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Ce que j’ai retenu :
Alors que 90 % des plus de 12 ans sont vaccinés, comment expliquer une recrudescence des cas de Covid-19 ?Certes, il y a la question des testés positifs asymptomatiques, et c’est avec ses chiffres que le gouvernement alerte les populations, conditionne les libertés et contraint à la vaccination. Mais l’une des argumentations clés de l’interview est celle-ci :
> Les traces de virus dans le nez d’une population asymptômatique est la preuve que celle-ci est immunisée. Le virus ne progresse pas davantage dans les voies respiratoires. Ce renversement interprétatif du positif asymptomatique change complètement la donne, et la réponse sanitaire qui doit lui être apportée. Alerté sur le chiffre des positifs est une double tromperie
1° car les chiffres vont dépendre de l’incitation des populations à se faire vacciner.
2° c’est le symptôme qui fait la maladie (et cela a toujours été ainsi avant les changements opérés par ce gouvernement. Ce ne sont pas les tests qui font la maladie, car tout le monde peut avoir du virus dans le nez (y compris des virus de peste), tandis que le corps est immunisé, et ne développe pas la maladie.
> Par ailleurs, il y a plusieurs niveaux d’immunisation, plusieurs réponses adaptatives, plusieurs lieux (muqueuses, organes, cellules), et qu’il est préférable de faire travailler notre immunité naturelle pour augmenter la réponse adaptative de chacun et plus loin, celle de l’immunité collective.Quelques éléments de connaissance pour aller plus loin.
Il y a 2 niveaux d’immunité.
1° L’immunité innée, qui est une protection de base.
2° Immunité adaptative, qui garde en mémoire, ses apprentissages
grâce à des lymphocites B et TLes B se forment après la primo-infection, et évoluent continuellement pour développer une capacité de neutralisation active et de longue durée.
Les B sont fonction de la durée et de la diversité (amplitude) de la protection.
Elles reconnaissent les variants
Toutefois, le niveau des anticorps baisse régulièrement à partir du 4ème mois, mais pas leur capacité de neutralisation.Les cellules B et T mémoires constituent un socle important de la protection qui suit une immunisation naturelle ou vaccinale. Ces cellules peuvent être circulantes, se localiser dans des organes lymphoïdes ( moelle osseuse, rate ou ganglions) ou se trouver résidentes dans des tissus comme les muqueuses(digestives, respiratoires, génitales). Leur présence est fondamentale pour une action rapide en cas de challenges ultérieurs avec les pathogènes identiques, variants ou « relatifs ». Les muqueuses constituent un lieu incontournable pour assurer la protection immunitaire à long-terme.
Une question à laquelle il est encore difficile de répondre est de savoir si la vaccination à SARS2 induit ou non une réponse B mucosale. Celle-ci induit des anticorps trouvés dans la salive et le lait maternel, mais on ne sait pas d’où proviennent ces anticorps (produits localement ou non) ni combien de temps ils persistent
Fin de ma prise de notes, lien vers la vidéo pour vous faire votre propre idée.L’argument de l’immunité collective est repris par de nombreux spécialistes… Et, aujourd’hui (22.12.2021), l’Afrique du Sud, après un mois d’infection Omicron, et une baisse considérable des hospitalisations, choisit de lever les alertes. Voir ici la news de France 24 en 2,50mn du 22.12.2021
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Déclaration de principe du Groupe d’action contre la gestion covid du gouvernement sur Telegram, en libre accès ici (pdf).
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