René, habitant à Annemasse. On dit de Siddhârta, celui qui devint le Bouddha, qu’il découvrit la souffrance en sortant de son palais. Il tomba nez à nez avec un vieillard, un malade et un mort qu’on emmenait au bûcher. De mon côté, la souffrance, ou du moins, une sorte de mal à vivre m’a toujours un peu saisi les tripes, si bien que la psychologie fût l’un de mes centres d’intérêt. Les religions, les philosophies orientales ont eu ma faveur quelques temps, les systèmes de penser du monde occidental aussi. Mais, quelles que soient ses façons de chercher, il semble bien que l’on soit tenu de construire sa propre cohérence pour pouvoir se tenir debout : cohérence vis-à-vis de soi, cohérence à l’égard d’autrui et de nos manières de faire société, cohérence qu’il nous faut également mettre en rapport avec la pensée des grands auteurs et des savants.