Cafephilos Forums Les cafés philo le jardin de la pensée Religion et idéal du culte libre et éclairé :

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    gerl
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      mtaphysiquesurDieu3.rtf

      Ma métaphysique

       »L’être humain gagne au moins en noblesse en ce que son esprit est conscient de quelque chose tiré de son existence alors que son être en tant qu’ existence est parti de rien et qu’il reviendra vers rien . »
      Damien Gerl vers Baruch Spinoza via Jean-Paul Sartre et Blaise Pascal

      Religion et idéal du culte libre et éclairé :
      La religion sans conscience et sans science est néfaste, a fortiori qu’elle est liée à une soumission et qu’elle engendre les interdits. La notion de pouvoir d’un culte religieux est obscène ; et de plus contraire à la pureté de l’être et de son âme. Raisonnons sur un point : par essence, Dieu est absolu. En cela , les voies sont impénétrables. Et comme l’affirme, Blaise Pascal , rien ne peut se déduire de Dieu. L’histoire des prophètes n’est qu’une illusion imputable aux sophismes et apologies faussées et non fondées . Nous pourrions au moins dire que nous , êtres libres égaux dans un état de droit, sommes notre propre prophète , nous sommes tous témoins de l’Humanité . La religion pourrait fort bien ne pas être autre chose qu’une chose personnelle de quelque manière que ce soit pour se retrouver en paix avec soi-même et avec autrui. En toute liberté. Cela peut fort bien se faire sous forme de divertissement et/ou d’activités de tous les jours . Et cela suffit bien pour cultiver sa foi qui se définit de la même manière. La notion de Dieu , encore une fois , pourrait se réduire au champ divin dans lequel chacun cultive son jardin. Voyons les choses telles qu’elles sont avec finesse et acceptons avec sagesse et modestie ce à quoi Blaise Pascal nous initie. Par ailleurs , conformément au caractère absolu du continuum divin , il nous invite à ne point tout comprendre et à prier en toute quiétude.

      De là, nous avons une mérite à éclaircir certains aspects de la religion. Car, elle est sujette à des principes rigoureux et erronés dont les lois ont tendance à formater l’esprit humain sensible dont son caractère subjectif est à prendre en compte , puisque la religion demande une certaine discipline sur le plan technique, tout comme une pratique méditative telle le yoga ou tout simplement les postures du Bouddha, par ailleurs . D’où un changement plus radical sous forme d’une position davantage philosophique et/ou sous forme de réflexions personnelles qui soient à son propre niveau , en cela sans en imposer aucune , sinon une référence de base afin de guider l’Homme dans la simplicité . Depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance, avant de trouver un ordre nouveau , tant de luttes acharnées sans fin et sans merci ont été menées à la recherche d’un idéal religieux , l’histoire de l’Humanité se voit imposer une entité d’une stabilité apparente , un courant à connotation universaliste et existentialiste est né : le jansénisme.
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      Intervient ici là une nouvelle époque des Lumières aux modalités et à tendance cartésienne qui dénote une caractéristique d’une tendance à une démarche davantage basée sur la subjectivité que par une Rationalité véritable, par Nature de l’être. De nombreux philosophes comme Montesquieu, Voltaire, Rousseau , Diderot , Descartes se sont efforcés à unifier les deux principes humains fondamentaux à savoir les principes spirituel et intellectuel visant à rationaliser l’esprit humain d’une manière la plus efficiente possible , en replaçant et en recentrant l’être humain le plus proche possible des causes humaines véritables. Et de chercher à établir et à stabiliser autant que possible le rapport harmonieux entre rationalité et spiritualité de l’être humain. D’une façon générale , l’enjeu principal de la philosophie a été de soulever les problématiques liées à la Religion , notamment liées aux apologies qui formatent l’esprit humain plutôt que de chercher à pratiquer une religion définie comme une base du type laïque davantage basée sur la réflexion méditative personnalisée tout en se rendant utile aux vraies causes humaines .
      ———–> Réflexions et traités de Baruch Spinoza
      traités de Baruch Spinoza : l’Ethique et le traité théorico-politicus

      ———–> l’homme est le créateur de ses propres valeurs.(Jean-Paul Sartre)

      Toute religion est strictement personnelle et nul ne saurait , ni s’en accaparer, ni s’y soumettre de quelque forme que ce soit. Seul le vrai culte de recueillement véritable n’est qu’autre qu’un lieu exempt de dogmes idéalistes à tel point que l’on ne s’y retrouve plus . Méditons cela avec Baruch Spinoza dans son traité ‘théorico-politicus’ (……).Ce bel édifice est érigé aussi humblement que ton coeur qui résonne d’autant que tu raisonnes avec clarté et avec intelligence véritable pour exercer sa foi . Point n’est nécessaire de détenir un savoir encyclopédique. Faisons appel au bon sens et à la logique. En cela , ton Amour véritable ami de ta vie , est bien là pour te guider et t’ouvrir en toute humilité et sincérité sur le monde. Ton coeur est ton propre confesseur tout en usant les bienfaits de la Raison. Saisis en toi à tout moment opportun les qualités acquises sur ton chemin de croix qui t’achemine vers le vrai Bonheur, en ce que je crois comprendre de la part d’Epictète .
      —–> l’homme est le créateur de ses propres valeurs. (Sartre)

       »Ma souffrance dans sa forme aiguë, c’est aussi par exemple , vague à l’âme, de voir mon ami avec qui je liais une amitié si profonde se séparer de moi et de croire qu’il est a priori véritablement insensible. Mais ma souffrance là s’atténue d’autant que je saisis une opportunité de comprendre en quoi la Raison me donne une occasion de me faire véritablement raison que tout échec apparent est le fruit de notre expérience positive afin de progresser dans notre vie. Et de plus méditer davantage que l’Amour divin a en réalité, pour vertu une compréhension systémique du monde. En conséquence, j’en saisis tout le sens de ce que la Raison nous donne en contrepartie, sur la base de sa puissance dialectique . »
      Damien Gerl via Hegel vers Blaise Pascal

      Or le vrai Bonheur ne s’improvise pas à lui seul. A toi aussi de le guider en écoutant ton propre coeur et le sien afin de vous former en duo une véritable relation de raison . Toute erreur de jugement ou autre en toute connaissance de cause, est ta propre expérience de vie dont la confession vise à embellir ton âme autant que faire se peut. C’est donc cela l’intelligence véritable et pertinente de ton esprit éclairé ; Tu pourras donc agir en éclaireur en commençant par prendre soin de son soi dont tu sauras y ôter dans la mesure du possible, tout ce qui prête à toute vanité négative en tant que telle, afin de poursuivre sereinement ton propre chemin de croix selon ta propre religion qui est ton seul propre guide.
      Damien Gerl par la grâce de Baruch Spinoza

      Ma prière au bord de la mer…

      Depuis le belvédère je regarde la mer
      S’étalant jusqu’à l’horizon si enivrant,
      Ses vagues qui me bercent, sans point se lasser
      Quel rêve exaltant!

      L’eau coule d’une source, telle une sainte mère
      Des montagnes , voyageant jusqu’ à la mer
      En sillonnant les paysages pleins de beauté
      Dont le charme me fait sursauter,

      En suivant les vallées radieuses,
      Epouse ses méandres délicieux
      Afin de rejoindre la mer , avant de se fondre
      Vers l’infini à l’horizon

      Avant que le Dieu brillant
      Si chaleureux et souriant,
      L’emporte par sublimation
      Dans son firmament compatissant.

      On put la voir réapparaître
      Près d’un nuage au coton si doux
      Où dormant en paix, les êtres,
      Nos chers disparus , en apparence ! ,

      Veillent sur nous avec affection
      Tout en nous arrosant de cette Merveille si chère
      Du monde qui alimentera , avec attention
      A nouveau nos sources afin de nous ressourcer.

      Tant bercé par la mer
      Tantôt si grâcieusement,
      Tantôt si énergiquement
      Que je succombe au charme

      De ses ondes agréables
      Et envoûtantes
      Aux mouvements incessants
      Mais tellement émouvants !
      Damien Gerl

      Imaginons à présent d’entamer un voyage imaginaire , une odyssée de ma fiction métaphysique comme thème l’existentialisme .C’est une épopée pédagogique qui nous mène vers une sagesse absolue qui consiste à relater notre retour au jardin d’Eden, après avoir tenté de consommer le fruit interdit par le passé. Par ‘interdit’ on entend par prendre le risque d’être condamné à être libres dans un pays conçu par nous-mêmes de notre propre gré.
      « Je fais allusion à une métaphore extrêmement frappante du jardin d’Eden représentant l’arbre au fruit défendu. Par conséquent au fruit qui représente le mal, ici la pomme dont le nom traditionnel dérive du latin ‘malum’ , qui consiste de manger la pomme. Faisant ainsi, nous sommes condamnés à vivre et survivre par nous-mêmes . Donc nous avons choisi d’être condamné à être libre , alors que nous aurions eu bien fait de ne rien faire du tout , en se contentant du Paradis absolu… »
      Damien Gerl [/i]

      Comme une douceur…

      L’eusses tu cru mon cher ami,
      Que de duels dans mes songes
      Oui sans user de mensonges
      Mon âme sereine est digne du jardin fleuri.

      Oui, j’ai fait un rêve bien exaltant
      Mon épée fut mon sourire.
      Mon bon prince charmant ,
      Mon ami soleil retenant mon ire.

      En effet, sur ma route bordée
      De pâquerettes bleues, jaunes et vert d’eau,
      Mon soleil, grâce aussi à ce bel oiseau
      chantant sur ce beau glaïeul plein de rosée,

      Me prévient du danger imminent.
      A mes côtés, mon bon soleil souriant
      M’invite à m’apprêter à bien me défendre
      Contre mon ennemi sans le pourfendre .

      Sans faillir face à mon adversaire
      Faisant dépérir sa lame de fer
      Mais le voilà déjà las de me poindre.
      Mon sourire , d’une violence moindre ,

      Détient toute sa force persuasive,
      Telle une véritable arme passive.
      Une union de mon soleil , mon messie
      Et de mon sourire est mon ahimsa de vie.
      Damien Gerl

      #5919
      gerl
      Participant

        La puissance
        de l’Amour de Dieu

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        Bien que nous ne puissions définir complètement Dieu dans toute son intégralité, nous pourrions au moins tirer en noblesse quelque chose qui émane en Nous-mêmes : Dieu et l’Amour . L’Amour est un sentiment naturel , ce qui va de soi. Mais l’Amour , celui qui est défini comme véritable et comme infiniment plus grand , ce qui correspond à ce que nous attribuons de Dieu , celui-là est hautement plus difficilement définissable ; par exemple cet Amour a pour capacité d’une charité suprême, au delà de notre mesure de comprendre l’intolérable. Car Dieu est un être absolu et considéré comme un être qui ne peut être comparé qu’à lui-même. Il est une seule substance incomparable et par essence considéré comme un être insondable ; mais nous avons conscience de notre idée , celle de Dieu. Peu importe de nous savoir qu’il est , autant comment il est , notre conscience au plus profond de Nous-mêmes , est de savoir que notre prise de conscience est de ne point tout comprendre , référons-nous à ce que Blaise Pascal nous dit , je cite de sa part :

         »Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point »
        Blaise Pascal 17ème

        Or la puissance infinie de Dieu nous est inaccessible mais qui va dans le sens de notre intuition , une intuition qui nous invite à comprendre et/ou appréhender tout le sens de la démarche d’une religion sous ses formes diversifiées. L’être humain a ainsi constitué les deux testaments et bien plus précédemment la mythologie grecque en l’occurrence. En ce qui me concerne, la véritable religion , en me référant à mon texte intitulé « Religion et l’idéal du culte libre et éclairé » dans ma métaphysique sur Dieu (Ma métaphysique systémique divine) ,devrait être libre de toute dogmatisme et de toute apologie ; d’autant plus que nous ne connaissons rien de lui. Sur ce point, je me cite à nouveau :

         »Considérons que Dieu soit un champ divin qui dépende ou non des apologies . Autant il est un être absolu , autant nous ne connaissons rien de lui. C’est ce qui fait qu’autant il soit suprême , autant nous philosophions avec raison . »

        La puissance est celle de reconnaître en Dieu en ce que nous sommes tels quels , toute notre capacité intuitive est de de développer notre Amour le plus possible , jusqu’à ce que nos limites nous fassent comprendre que nous, en tant qu’être humain , que nous ne pouvons égaler Dieu dans toute sa puissance divine de son Amour absolu. C’est tout autant que notre raison que notre Sagesse de nous fier en notre foi de vivre en toute quiétude et avec raison et avec philosophie , ce dont je crois de Baruch Spinoza ; c’est tout notre art d’être nous mêmes , de côtoyer nos prochains tout en cultivant notre esprit d’universalité, autant que cela est possible, pour cultiver notre véritable foi , exempte de toute formes de prosélytisme et d’apologies. C’est Dieu, tout simplement , sans en savoir plus, une idée et/ou une image propre à chacun de Nous , nous en tant qu’êtres de la création de notre univers , nous issus de la matière qui évolue avec nous. C’est cette puissance de son caractère divin et du continuum divin que nous ayons à cultiver une culture propre à chacun de Nous, sans discernement et sans discriminations sous quelque forme que ce soit.

        Je me cite :

         »Nous avons malgré tout tout à gagner en noblesse ce à quoi notre souffrance nous mène à mesurer toute la puissance de Dieu. Telle est ma position philosophique de comprendre en contrepartie en quoi consiste toute la misère ou l’angoisse métaphysique de l’être humain qui , s’il en croit en toute la puissance de Dieu , chercher et à exploiter, sur la base de la puissance dialectique de notre raison dans la mesure du possible , au moins toute la vertu d’une charité véritable qui le mène à l’Amour véritable. »

        #5922
        gerl
        Participant
          Ma petite pensée

          Je me cite :

          « En partant de poussière et en y redevenant , sachant qu’en outre , avoir été une brindille si frêle ,tout le grain charitable que j’aurai moulu fut juste , et tout le grain que mon amour aura apporté fut fort . »

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