SUJET: Rencontre n°12 du dimanche 03 juin 2018. Café philo de la connaissance de soi (dernière séance, en guise de compte-rendu, + schémas des 4 axes d’accomplissement.)

[René]

Bonjour,

L’acte d’écrire témoigne du travail de prise de distance que chacun fait avec sa propre pensée. N’hésitez pas à investir votre écrit, même s’il n’est que de quelques lignes : la connaissance de soi est liée à la capacité à rendre compte, à soi-même et à autrui, des mouvements de sa pensée.
Ce forum est dédié à la rencontre du dimanche 4 mars 2018. En tant que participant, vous êtes invité à exprimer votre ressenti, à faire l’analyse d’une situation, à partager une problématique, à formuler une question que vous vous posez, à dire ce que vous retenez de la séance. Vous pouvez également suggérer des idées en vue d’améliorer le cadre de nos échanges.

A bientôt.
René Guichardan.
Ps : pour poster un sujet dans le forum, il faut être inscrit, suivez les indications dans ce tutoriel (cliquer ici) pour vous inscrire. . Contactez-moi si vous rencontrez des difficultés de connexion. Merci.

[René]

Bonjour à tous,

Le café philo de la connaissance de soi se met en pause… D’autres activités m’attendent. Le compte-rendu de la dernière séance risque de tarder…. pourtant sa dynamique m’a questionné (notamment le rapport de tension avec Laurent), et il serait important que j’y revienne.

En attendant, de cette expérience du café philo de la connaissance de soi, il y a plusieurs choses que je retiens :
– L’honnêteté, la bienveillance, la bonté (je dirais) des participants.
– La nécessité de rédiger des comptes-rendus de ce type de séance où l’on est très impliqué. Il s’agit de prendre du recul par rapport à ses actions, par rapport à tout ce qui se dit. Il s’agit de clarifier ce qui s’échange, de poser en abîme l’image que l’on construit de l’être humain. (Toute personne, responsable, participant, thérapeute a une image de l’être humain, comment s’est-elle formée, quelles sont ses potentielles, ses limites ? Comment chacun dépasse ses propres limites, quelle dialogue entretient-il avec elles ?
– Les règles que se donnent le groupe sont cruciales, et doivent être respectées.

– Une leçon à bien retenir : les convictions qui nous animent (en tant que participant ou responsable) ne doivent “jamais” se transformer en vérité. Il n’y a pas de vérité donnée, tout se questionne, car tout est “représentation”. Mais cela ne signifie pas, pour autant, que tout se vaut (d’où les schémas qui clarifient les rapports de tension qui se posent entre plusieurs dynamiques).

J’ai été également amené à me questionner sur deux niveaux :
– La question des méthodes (ou des approches) : qu’est-ce qui est agissant, pertinent pour apprendre/évoluer dans la connaissance de soi ou pour accompagner des personnes dans la connaissance de soi.
– La question de l’image intime de soi : rencontrer l’image intime de soi (ou sentiment de soi) et comment la faire évoluer, si tant est que l’on ai besoin de faire évoluer cette image intime de soi. Si tant est que l’on n’a pas trop de difficulté à la rencontrer, à reconnaître ce qui se passe en soi.

Je terminerai donc en suggérant ces deux schémas ci-dessous. L’un porte sur le travail de l’inertie en soi, l’autre sur le travail intime de l’image de soi.
Je vous souhaite à tous de joyeuses vacances. Merci pour vos contributions.

Le travail dans l’inertie. Cliquer ici si l’image n’est pas nette. Merci.

Travailler sur l’image intime de soi. Cliquer ici si l’image n’est pas nette. Merci.

Accéder aux autres comptes-rendus de ce café philo ici.

[René]

Ci-dessous, un autre schéma qui met au centre de soi la bienveillance (commencer la lecture du schéma par la bienveillance posée au centre de soi). Pour celles et ceux qui, de leurs mots ou de leurs ressentis, estiment avoir été mal nés, mal entourés et qui peinent à trouver en eux la force de vivre, voici des indications de prises en charge pour un travail en soi :

Bien sûr, ce schéma ne concerne que le travail sur soi, lequel passe également par les tâches (missions, buts, objectifs) que l’on se donne et surtout, par des relations que l’on soigne, par un réseau social que l’on entretient, que l’on met en place, notamment en se rendant à différentes manifestations (conférences, ateliers et cours divers, randonnées, réseaux sociaux dédiés à des activités réelles, …etc.)
Et lorsque tout semble ne pas tourner rond, revenir à des pratiques méditatives (pleine conscience), à une profonde bienveillance envers soi, et rechercher ce qui peut nourrir, stimuler un profond plaisir d’exister.

[René]

Bonjour à tous,

4 axes se dégagent (on pourrait dire 5 avec la peur) et exigent une certaine considération si l’on s’inscrit dans une démarche de connaissance de soi ou d’évolution spirituelle (entendue comme énergie ressentie, intérieure et ayant une valeur éthique), également entendue comme pratique (ç-à-d opérationnelle, objective, pertinente et en rapport avec la réalité, ne la déniant pas).
A supposer que l’on sache accepter (accueillir) tout ce que l’on ressent (c’est un prérequis, car la peur empêche beaucoup de choses), ces 4 axes sont :
1° Savoir se pardonner (sortir de toutes sortes de culpabilité)
2° Bien penser (savoir penser), car l’énergie suit la pensée. Tous nos choix sont fonctions de notre manière de penser.
3° Pratiquer : sans pratique, il n’y a pas de prise sur le réel, et donc pas d’apprentissage, pas de transformation (mais juste des sensations). On reste enfermé dans son monde.
4° Tracer sa vision : Si les 3 premiers points sont relativement accomplis (ou en travail), alors on peut cheminer car une vision stable commence à se dessiner. Elle gagnera en précision, presque nécessairement.

Le schéma avec ses 4 axes. Cliquer ici si l’image ci-dessous est trop petite.

Ps : Si l’on ne peut accepter tout ce que l’on ressent de soi, il convient de consulter une personne de confiance (un thérapeute ou un consultant en philosophie ou autre à qui l’on peut confier son ressenti, sans qu’il n’en abuse ou cherche à le transformer), mais qu’il permette de s’en dégager, de prendre du recul avec soi-même.
S’il l’on veut travailler en autonomie, il convient de s’observer avec une profonde bienveillance et surtout, de suspendre tout jugement nous concernant, et concernant les autres. En bref, cela revient à pratiquer une sorte de méditation de pleine conscience.
Ensuite, lorsqu’on a stabilisé son état, on peut reprendre le travail des 4 axes.

[Auteur]

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