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28 janvier 2014 à 13h13 en réponse à : Fin de la beauté, fin de l’art ? Sujet du 20.01.2014 + restitution du débat #4818
Merci pour la superbe présentation de Fabien.
Je me demandais à quel moment l’art a commencé à être excluant. Peut-être lorsqu’il a cessé d’être figuratif. Peut-être que ce n’est pas une démarche consciente de la part des artistes et des amateurs qui gravitent autour. J’en doute.
La dimension sociologique est celle qui m’intéressait surtout à la lecture du sujet.
A la question « L’œuvre doit-elle parler d’elle-même ou nécessite-t-elle une explication? » j’ai tendance à penser que tu as intérêt à prétendre que toute oeuvre te parle et t’émeuve sous peine de passer pour un inculte.
Les superlatifs étant la règle pour qualifier les oeuvres qui sont censées nous boulverser, je rejoins l’intervention de Fabien : l’oeuvre est le fruit d’un travail qui parle en premier à l’artiste lui-même (surtout pour l’abstrait). La motivation « égoïste » n’en est pas moins noble et je ne trouve pas toujours opportun que le public s’en mêle en s’inventant des émotions et des lectures personnelles. Toute psychothérapie n’a pas de portée « géniale, incroyable, sublimissime » : je ne vois pas en quoi le public doit se sentir concerné par les tourments des artistes sous prétexte qu’ils prennent une forme picturale ou musicale.
Mon avis est tout autre concernant les oeuvres ayant une portée politique, historique ou ayant quelque but d’entrer en communication avec le public.30 novembre 2013 à 19h12 en réponse à : Prostitution et Consentement, le consentement d’autrui donne-t-il tous les droits ? Présenté par Philippe le 02.12.2013 + restitution #4763Merci Philippe pour avoir documenté et posé le problème.
Il y a deux semaines, nous avions abordé la discussion lors du dîner post café-philo.
Ce qui m’intéresse le plus dans ce sujet, c’est :
– est-ce désuet ou malvenu de sacraliser socialement les rapports humains?
– la société doit-elle garantir/permettre une liberté absolue des corps humains entre adultes consentants?
– si ce qui choque est le lien entre la sexualité et l’argent, serait-il acceptable d’inventer une monnaie différenciée pour les rapports de domination sexuelle (ex. un rapport sexuel contre 2 heures de massage ; contre le droit de mettre une claque…)Blague mise à part (enfin pas vraiment) voici le lien vers le dernier « billet de François Morel » sur France Inter sur le sujet qui m’a bien plu : http://www.franceinter.fr/reecouter-diffusions/436631
Mon point de vue est que la société doit traduire laïquement le fait que la sexualité n’est pas un rapport marchand comme les autres. Je ne vois pas la sexualité comme étant intrinsèquement sacrée. Ceci étant dit, j’aimerais que ce soit la société qui lui donne cette particularité.
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