Cafephilos › Forums › Les cafés philo › Les sujets du café philo d’Annemasse › Questions autour du syndrome du nid vide avec Marie-José d’Astrée, auteure de « Le nid vide, récit d’un mal de mère » Sujet du 25.08.2014 + Restitution de quelques questions.
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19 août 2014 à 19h17 #5066
Chers-es amis-es, chers-es philosophes,
Nous n’invitons pas habituellement d’auteur pour nos débats, car en tant que café philo, nous privilégions le questionnement des idées sans figure d’autorité attitrée. C’est ce principe qui invite chacun à proposer ses réflexions, son questionnement, et ainsi , suivre une ligne argumentative qui s’élabore en même temps que le sujet se développe. En fin de séance, chacun peut alors s’interroger sur la manière dont il a contribué à nourrir le débat, sur les idées qu’il y a apportées. Bref, que l’on soit un participant loquace ou discret, chacun comprend intuitivement ce qu’implique un débat que l’on construit dans le cadre d’un groupe ouvert à tous, et nul ne peut dire à l’avance quel fil conducteur la discussion déroulera. Bienvenue à tous.
Pour information, nos règles de fonctionnement sont postées ici.
Exceptionnellement, ce lundi 25, et pour notre plus grand plaisir, nous accueillons Marie-José d’Astrée, fidèle participante durant les premières années du café philo d’Annemasse, et auteure de « Le nid vide ». Récit d’un mal de mère, et petit guide pour parents esseulés. La procédure du débat sera donc adaptée pour cet évènement.Procédure du débat :
10 mn de présentation par Marie-José de son ouvrage, 15 min de questions-réponses libres entre les participants et Marie-José.
Puis nous nous mettrons d’accord sur une question qui définira la thématique philosophique de la soirée.
– Merci de visiter le site du livre de Marie-José d’Astrée ici.
– Vous pouvez également écouter une interview ici (sur la RTS)
Questions ou thématiques proposées en attendant :
– « Du syndrome du nid vide à celui de la liberté vide », la confrontation au vide est-elle une des conditions de l’existence de la vie humaine ?
– A la fin d’une carrière de « maman » nous faut-il devenir quelqu’un d’autre pour poursuivre sa vie ?
– Peut-on se transformer soi-même ?A votre tour de formuler vos propositions ci-dessous, ou à la suite de la présentation de Marie-José lundi 25.08.2014. Merci à vous.
27 août 2014 à 14h39 #5075Merci Marie-José pour la présentation de ton livre, et pour les questions qu’il a soulevées, en voici quelques unes ci-dessous :
– Comment exister entre plusieurs rôles : bonne épouse, bonne mère, bonne copine, bonne grand-mère ?
– Comment s’adapter à nos différents rôles, à leurs évolutions, et à l’évolution de la société ?
– Sommes-nous armés pour nous adapter à ces changements familiaux et sociétaux ?
– Notre éducation nous prépare-t-elle à ce qui nous attend ? C’est-à-dire à l’inconnu.
– Par rapport à la notion de « dette de vie » connue en psychanalyse : Les relations que nous construisons nous engagent-elles à des dettes ? (A rendre compte de promesses que nous nous formulons intérieurement, et plus ou moins inconsciemment ?)
– Nous ressentons le vide à chaque fois qu’il y a des changements dans nos vies (les décès, les divorces, les déménagements…). Comment nous réorganisons-nous face aux changements de notre vie ?
– La distance qui intervient dans les relations peut-elle permettre de se retrouver soi-même dans un premier temps puis, dans un second temps, de se rencontrer véritablement après avoir acquis davantage de maturité ?
– Comment coordonner le temps du vécu (le présent et l’expérience du moment) et les prises de conscience, le changement que peut entraîner ce vécu ? Le rythme de l’évolution est nécessairement différent pour les membres du couple, et pour la famille dans son ensemble. Les prises de conscience, les étapes du grandir tendent à désynchroniser le couple, la famille. Chacun peut avoir besoin de vivre son expérience en dehors du cadre de sa famille.
– Qu’est-ce que la parentalité ?
– En quoi le fait de rattacher son vécu à une expression du langage courant (le syndrome du vide) permet-il de mieux le vivre ?
– Le vide que nous découvrons dans notre intériorité est-il le même pour tous, au motif qu’il en porte le même nom ? -
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