Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Pensées critiques, anti-covid et anti conspirationnistes de la gestion du Covid. › Que peut-on dire de la 5ème vague ? Rapport ATIH de Pierre Chaillot. Que peut-on dire du taux d’activité hospitalière, alors que le gouvernement affole à nouveau le pays ?
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2 décembre 2021 à 16h15 #6147Schéma tiré de l’article : « Vague, fais-moi peur ». Ex site du Dr. Gérard Maudrux.
Retrouver l’original ici, sur Covid factuelMa prise de notes
La courbe verte des décès attendus est établie à partir des moyennes quotidiennes de 2015 à 2019 et sur la pyramide des âges de chaque année.Pour la période concernée par le Covid-19. En rouge le nombre de décès « Covid » enregistrés à l’hôpital rapportés par Santé Publique France. En bleu, les décès « toutes causes ».
Observations
– les 10 premières semaines de 2020 ont été particulièrement clémentes, on observe une sous-mortalité)
– deux périodes, du 15 mars à fin avril, puis de début octobre à fin décembre 2020, dépassent largement ce qui était attendu, bien que la moyenne lissée sur l’année ne montre aucune surmortalité. Mais comment expliquer ce dépassement ?Interpréter les courbes, deux grandes options :
Les explications proposées dans le débat public divergent : pour les autorités, c’est la preuve de la dangerosité du virus venu de Wuhan, capable de tuer beaucoup de monde et d’induire des taux de mortalité élevés ;
> Pour d’autres, cela s’explique surtout par les mesures de politique sanitaire imposées aux Français, avec notamment l’arrêt des soins pour toutes les infections respiratoires aiguës à partir de mars 2020, y compris lors de l’hiver 2020-2021.> Comment se forger un avis entre l’interprétation du gouvernement et celle venant d’autres propositions ?
En comparant, par exemple, les courbes de décès selon les âges et en observant la crête des vagues. Schéma ci-dessous.
> La 4ème vague d’étiquettes “Covid” a brièvement atteint la moyenne de 100 décès par jour en août 2021, à une époque où mouraient environ 1600 personnes par jour en France.
> Comme depuis le début de la crise du Covid, les décès en-dessous de 50 ans y sont à peu près invisibles.
> Dans ce que les médias nomment “5ème vague”, et à la suite d’annonces qui alertaient sur des hausses inhabituelles, le nombre de décès a été corrigé à la baisse.
Comme d’habitude, on note l’exagération des médias conjointe à celle du gouvernement. On peut voir ici, en 5mn, le résumé de Martin Blachier, mn 54 qui, aujourd’hui, dénonce cet affolement.Suite du message ci-dessous, l’hypothèse de Pierre Chaillot. (Décoder l’eco). Comment distinguer les causes des effets ? Les mesures du gouvernement protègent-elles les populations ou aggravent-elles les conséquences de l’épidémie ?
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Lien vers notre forum anti-covid, anti complotisme ici.
> Déclaration de principe pour une dispute saine sur le group Telegram à propos de la gestion Covid du gouvernement. En accès libre ici (pdf)
> Déclaration de principe du Groupe d’action contre la gestion covid du gouvernement sur Telegram, en libre accès ici (pdf).2 décembre 2021 à 18h24 #6148L’hypothèse de Pierre Chaillot. (Décoder l’eco). Distinguer les causes des effets : Sont-ce les mesures du gouvernement qui tuent ou est-ce le virus ?En principe, les causes précèdent les effets. Cela dit, dans une situation multifactorielle, il importe de discerner entre plusieurs causes, les effets les plus probables des causes les plus immédiates (les causes efficientes, dirait Aristote)
Selon Pierre Chaillot (Décoder l’Eco) (voir ici, sur Bon Sens), à la lumière de sa synthèse dernière, novembre 2021, tout semble s’éclairer.
Outre l’annonce quotidienne des morts, tous étiquetés « Covid » sans distinction des autres causes de mortalité, et qui induit en erreur notre sentiment du nombre élevé de morts (l’équivalent d’un Air Bus par jour au plus fort de la crise – alors que meurent chaque jour 1600 à 2000 personnes selon les saisons), ci-dessous, un ensemble de causes possibles qui expliqueraient les pics de surmortalité, selon Pierre Chaillot.
> l’arrêt des soins, leur déprogrammation (notamment pour les cancers et maladies cardiovasculaires qui représentent les 1ères causes de la mortalité dans les pays industrialisés),
> l’interdiction faite à la médecine de ville de prescrire (plus aucun traitement, y compris les anti-bactériens, qui ne sont pas vendus = ce qui signale une défaut de soin majeur)
> la demande des autorités d’attendre chez soi que tout s’aggrave si l’on a des symptômes,
> Les pics de mortalité observés dès l’entrée en hopital (car les gens attendaient que tout s’aggravent). Ce qui faisait croire que la Covid était fulgurante, alors qu’elle se développe en plusieurs jours/étapes (stade viral, stade respiratoire, stade citokinique, stade bactérien, stade d’entrée en complication)
> la prescription du Rivotril (libéralisation par décrèt de la prescription du sédatif, normalement réservé à la sédation profonde, et déconseillé lors de détresse respiratoire. )
> les clusters favorisés par le confinement des populations dans leurs immeubles/quartiers (resté chez soi)
> le manque d’équipement des hôpitaux,
Tout cela participe à la surmortalité apparente que nous vendent les médias et le gouvernement, à qui l’on peut également reprocher de ne pas avoir su mobiliser les bonnes volontés pourtant disponibles : les industries, les vétérinaires, les cliniques privées, les universités, en bref, l’ensemble des compétences du pays pour parer qui aux masques, aux tests, à la recherche, à des aides logistiques, au service à la personne, etc. Le gouvernement ne s’est appuyé que sur ses comités réduits retranchés derrière un conseil de défense.L’un des schémas de la démonstration de Pierre Chaillot.
Observons que la baisse de prescription des antibiotiques s’est poursuivit toute l »année 2020, au motif qu’ils ne soignent pas la covid, niant qu’on ne meurt pas du virus, mais des éventuelles complications bactériennes (surinfections) qui s’ensuivent.Le pic de vente du Rivotril lors de la vague 1. Reste à voir dans quels hôpitaux il a été prescrit en masse.
Le Rivotril n’est prescrit normalement qu’avec beaucoup de réserve (sous ordonnance sécurisée et hors AMM). Il est utilisé pour entrainer la sédation profonde dans les dernières phases de soins palliatifs> Comment distinguer les causes différentes derrières des annonces générales ?
1° Le nombre de décédés d’une région et d’un pays à l’autre indique à la fois les foyers épidémiques mais aussi la diversité des prises en charges politiques de la crise sanitaire. La pandémie n’est pas avérée. Elle concerne 9 pays sur 35. En France, la mortalité par département montre que la région parisienne a connu une surmortalité, mais pas en Aquitaine, le décalage est identique pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais, pourtant voisins.
2° On observe ainsi que tous les pays qui ont appliqué des mesures, semblent avoir provoqué un surmortalité, à tout le moins, des pics de surmortalité. En effet, cette dernière survient à la suite des décisions prises. Ce n’est donc pas, un constat d’élévation du nombre de décès qui entraine des mesures de restriction, mais l’inverse, on applique des mesures (le soin devient interdit, impossible) et les gens meurent, en particulier les plus fragiles. Si les causes précèdent les effets, alors ce sont les mesures prises qui sont à l’origine des pics de mortalité… à l’occasion d’une syndémie, et non pas d’une pandémie.La charge contre le gouvernement est « violente » n’est-ce pas ? Mais l’accusation qu’elle porte n’est pas infondée. Qu’attend le gouvernement pour demander une enquête et se montrer plus prudent, plus ouvert dans des prises de décision qui se rapportent à la santé publique ? Si sa conscience est claire, ses choix rationnels et justifiés, pourquoi se protège-t-il toujours derrière le secret défense ? Pourquoi ne change-t-il pas ses modalités de prise de décision en les ouvrant, par exemple, à différents comités d’experts indépendants, à des universités ?
Autre angle de vue, on peut écouter les observations du Pr. André Grimaldi, à l’AP-HP (Hôpitaux de Paris) Il rend compte de l’évolution de la gestion de l’hôpital public depuis 30 ans. (Entretien avec Blast info, durée 30mn, cliquer ici) La politique de santé du gouvernement peut-être considérée comme « criminelle » dans la mesure où elle a pour conséquence une baisse de qualité dans la prise en charge des maladies et qui s’accompagne d’une baisse générale de l’espérance de vie.
Enfin, sur un mode comique, le média « Le Juste Milieu » rappelle les mesures prises par Jean Castex, par rapport à la gestion des hôpitaux. Voir ici.
Ci-dessous, la suite de l’analyse de Pierre Chaillot concernant le taux d’activité hospitalière.
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Déclaration de principe du Groupe d’action contre la gestion covid du gouvernement sur Telegram, en libre accès ici (pdf).3 décembre 2021 à 17h21 #6149Pierre Chaillot analyse l’activité hospitalière à partir des deux rapports de l’ATIH
(Agence technique de l’information sur l’hospitalisation)
Ma prise de notes associée à quelques schémas de la présentation de Pierre Chaillot :
Ci-dessous, on observe que le niveau d’activité hospitalière consacré à la Covid varie entre 2,2% pour le maximum et 0,4% pour le minimum selon les régions. La moyenne de toutes les régions de France n’atteint que 1,3%. Comme le montre le graphique ci-dessous, la baisse d’activité hospitalière s’observe sur toute l’année dans toutes les régions de France.
La raison de cette baisse d’activité hospitalière s’explique par la demande du gouvernement de ne pas traiter, ou seulement en cas d’urgence, et de reporter toutes les autres causes de soin. De fait, les gens sont morts dans les Ehpad, à domicile et finalement, en arrivant trop tard à l’hôpitalCela dit, les soins critiques, eux, ont certainement été débordés ?
Non, les soins critiques n’ont pas été débordés, quoique ponctuellement, comme toutes les années précédentes (gestion à flux tendu de ce secteur). Les soins critiques qui comprennent les réanimations, les soins continus et les soins intensifs ont connu également une baisse d’activité par rapport à l’année 2019.L’apparente augmentation des soins critiques est due à la requalification de lits d’urgence tranformés pour la Covid en lits de réanimation. Le problème étant que les lits de réanimation ont été sous occupés, comme l’a révélé la Cour des Comptes. Voir schéma ci-dessous.
La vidéo explicative de la gestion des lits de soins critiques est ici (durée 22mn)Finalement, toute cause d’hospitalisation confondue (avec et sans covid), la baisse d’activité hospitalière varie de moins 10 à moins 13,30%.
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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> Notre proposition de débat contradictoire. On attend toujours des volontaires.10 décembre 2021 à 18h00 #6153Pour conforter la démonstration de Pierre Chaillot, Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), auditionné ce 9 décembre 2021 au Sénat par la commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France.
– La France, le seul pays à avoir fermé des lits en période épidémique.
– La covid attrapée par les soignants n’a pas été reconnue comme maladie professionnelle.
– + une prime Segur ridicule et inégalement répartie.
Cliquer ici. Durée 1.49mn————————
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