome coronarien aigu et des hémorragies cérébrales, des maladies cardiovasculaires, la coagulation, des hémorragies, des événements gastro-intestinaux et la coagulation sanguine.

                              Des chercheurs allemands ont souligné que l’apparition d’une surmortalité début 2021 dans le pays a coïncidé avec le déploiement des vaccins, ce qui, selon l’équipe, « justifie une enquête plus approfondie ».

                              Cependant, les données plus récentes concernant les effets secondaires n’ont pas été mises à la disposition du public, les pays conservant leurs propres bases de données individuelles sur les dommages, qui reposent sur l’auto-déclaration du public et des médecins, ont prévenu les experts.

                              Retards vers d’autres traitements

                              Les chercheurs ont déclaré qu’il était « probable » que l’impact des mesures de confinement, des soins de santé restreints et des bouleversements socio-économiques pendant la pandémie ait contribué aux décès, même s’ils ont admis que cela était difficile à prouver.

                              Gordon Wishart, médecin-chef de Check4Cancer et professeur invité de chirurgie du cancer à l’Université Anglia Ruskin, a averti à plusieurs reprises que retarder le diagnostic du cancer entraînerait des décès.

                              « Il a été prédit au début de la période de confinement qu’un accès limité aux soins de santé pour les affections non liées au Covid entraînerait des retards dans le diagnostic et le traitement de pathologies critiques telles que le cancer, les maladies cardiaques, le diabète et la démence, et que cela entraînerait un excès de soins de santé. décès dus à ces conditions », a-t-il déclaré.

                              Les données du NHS England montrent que pour 100 000 personnes, l’incidence du cancer était de 521 au cours de l’année précédant le confinement, puis est tombée à 456 en 2020-2021, ce qui suggère qu’environ 45 000 cancers ont été manqués au cours de la première année pandémique.

                              Le taux d’incidence est passé à 540 pour 100 000 l’année suivante, ce qui suggère que de nombreux cancers ont été diagnostiqués tardivement, alors que le traitement serait moins efficace.

                              Parlant du potentiel nocif du vaccin, M. Wishart a ajouté : « Les auteurs ont raison de souligner que de nombreux événements indésirables graves liés au vaccin peuvent n’avoir pas été signalés, et soulignent le fait que l’apparition simultanée d’une surmortalité et de la vaccination contre le Covid en Allemagne mérite à lui seul une enquête plus approfondie.

                              « Le document apporte plus de questions que de réponses, mais il est difficile de ne pas être d’accord avec leur conclusion selon laquelle une analyse plus approfondie est nécessaire pour comprendre les causes sous-jacentes de la surmortalité afin de mieux préparer la gestion future des crises pandémiques. »

                              Sarah Knapton, RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE. 5 juin 2024 • 12h35

                              Le lien vers l’article original en anglais est ici.
                              Le lien vers l’article scientifique du BMJ Journals est ici. 

                               

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