Cafephilos Forums Les cafés philo LE NOUVEAU CAFE PHILO AUTO-GERE D’ANNEMASSE Les prochaines rencontres philo en décembre auront lieu les 9 et le 16, puis le 6 en janvier à 19h00 à la brasserie l’Atlas à Annemasse.

5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • Auteur
    Messages
  • #7663
    René
    Maître des clés

      Le nouveau café philo auto-géré d’Annemasse :

      Les prochaines rencontres auront lieu :
      🔴 lundi le 9.12., le 16.12 et

      le 6.01.2025 à 19h00

      à la brasserie l’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville, 74100 ANNEMASSE

      Sujet libre, venez avec vos sujets et citations.

      Merci. A bientôt.

      Soyez informé avec l’application Signal, cliquer ici.
      Il existe un groupe WhatsApp, ici.

      #7664
      Rioche
      Participant

        Bonsoir,
        Ce soir, le 9 décembre 2024, nous étions 3 au restaurant ATLAS, Nadège n’étant pas disponible.

        Le sujet retenu a été celui proposé la semaine dernière par Marie-Thérèse :

        La reconnaissance sociale est-elle un besoin pour l’individu ?

        Bien que le nombre des personnes présentes ait été restreint, les échanges ont été animés pour évoquer les différentes facette de la reconnaissance sociale que l’être humain recherche à un niveau qui lui est propre.

        #7667
        René
        Maître des clés

          Bravo à vous de tenir le flambeau 😉

          Votre question : La reconnaissance sociale est-elle un besoin pour l’individu ?

          Fondamentalement, pourquoi en serait-il autrement ? Toutes les anthropologies le montrent, il y a une lutte pour la reconnaissance. Toutes les psychologies le montrent aussi.
          La question serait, pourquoi ce besoin premier, nécessaire, vital n’est-il pas d’avantage « reconnu », mais méprisé par les effets de systèmes (les institutions, les organisations, les puissances économiques et politiques), quand il n’est pas simplement méprisé par les luttes de classe (les cadres qui méprisent les techniciens qui méprisent les employés, les étrangers de seconde génération qui méprisent les primo arrivant, etc…)

          Aujourd’hui, au XXIème siècle, nous avons tous les savoirs et les moyens de penser à un meilleur équilibre des rapports de pouvoir, nous comprenons de mieux en mieux les besoins et la psychologie des êtres humains, nous savons comment créer des systèmes éducatifs coopératifs, mais pourquoi est-ce que cela n’est-il pas davantage pris en compte et opérant dans notre monde ?
          Si l’on fait des choix en fonction des informations que l’on a, il importe de se demander, d’où tenons-nous les informations et les savoirs que nous avons sur le monde ?

          Sur un plan philosophique, on peut mobiliser l’insociabilité de l’homme en s’appuyant sur Kant ou Schopenhauer (les porcs-épics), mais vous connaissez cela par coeur, n’est-ce pas ?

          « Le bois dont l’homme est fait est si courbe qu’on ne peut rien y tailler de tout à fait droit »
          Kant (voir ici une explication de texte)

          On peut également s’attaquer à cette question par son versant ironique : si chacun est mû par un besoin de reconnaissance, qui le premier va reconnaître l’autre ?

          Sinon, je crois que vous savez que Axel Honneth a travaillé sur le principe de reconnaissance en philosophie, n’est-ce pas ? Voir ici : La lutte pour la reconnaissance dans la philosophie sociale d’Axel Honneth

          Pour revenir à la source de nos informations, cette semaine, j’ai écouté la synthèse d’Olivier Berruyer (voir ici, 45mn), qui rassemble des extraits d’interviews de nombre de ses invités

          J’ai écouté aussi la théorie de Gilbert ACHCAR (professeur en étude du développement et relations internationales, cliquer ici pour l’écouter)
          En s’inspirant de Norbert Elias, Gilbert Achcar défend l’idée que chaque civilisation génère son lot de barbarie.
          A posteriori, nous pourrions lui donner raison.
          Mais il nous faut précisément lui donner tort et montrer que nous pouvons faire autrement.
          En sciences humaines, et en philosophie, on peut finir par tout démontrer. La question qui se pose est bien celle de l’éthique en première instance, que l’on pose au principe de ses idées qui, elles-mêmes, doivent s’appuyer sur une anthropologie (ce qui fait vérité pour les êtres humains) et des philosophies-épistémiques (comme se construisent nos savoirs) ?

          Bon courage à vous.
          Ps : personne n’est branché par la formation d’Anda Fournel ? Vous pouvez lui écrire directement, si vous le souhaitez / anda.fournel@gmail.com
          Je suivais sa formation l’année passée à l’université de Grenoble. Là, il faut en profiter, c’est ouvert à tout le monde.

          #7668
          Rioche
          Participant

            Pour la réunion du lundi 16 décembre nous étions 8.
            Benoît nous a proposé cette célèbre citation de Marc Aurèle (empereur et philosophe stoïcien romain 121-180).
            « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »

            Lundi 6.1. Karin propose une introduction sur « le doute ».
            Faut-Il douter de tout ? Peut-on douter de tout ?

            #7673
            Rioche
            Participant

              Bonjour,

              Comme indiqué dans les messages précédents, le Nouveau Café Philo d’Annemasse en autogestion tiendra sa prochaine réunion LUNDI 6.1. à 19h à la brasserie l’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville, 74100 ANNEMASSE
              Karin nous propose une interrogation sur le doute :
              Faut-Il douter de tout ? Peut-on douter de tout ?

              À très bientôt.

               

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