Que penser du variant Omicron ? Peut-on déjà en penser quelque chose ? Pr. Fantini. Biologie moléculaire.

[René]

Tout est dit dans l’image ci-dessous. On y voit le résumé de l’analyse du chercheur en biologie moléculaire, le Pr. Jacques Fantini

Une prise de notes
Une analyse détaillée de la protéine Spike du variant Omicron suggère que cette avalanche de mutations n’obéit à aucune logique de sélection, mais plutôt à une absence de contrôle immunologique (patient immunodéprimé ?) et/ou à des traitements antiviraux pouvant favoriser l’apparition de mutations.

Commentaire personnel
Bien entendu, nous nous situons toujours dans le registre de l’hypothèse, et celle-ci est documentée par le Pr Fantini (entre autres). L’approche biologique documentée ne se base pas sur un modèle épidémique « virtuel » et délirant, comme celui de la grippe ou celui de Niel Ferguson pour la Covid. En effet, ces modèles de type exponentiel n’existent pas pour les infections respiratoires, ils n’ont jamais été observés. Les pics d’infections respiratoires sont toujours « momentanés », et suivis de quelques vagues (une houle ici et là). De fait, s’inspirer de modèles inadaptés et les prendre pour la réalité conduit à des décisions contre-productives pour faire face à l’émergence d’épidémies respiratoires.

Rappel : selon la théorie darwinienne, plus un virus respiratoire se montre virulent, moins il se diffuse, car les hôtes meurent tôt (très rapidement). Il y a donc une équation entre la virulence et la contagiosité. Plus le virus est contagieux, moins il doit être virulent pour continuer à se propager.
Dans le cas du Sars-Cov-2, son type de mutation est désorganisé, il n’obéit à aucune logique de sélection. Il poursuit ses mutations au gré des opportunités, notamment de celles que nous créons (les êtres humains) par des barrières spécifiques (vaccins, traitements), d’où la prudence à observer pour ne pas générer des « recombinaisons » (avec d’autres virus) ou pour ne pas encourager une résistance trop spécifique du virus (en s’adaptant à un vaccin trop nouveau et injecté à des milliards d’individus.)

En savoir plus ? La présentation hyper technique du Pr Fantini. Vers la mn 45 (lien calé ici) il parle de Singapour, qui est quasiment vacciné à 100 %, mais où l’épidémie repart, alors que c’est une ile. C’est la question de la fonction « facilitante » de la spike, et que reproduit le vaccin. En bref, ça rejoint ce que dit le chercheur, Jean-Marc Sababier. Le risque de créer une sur adaptation du virus est plus que probable.

Sinon, ici, l’avis du 03.12.2021 de l’OMS (vidéo de 1mn)

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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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