Cafephilos Forums Les cafés philo Les sujets du café philo d’Annemasse Sujet libre ce lundi 05.06.2023 + compte rendu : L’autre comme condition de soi et d’accomplissement, ou comme empêchement ? (Yves Clot, Vygotski, énaction)

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Auteur
    Messages
  • #6667
    René
    Maître des clés
      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      chez Maitre Kanter, place de l’Hotel de Ville. 74100 ANNEMASSE

      Ce lundi 05/06/2023, le sujet sera choisi parmi les questions proposées par les participants

      Par un vote ou un échange ouvert, on retient la question qui semble motiver l’attention des participants présents.
      – On cherche à dégager les enjeux de la question : en quoi il y a problème (sur un plan existentiel, relationnel, social, politique) et on interroge les dimensions de vérité et d’éthique que nos propositions soulèvent. C’est là où on commence à philosopher vraiment.
      – De fait, nous faisons philosophie par une capacité à mener une enquête, et par celle à questionner les raisons et les références par lesquelles on pense. (Quelques éléments d’explications sur la philo dans les cafés philo, ici)

      – Nous avons remarqué que, lorsque des participants s’impliquaient dans les questions qu’ils posaient et, parfois, lorsqu’ils avaient sous le coude, une citation, un témoignage de ce qui les avait interpelés dans la semaine, ou une question à laquelle ils pensaient déjà, que ce contexte facilitait parfois la prise de décision du sujet retenu.
      – Apprendre à réfléchir ensemble pour dégager un problème et formuler une question s’inscrit dans une démarche première en philosophie.
      – La formule traditionnelle des cafés philo où un participant souhaite préparer une question avec quelques ressources est toujours ouverte, il suffit de l’inscrire dans l’agenda et de l’introduire en une poignée de minutes le jour venu.
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      Le compte rendu du sujet de la semaine passée en ligne Peut-on être contre la liberté de l’artiste ? Cliquer ici

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      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.
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      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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      #6670
      René
      Maître des clés
        Compte rendu : L’autre comme condition de soi et d’accomplissement, ou comme empêchement ?

        Nous étions 7 participants, tous des habitués.

        Questions proposées :
        – L’autre est-il celui qui me permet d’exister ou celui qui m’en empêche ?
        – Avec les idées adéquates et le bon alignement, selon Spinoza, on peut parvenir à la pleine liberté sans être affecté par autrui. Comment est-ce possible ?
        – Qu’est-ce qu’un mec bien, Selon Finkielkraut (à qui la question est empruntée) ?
        – La conscience n’est-elle rien d’autre qu’un système neuronal (sans transcendance, mais sans limite au niveau de son imaginaire) ?

        Nous retenons la question n°1, que nous mettrons en lien avec la deux : de notre rapport à l’autre, condition d’existence ou d’empêchement ?

        Les enjeux de notre question vont se poser sur deux axes essentiellement :
        1° de notre rapport à l’autre subordonné à un cadre législatif dans la sphère publique. À savoir, comment la loi, les normes et les règles, que ce soit sur un plan national, au sein d’un groupe, dans un contexte professionnel ou lors de discussions philosophiques conditionnent-elles nos interactions avec autrui ?
        2° De nos interactions directes à l’autre avec dans la sphère intime, avec des proches et des relations de voisinage. Dans ce cas, le sentiment de soi peut s’éprouver comme directement « diminué » ou « augmenté » (au sens spinozien).

        Dans les deux cas, bien que les questions d’échelle (de la nation aux relations intimes en passant par les groupes restreints) et que les degrés d’intimités n’impliquent pas les mêmes niveaux d’engagement, il y a du commun à toutes ces échelles, et donc une implication de soi inévitable, probante, mais qui n’est pas assumée consciemment tout le temps. En conséquence, en quelque lieu que ce soit, nulle part on n’échappe à la pression ou à la présence de l’être humain. L’une ou l’autre s’exerce en soi (autorité et émotions intériorisées) et par l’environnement extérieur (la police, le rappel de la loi, aux normes, à la tradition, à ses institutions).

        Comment la question est-elle posée ?
        Si j’ai conscience de mon « humanité », comment ne serai-je pas, dans le même temps, conscient de l’humanité en l’autre ? Selon Benoît, l’autre est un autre « moi », entendu comme un égal à moi.
        Mais, cette égalité ne renvoie pas à l’idée de ressemblance ou de similarité au niveau des « Moi » de chacun. Il est possible qu’il y ait là une confusion : l’humanité que je reconnais en moi, n’implique pas que l’autre reconnaisse précisément celle qui relève de mon intériorité. Dans la rencontre avec l’autre, on fait souvent l’expérience d’une asymétrie, les regards se croisent sans se rencontrer. En quoi l’autre diffère-t-il de moi, et jusqu’où est-il comme « moi » ? En quoi est-il singulièrement différent de moi mais structurellement comme moi (avec un inconscient, des peurs, des désirs, etc) ?

        Dans nos démocraties, en dépit du fait que chaque personne est « instituée » comme un citoyen égal à tous les autres, ce fait de droit ne s’aligne pas avec les comportements et avec le vécu ressenti de chacun. C’est plutôt le contraire qu’on observe. Partout, il y a des comportements extrémistes et/ou profondément humanistes qui cohabitent avec un tact relatif. Par ailleurs, de tout temps et à toutes les époques, ce sont des hiérarchies (de classe, de fonction, de statut, de droit.) qui structurent les sociétés (tribu, nation, groupe). De fait, bien que des communautés dissidentes, des groupes « anarchiques »au sens noble du terme et de type coopératif tendent aujourd’hui à se multiplier (ZAD, écovillage, école libre, les cafés philo en général…), ils ne se substitueront pas aux sociétés-nations. La question que nous nous posons est : alors que le droit et nos valeurs démocratiques l’ont établi, pourquoi une pratique humaniste ne s’observe pas à peu près également entre citoyens dans les pays démocratiques, et entre les gouvernements et leur population ? Pourquoi une conscience de « soi comme un autre », ne se généralise-t-elle pas ? La démocratie nous montre-t-elle ses limites ? L’autre demeure-t-il un étranger ? L’homme reste-t-il un animal pour son prochain ?

        La part animale en moi me détermine-t-elle davantage que ma part humaine ?
        Une certaine honnêteté avec soi oblige à reconnaître que la part animale en soi n’est jamais très éloignée de notre apparente civilité. Or nous inhibons cette violence et nous considérons qu’il relève de la justice ou de la psychiatrie lorsque des crimes ou des violences aux personnes sont commis. Cette inhibition est-elle un empêchement à être soi ? Qu’advient-il de ma frustration, de mon exaspération, de mon sentiment d’injustice ? Que faire des idées fascisantes de mon voisin ? La violence semble se justifier par moment, or je l’inhibe car je redoute autant la loi que de voir l’autre retourner sa violence contre moi. Je répugne aussi à l’idée de me voir imposer à l’autre ma propre violence. Dans tous les cas, dans le fond de moi, je reste « violent » : j’ai envie d’élever la voix, de me montrer sévère, d’user de mon autorité quand je le peux, de ne plus contenir mon exaspération, de laisser exploser ma colère. Je veux agir sur l’autre, car tout chez lui, ses peurs, son silence, les limites à sa réflexion, son quant-à-soi, son indifférence ou son vote, tout, chez l’autre, peut me faire violence.

        Entre les porcs-épics de Schopenhauer et les arbres tordus de Kant, une anthropologie.
        On peut penser ici à la fable des porcs-épics de Schopenhauer, ils ne peuvent trop se rapprocher, sinon ils se blessent, ou à la métaphore des arbres de Kant, ils poussent droit en forêt pour s’élever ensemble vers la lumière (une justice ordonnée par la raison universelle). Dans l’un et l’autre cas, les humains se contraignent pour ne pas se blesser ou se soutiennent en désignant le ciel (la raison des Lumières). Mais sur un plan anthropo-psychologique (incarné), c’est l’argument du lien, de ce qui s’échange dans les interactions en termes d’émotion, de sentiment, d’authenticité, de réflexion et de normes qui prévaut. Selon une appréciation généralement partagée (parmi les participants et sociologiquement), la société moderne (consumérisme et capitalisme financier) conduit à nous considérer comme intrinsèquement/ontologiquement des individus. Partout le « moi » domine, comme s’il préexistait à ce que je suis, à la façon dont je me juge, me comporte et me ressens. En conséquence, je me vis comme portant la charge des accusations qui pèsent sur moi, celle de l’Etat qui m’accuse de ne pas débrancher mes appareils wifi, comme celle des jugements intériorisés que mes parents ont eus sur moi. Ainsi, je suis tout à la fois auteur et « coupable » de la violence que je ressens. Le rapport d’égalité à autrui se joue à ce niveau de rivalité mimétique (ressources en fin de message), et non plus par la raison et l’élévation vers une justice universelle. D’ailleurs, y compris lorsque je fais un don, que je me montre généreux envers une œuvre humanitaire ou un SDF, je me juge sous un angle individualiste : c’est pour me donner bonne conscience, pour renforcer en moi le sentiment d’être du bon côté de la barrière. Ce serait, selon Sartre, de la mauvaise foi. Ainsi, de ce point de vue, je ne vaux pas mieux qu’un loup ou qu’un chien docile qui répond de son conditionnement.

        Mon chien m’aime-t-il pour moi ou pour la nourriture que je lui fournis ?
        C’est toute la question. Pour le chien, comme pour l’humain, la valeur du lien, la force des attachements comptent davantage que le bénéfice que chaque partie peut en tirer, d’où le fait que la société et autrui peuvent peser sur notre conscience, sur nos affects, mais à notre détriment. Il dérive de là que, tout comme un chien peut s’attacher à des maîtres maltraitants, nous pouvons, comme être humain, subir et nous autocontraindre à des relations offensantes, diminuantes au sens spinozien. Dans un tel cadre, les philosophies du détachement de type bouddhiste peuvent jouer en notre défaveur. En faisant silence sur les « conflits », nous sacrifions un dialogue intérieur et social sur l’autel de la bienséance ou d’une sagesse apparente, mais ce comportement se vit au détriment de notre affect (conatus) dans le sens spinozien du terme. Autrement dit, on compromet notre épanouissement personnel, celui d’autrui et celui de la société qui nous entoure, comme le soulignent l’énaction et les travaux d’Yves Clot (références disponibles en fin de message). Des questions se posent autour de l’équilibre qui se joue dans nos interactions. Qu’est-ce qui s’échangent dans mes interactions avec autrui ? Est-ce que je m’élève ou me diminue en suivant la bienséance des normes, des règles d’un groupe ou la législation d’un pouvoir hiérarchique corrompu ? Chacun s’y retrouve-t-il en termes de qualité d’échange, d’épanouissement et de reconnaissance partagée ? L’effort d’adaptation que je prends sur moi ou qu’autrui endosse se réduit-il à une politesse surfaite, à des connivences ou à des rapports de force qui forcent à désigner un gagnant et un perdant ?
        Si l’on considère que la qualité des liens et d’attachement (d’enracinement, dirait Simon Weil) priment sur le calcul d’intérêts de ce qui s’échange dans nos relations, nous pouvons alors nous poser cette question : peut-il y avoir convergence des efforts partagés pour un intérêt général, où l’interaction de chacun contribue au grandir de tous ?

        Entre mes émotions et ma conscience, il y a l’affect (Yves Clot, Vygotski et Spinoza)
        Yves Clot rapporte que Vygotsky parle de conscience sentante et de conscience pensante. Ce sont deux types de conscience en conflit, néanmoins, la conscience forme un tout, elle n’est pas un état mental séparé comme les modèles de Descartes ou de Freud. Entre la conscience pensante et la sentante, il y a l’affect et plus loin dans le corps, il y a les émotions. Le tout est très lié et constamment en interaction, tout en étant différencié car les potentialités de nos affects, celles de nos émotions et celles de notre conscience se développent selon des temporalités différentes, selon nos cartes de lecture et selon les pratiques de notre discernement. Mais définissons rapidement les termes.
        Les émotions sont des systèmes de réactions démonstratives et observables. Elles font réagir, rougir, trembler et elles se développent comme les autres fonctions (motricité, intelligence, imagination, mémoire, perception…). Autrement dit, elles s’enrichissent, elles sont dans le corps et elles sont des réactions du corps qui, parfois, se substituent à l’action dans le monde environnemental. Elles compromettent alors notre rapport au réel en outrepassant notre volonté du moment (on s’emporte). Les émotions sont également considérées comme un instrument du sujet, car elles sont un contenu (avec une mémoire, un passé enregistré). Et qu’en est-il de l’affect ? Vyogtski s’inspire de Spinoza pour le préciser : état corporel qui augmente / diminue l’aptitude du corps à l’action et les idées que l’on a de ces états. Les modalités des affects sont d’être intermédiaire entre les émotions et notre conscience-consciente (réflexive). L’affect n’est pas observable en tant que tel, car sa propriété est avant tout une capacité d’activité, une capacité d’attention que l’on soutient plus ou moins bien. L’affect peut organiser ou désorganiser la relation entre les émotions et les décisions que nous devrions ou aimerions prendre. Autrement dit, l’affect se situe entre notre conscience du moment que nous avons d’une situation et ce que nous ressentons intérieurement. L’affect éprouve les fonctions, il fait varier les puissances (des émotions et de toutes les fonctions). C’est un « média » par excellence, il recouvre l’ensemble des réactions corporelles et mentales qui renforcent ou amenuisent notre puissance d’agir. C’est par lui que s’expriment les forces inter-humaines et que nous agissons sur le milieu environnant, car précisons-le, les affects et nos émotions sont toujours adressés à quelqu’un (ou à un groupe). Il y a ainsi une triade en conflit : soi avec nos affects et nos émotion, l’objet de la discussion et autrui (une personne ou un groupe).

        Pour conclure : de la liberté de s’autodéterminer, un dialogue entre l’affect, les émotions et autrui.
        L’affect est relatif à une fonction de réflexivité, à la construction d’un dialogue intérieur, à une capacité d’attention. Il prend en charge l’émotion, l’écoute, la refoule ou l’interprète. Par lui, on choisit de s’enrichir ou de rester sur un passif. L’affect, dans son rôle d’un entre deux, est une attention entre le connu et l’inconnu. Il est l’endroit du conflit entre les attendus du sujet (ses schèmes – les habitudes, les émotions passées) et les inattendus de la situation du moment. On peut estimer que les affects, la vie et le vivant marchent ensemble et, comme le dit, Georges Canguilhem, « l’homme ne peut pas se dérober devant le bouleversement soudain de ses habitudes ».
        C’est donc du pouvoir d’agir qu’il s’agit, les affects expriment un rapport entre les forces du vivant en cours (le sentant en interaction avec le réel dans le moment présent) et le déjà vécu (le déjà pensé, les schèmes, les émotions). Dans ce « travail » se génère ou dégénère le sentiment de sa vitalité (des affects). Fondamentalement, il s’agit de retourner l’affect passif en affectif actif (Spinoza). En effet, lorsque l’équilibre est rompu entre soi et l’environnement, les sentiments vifs nous gagnent, selon que l’on se sente en position de « force » ou de faiblesse. Si la position du sujet est positive, il économise des forces, son énergie, il se recharge. Sinon, le sujet éprouve la faiblesse de ses défenses (colères, peur, irritation..) Entre les deux, en situation d’équilibre plus ou moins stable (transitoire), le sujet tente de se maintenir. C’est, le plus souvent, l’option qu’il choisit, mais il peut prendre conscience qu’il peut peser dans une situation en l’affectant par son initiative (il se sent alors positif). Inversement, il peut se sentir affecté de sentiments négatifs quand les choses se réalisent à son détriment, en particulier quand il demeure « passif » ou lorsqu’aucune possiblité ne lui est donnée de penser par lui-même.
        Mais, en cultivant notre affect, notre rapport à nos émotions, mais aussi en s’informant sur les situations, en comparant différentes versions, nous pouvons réinterroger notre rapport au présent et découvrir où se joue notre liberté tant avec soi, avec les informations dont nous disposons, qu’avec autrui pour interagir avec lui. Cette liberté, dans un premier temps, consiste à apprendre de nos schémas, à comprendre nos émotions, à interpréter les objets en discussion ou à les réinterpréter selon d’autres cartes de lecture pour mieux les comprendre. Ensuite, vient le travail de la liberté possible avec ce que l’autre autorise dans le partage. L’ensemble forme la conscience que nous avons de la situation.

        Un schéma pour se représenter la triade conflictuelle selon Yves Clot, s’inspirant de Vygotski et de Spinoza)> en bref :
        – On peut toujours mieux s’informer sur l’objet de la discussion.
        – On peut toujours mieux écouter ses émotions, les réinterpréter et se sentir dans un développement positif.
        – On peut toujours « travailler » la question de la liberté avec autrui, dans la mesure où il ne bloque pas la discussion sur l’objet et sur son rapport à ses émotions.
        > Sinon, il se pose la question d’un rapport de force : subir l’autre ou lui faire subir sa « liberté ». Liberté, dont on peut justifier l’éthique et autoriser l’autre à la questionner, si l’on ne veut pas ressembler à un tyran, se suffire dans un quant-à-soi ou encore se résigner.

        Des ressources.
        Un lien vers l’enaction et la conférence d’Yves Clot.

        Ici, vous trouverez une introduction à l’énaction (liser les deux slides si vous êtes pressé) et, à la suite, ma prise de notes (conséquentes) et le lien vers le cours d’Yves Clot (avril 2023)
        Sujet corrélé sur le don. Cliquer ici.
        Sujet corrélé sur la violence mimétique. Cliquer ici.
        – Sujet corrélé à l’enracinement, de Simone Weil (avec compte rendu, prezi et carte mentale. Cliquer ici.

        Ci-desous, extrait de texte de : Le vocabulaire des philosophes. Volume 2 XVII – XVIII siècle. Sous la direction de Jean-Pierre Zarader. Editions Ellipses poche. Affect. Spinoza, p. 178

        On peut rapprocher l’affect de Vygotski du percept chez Deleuze

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        René Guichardan, café philo d’Annemasse.
        > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
        > Lien vers le forum des problématiques de notre temps (écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie.
        Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
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