Cafephilos Forums Les cafés philo Dialogues philosophiques du collège St. Pierre Pourquoi les personnes victimes d’actes violents ont-elles la plupart du temps du mal à quitter leur conjoint ? Synthèse réalisée par Dounia et Estelle – 6GF – séance du 18 10

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    Golinvaux Elisabeth
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      1. Qu’est-ce qu’un acte violent? Ou commence la violence?

      Tout d’abord, pour certaines personnes, la violence est automatiquement associée à cette valeur que nos parents nous inculquent depuis notre plus jeune âge qui n’est autre que le respect d’autrui. En effet, à partir du moment où nous manquons de respect, nous sommes dans une forme de violence car l’irrespect pousse à avoir des propos blessants.

      Néanmoins, pour certains, nous avons le droit de manquer de respect aux personnes qui ont réalisé une atrocité ou un crime. Par exemple, si nous respectons Marc Dutroux, nous sommes d’accord avec ses actes. D’autres, pensent que les actes ne sont pas la personne et qu’elle mériterait tout de même du respect car sinon cela serait se rabaisser à son niveau. Certains disent qu’il faut accorder du respect à tout le monde afin de pouvoir vivre tous ensemble.

      Ensuite, dans certains domaines la violence est inévitable, prenons pour exemple le domaine sportif plus particulièrement, la boxe. Un boxeur fait preuve de violence en frappant son adversaire sans pour autant lui manquer de respect.

      Pour finir, il existe deux types d’actes violents : conscients et inconscients. Quand nous sommes conscient de notre acte, nous avons l’intention de blesser autrui alors que si nous sommes inconscient, nous n’avons pas prévu de faire du mal à la personne qui nous aime.

      2. « Quand je ne respecte pas mes promesses, je suis violent ».

      Pour commencer, cela dépend du type de promesse et de l’importance de cette dernière. Par exemple, promettre fidélité est une promesse importante dans un couple parce que tromper son partenaire peut lui faire du mal. Il s’agit donc d’une forme de violence car celle-ci commence quand nous faisons du mal à autrui en le blessant profondément.

      3. La blessure

      Le mal est associé à la blessure et inversement. En effet, quand nous sommes blessés physiquement ou psychologiquement, nous avons automatiquement mal. Nous sommes blessés quand une personne qui a énormément de valeur à nos yeux, nous fait du mal. Il existe plusieurs étapes et degrés de blessures. Déterminer le degré de violence est très subjectif, c’est vraiment personnel.

      4. Pourquoi les personnes victimes d’actes violents ont-elles la plupart du temps du mal à quitter leur conjoint ?

      Normalement l’amour ne connait pas de violence cependant des milliers d’individus qui aiment sont victimes d’actes violents.
      Certaines personnes victimes de violence préfèrent nier la violence qu’elles vivent par honte, ou par peur de connaitre encore pire ou pour rester dans un idéal rêvé ; il s’agit alors d’un véritable déni.
      Elles peuvent aussi accepter la violence qu’elle connaisse quotidiennement parce qu’elles ont peur des représailles, de manquer d’argent, de perdre – leurs enfants, leur appartement –, de l’inconnu, de la solitude, de ne plus avoir la force de se battre, de retomber dans les mêmes erreurs ou de ne plus connaitre l’amour.

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