Cafephilos Forums Les cafés philo Problématiques de notre temps : écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie A PROPOS DE LA CRISE DEMOCRATIQUE liée à la stratégie de dissolution de Macron Juin 2024

13 sujets de 16 à 28 (sur un total de 28)
  • Auteur
    Messages
  • #7476
    René
    Maître des clés

      Comment comprendre les logiques des dissolutions dans le cas de la France, et dans le cas de Macron.
      Ecouter ici.Durée 17.mn

      L’analyse est bien faite, elle reprend l’historique des dissolutions dans le régime semi présidentiel français.

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      #7480
      René
      Maître des clés

        Comment l’Europe était initialement un projet de paix et d’émancipation des peuples, et comment elle est devenue une administration autoritaire au service de l’économie financière du monde, qui privatise tout, y compris les services publics et tous les communs (l’air, l’eau, l’énergie, l’alimentation…). Comment, en fait, l’Europe d’aujourd’hui va contre l’intérêt général des peuples et de la souverraineté de ses membres.
        Ecouter ici. Durée 10mn

        Cécile Robert, docteure en droit, professeure associée à l’Institut d’études européennes1 de l’université Paris-VIII2. Professeure à l’HEIP (Hautes études internationales et politiques), dispense des cours à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Co-directrice du Monde Diplomatique.

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        #7483
        René
        Maître des clés

          Ecouter ici, durée : 25mn

          Le salaire à vie ne doit pas être confondu avec le revenu universel.

          Mais quel est le rapport avec la crise démocratique ? Cette crise résulte également d’une manière de ne conceoir l’économie que sur le plan mondial et sur le mode capitalisme boursier. Or, ce capitalisme-là n’a rien à voir avec un capitalisme à hauteur de l’économie réelle et local.

          Différence entre le salaire à vie et le revenu universel.
          •⁠ ⁠Le salaire à vie valorise le citoyen, sa liberté créative pour offrir le travail/service qu’il veut à la société.
          •⁠ ⁠⁠Le revenu universel dépend de la logique du capital financier, qui cherchera à précariser le citoyen pour qu’il dépende des multinationales, autrement dit, des actionnaires. Ces derniers voudront toujours plus de bénéfices, au détriment des salaires, de la qualité du travail et des services rendus à la communauté, car l’investissement boursier, autrement dit, la spéculation financière rapporte plus que l’économie réel. A termes, on crée des bulles financière et les crises qui vont avec, tandis que le capitalisme fait porter la faute de ses crises structurelles sur les ouvriers et les populations qui, en fait, deviennent la variable d’ajustement.

          Mais comment distribue-t-on l’argent si nous ne l’avons pas en premier lieu ?
          Cette question provient des chaînes médias financés par le capitalisme boursier (ou financier), car un Etat et une entreprise ne se gèrent pas comme un foyer. Ce dernier dépend que de l’argent qu’il gagne et donc qu’il peut redistribuer, tandis que l’Etat et les entreprises dépendent des investissements, de la manière d’orienter les dépenses, de générer du commun, de prendre en compte l’intérêt général et de repenser la redistribution, c’est-à-dire, ce qu’ils rendent à la société des montants qu’ils lui ont emprunté. L’économie, de même que les services (santé, justice, éducation, police) sont au service de l’être humain, et ils (les services) ne doivent pas l’asservir.

          Mais je vous invite à regarder l’émission.

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          #7484
          René
          Maître des clés

            Ecouter l’analyse économique ici. Durée : 36mn

            Parmi les mesures du NFP :
            → augmentation du SMIC de 200 euros, pour atteindre 1 600 euros.
            → indexation des salaires sur l’inflation
            → abrogation de la dernière réforme des retraites puis objectif de retraites à 60 ans
            → blocage des prix des produits première nécessité (énergie et alimentation notamment)
            → augmentation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
            → hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires.
            → dans l’agriculture, négociations commerciales en garantissant un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution.
            → rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) « renforcé avec un volet climatique » qui pourrait venir frapper les activités les plus écocides → rétablissement de l’« exit tax », venant taxer les plus-values de cession des entreprises délocalisées, annulée par Emmanuel Macron.
            → suppression des « niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes ».
            → réforme de l’impôt sur l’héritage, en instaurant un héritage maximal et en rendant cet impôt plus progressif pour mettre à contribution les très hauts patrimoines, de plus en plus concentrés.

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            #7486
            René
            Maître des clés

              Ecouter ici. Durée : 1H05

              Michalis Lianos est chercheur et sociologue, auteur de : Le tétralemme révolutionnaire et la tentation autoritaire. Le 9 juin dernier, une fois les résultats de l’élection européenne connues, Michalis Lianos nous a envoyé un SMS laconique : « comme prévu ».

              Le tétralemme (de tetra = quatre et lémma = position) est une forme logique en 4 positions :
              1° affirmation : une chose est
              2° négation : une chose n’est pas
              3° affirmation et négation : une chose est et n’est pas
              4° ni affirmation, ni négation : une chose ni n’est ni n’est pas

              En philosophie et en logique, c’est l’ensemble des quatre valeurs de vérité possibles pour une proposition.
              Les deux premières valeurs d’un tétralemme sont « vraie » et « fausse » (« existe » et « n’existe pas » pour une entité). Les deux autres diffèrent selon le contexte culturel (occidental ou oriental).

              Sur le plan des sciences humaines, le tétralemme dessine un schéma de comportements qui expriment les tensions et les valeurs de la société ou d’une personne.

              En sociologie, le tétralemme prend cette forme ci-dessous :

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              #7500
              René
              Maître des clés

                De quelle science les partis politique font-ils usage, et comment le font-ils ? Autreent dit, quel est le rapport des différents blocs politiques avec la science ? Face aux enjeux du changement climatique, certains projets sont-ils plus solides que d’autres ? Ecouter ici. Durée : 29.25

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                #7501
                René
                Maître des clés

                  Comment pensons-nous le politique ?
                  Entre valeurs, intérêts personnels, croyances et paradigmes de pensée.
                  Une vidéo intéressante.Ecouter ici. Durée : 1h14

                  La roue des valeurs de Schwartz, ci-dessous. Nos peurs tendent à orienter nos valeurs, dont une synthèse s’exprime selon des axes exprimés dans la roue. Ainsi, lorsque j’hésite dans mes choix, je suis ok pour ne pas suivre mes intérêts immédiats (et me sacrifier un peu) pour préférer la valeur « sécurité » (ou conformité ou autre). De fait, ce n’est pas toujours l’intérêt immédiat qui oriente mes choix, par exemple, le politique qui propose de lever moins d’impôt, s’il y pensait m’appâter avec son argument.

                  Ci-desssous, le tableau de Jost 2021 (cognition sociale motivée)
                  On observe trois niveaux :
                  1° celui du haut (conséquence en aval) : c’est ce qu’on nous dit (les offres politiques, économiques)
                  2° les superstructures discursives : ce sont mes discussions intérieures, ma manière de faire des choix.
                  3° Sous-structures motivationnelles : elles peuvent être épistémiques, existentielles ou/et relationnelles. Ce sont des besoins que je souhaite satisfaire.

                  La vidéo est chapitrée :

                  0:00 Introduction
                  1:51 Les apriori de la psycho politique
                  5:30 Que signifie « Psychologie Politique ? » / Quels sont ses sujets ?
                  8:14 Quand l’individu et son environnement s’entremêlent
                  11:27 Multi et interdisciplinaire
                  12:43 La théorie du choix rationnel
                  13:40 Nuances à la théorie du choix rationnel
                  14:47 Nos émotions s’en mêlent
                  16:58 Devrions-nous opposer raison et émotion ?
                  19:40 Sommes-nous uniquement motivés par notre intérêt personnel ?
                  20:19 Les valeurs de Schwartz
                  22:22 Menace culturelle VS. Menace économique
                  24:29 La théorie de justification de système
                  27:16 Qu’est-ce que l’idéologie ?
                  29:55 Confusion conceptuelle : Social & économique
                  35:23 Confusion conceptuelle : Opinion d’affichage VS Sous structure motivationnelle
                  39:31 La polarisation : différents types
                  42:08 Peut-on vraiment définir de manière binaire la gauche et la droite ?
                  45:04 Le modèle de « cognition sociale motivée »
                  48:29 Le modèle motivationnel à double processus des idéologies et des préjugés
                  52:10 Les associations psychologiques entre gauche et droite
                  52:56 Les différences en terme de personnalité
                  54:08 La tétrade noire
                  55:38 Les différences en terme de traitement cognitif
                  57:31 Valeurs, motivations et vision du monde
                  58:26 Le dégoût pathogène
                  1:00:17 Les 3 hypothèses de la rigidité cognitive
                  1:04:01 Comment interagir avec un autoritaire ?
                  1:11:13 Conclusion
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                  Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique juin 2024.
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                  #7507
                  René
                  Maître des clés

                    Comment passe-t-on de la démocratie à la dictature ?

                    Ecouter ici. Durée :1h14

                    Eugénie Mérieau, juriste, politiste, constitutionnaliste, enseignante à l’université de Paris 1, a récemment publié deux ouvrages : La dictature, une antithèse à la démocratie ? et Géopolitique de l’état d’urgence.

                    Sous couvert de petits livres sur le droit et les régimes politiques – sujet qui généralement nous échappent par leur formalisme et leur rigorisme tout abstrait -, ce sont peut-être les textes les plus denses, diaphanes et radicaux, les plus heureusement et puissamment critiques de la « tradition libérale-impériale » qu’on ait pu lire depuis bien longtemps.

                    Dans cet entretien, non seulement la démocratie libérale représentative ne nous apparaît plus comme l’antithèse de la dictature mais comme l’une de ses modalités possibles ; mais la dictature même, par l’étude comparative des régimes politiques, se voit revêtue de toutes les propriétés que valorise en réalité le néo-libéralisme économique et ses critères de sanctification.

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                    Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique juin 2024.
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                    #7516
                    René
                    Maître des clés

                      Ecouter ici. Durée : 24.11mn

                      La fabrique du délinquant. Entre les faits et la réalité, il y a des jugements, c’est-à-dire des interprétations qui s’appuient sur des critères, lesquels permettent d’identifier, si ce n’est de définir dans son essence, ce que l’on appelle un « délinquant ». Mais sociologiquement, politiquement et philosophiquement, et du point de vue de Foucault, pourquoi ce terme ne désigne-t-il qu’une certaine catégorie de personnes, et non tous ceux qui, effectivement, commettent des délits ?

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                      Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique juin 2024.
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                      #7533
                      René
                      Maître des clés


                        Ecouter ici l’échange. Durée : 2h003

                        Supposons que nous nous engagions dans les discussions d’une nouvelle Constitution, à mon sens, ce ne sont pas les questions techniques qu’il faut mette en avant, ce sont les valeurs.
                        Il faut savoir revenir à la base, c’est-à-dire, à Rousseau qui, dans son Contrat Social, précise bien, que le peuple ne peut être représenté.
                        Autrement dit, c’est le peuple qui est souverain, et c’est lui qui légifère, tandis que des délégués, des mandataires, une administration et un exécutif s’occupent de la technicité des lois à mettre en place.

                        Le but est l’émancipation du peuple de sorte qu’aucun de ces prétendus “représentants” (ces professionnels du politique) ne prive le peuple de son habileté à se gouverner, et que les représentants en question légifèrent, comme on le voit aujourd’hui, dans leurs intérêts, mais contre celui du peuple, contre l’intérêt général et en détruisant tout des biens communs et des services publics.

                        « La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu’elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n’y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n’a pas ratifiée est nulle ; ce n’est point une loi. »
                        Jean-Jacques Rousseau – 1712-1778 – Du Contrat Social III,15, 1762

                        « Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs. »
                        Jean-Jacques Rousseau – 1712-1778 – Du Contrat Social, 1762

                        « Plus le concret règne dans les assemblées, c’est-à-dire plus les avis approchent de l’unanimité, plus aussi la volonté générale est dominante ; mais les longs débats, les dissensions, le tumulte, annoncent l’ascendant des intérêts particuliers et le déclin de l’Etat. »
                        Jean-Jacques Rousseau – 1712-1778 – Du Contrat Social, IV.2, 1762

                        « Par la disposition des choses, le pouvoir doit contraindre le pouvoir. »
                        L’esprit des Lois. Montesquieu.

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                        Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique démarrée en juin 2024, se poursuivant en juillet.
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                        #7585
                        René
                        Maître des clés

                          Ecouter ici. Durée 23.13

                          L’intérêt de cette vidéo est de resituer Israël dans l’histoire de la création du concept de nation. Comment, par la définition de la nation, on a créé des apatrides.

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                          Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique démarrée en juin 2024, se poursuivant en juillet.
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                          #7586
                          René
                          Maître des clés

                            Ecouter ici. Duréer 1h20 (avec les questions) Enregistré en novembre 2023.

                            Je reprends ci-dessous, une définition de l’Etat proposée par Jean-François Bayart. Je démarre avec une définition classique (inspirés des dicos : Ellipses et Larousse de CNRS Edition) :
                            L’Etat (du latin stare : se tenir, rester stable).
                            Est l’autorité suprême par laquelle une société se dirige elle-même.

                            Mise en perspective :
                            L’idée d’Etat est associée aux premières Cités-Etats (Sumer), mais elle est développée conceptuellement tout au long de la philosophie antique gréco-romaine. Elle est alors associée à civitos – respublica jusqu’au XVIème.
                            Avec Hobbes, la notion d’État acquiert l’essentiel de son sens moderne. Le Léviathan devient une figure symbolique de puissance qui le représente. Il est en cela associé à une figure de « sacralité » (Rousseau, Kant, Hegel), puis à un lieu (des frontières) où se jouent des puissances utilitaristes, économiques (Benjamin Constant, Marx) et par la suite, à une abstraction illusoire et manipulatrice des consciences, Nietzsche.

                            Selon Max Weber.
                            Concentration de la force: Weber voit l‘État comme le résultat historique d’un processus de centralisation de la force physique, économique et symbolique dans les mains d’une seule institution.
                            Différenciation sociale: La formation de l’État correspond à une différenciation des fonctions sociales, où l’administration, la justice, et la gestion économique sont prises en charge par des structures spécialisées sous l’autorité de l’État.
                            Lutte pour la domination: L’État émerge aussi de la lutte pour la domination entre différents groupes sociaux, où celui qui réussit à s’approprier les moyens de la violence et de la légitimité finit par constituer un État.

                            Selon Jean-François Bayart
                             (Minute 48) A partir du XIXè, le processus de construction de l’Etat est une mise à abstraction d’un réel hétérogène par :
                            – le territoire, des frontières, le droit (la création des lois qui s’imposent dans un espace délimité).
                            – la création d’un peuple qui s’invente (se crée)
                            – le marché, l’économie, les nombres, (des objets d’échange), des cultures.

                            Ce qui correspond à l’idée de Weber. Jean-François Bayart voit l’Etat selon un paradigme triangulaire, – à partir du XIXᵉ où chacun des pôles se crée dans des rapports de contradictions et de force (violence), mais qui forme une combinatoire (avec ses avatars) :
                            1° Effets d’intégration du monde
                            > marché des capitaux, expension du religieux, expension technologique, expension scientifique (des savoirs), ces puissances tendent à s’intégrer / s’universaliser ) l’échelle du monde avec des degrés d’emprise variable
                            2° L’universalisation du monde
                            > la construction des Etats est un effet de la mondialisation (effets d’intégration). Exemple, la fin de l’Urss ou de la Yougoslavie qui donnent lieu à d’autres Etats. Il y a une idéologie de la globalisation qui anime les puissances.
                            3° Généralisation de conscience identitariste.
                            > Conscience communaliste en Inde, ethnique en Afrique, conflit colonialiste hérité de l’histoire, culturalisme ou identitarisme.

                            Le théorème des trois forces, un camembert = globalisation nationale libérale (chaque pays tend à s’inscrire dans cette dynamique)

                            Vers la mn 18, de l’usage de la comparaison, trois modalités.
                            – On peut comparer pour nier (rien n’est comparable, car rien n’est identique). Mais au niveau des États, comparer c’est dominer, se faire dominer, c’est un rapport de tension, de crispation, de séparation, d’éventuelles résolutions.
                            – Tout est comparable par analogie, mais jusqu’où est-ce pertinent ? Il y a donc des manières de comparer qui en déterminent la valeur.
                            – La comparaison est un rapport qui souligne des singularités respectives, et qui stimule l’interprétation, la recherche du sens, le questionnement. Élaboration possible d’une dialectique. Elle est relation.

                            Exemples : il n’y a pas eu de rencontre coloniale, car les colons niaient l’histoire des natifs.
                            > Universalisme du surplomb (Merleau-Ponty)

                            L’universalisation procède toujours par réinvention de la différence : l’Inde a repensé la démocratie de l’UK.
                            > Universalisme lattérale

                            Il y a trois ennemis principaux (avec un usage négatif de la comparaison) :
                            1° l’évolutionnisme
                            S’imaginer une loi de l’évolution des sociétés, des nations.

                            2° le culturalisme
                            Universaliser sa culture.

                            3° l’individualisme méthodologique :
                            Exemple : théorie du choix rationnel des acteurs (en économie ou autre)

                            Le concept (Deleuze)
                            Il doit dire non pas l’essence, mais l’événement (la situation, le rapport, les tensions qui le créent), non pas l’identité (qui est trompeuse, mais l’identification).
                            L’État, comme les cultures, sont des événements.

                            En somme, il faut être averti (conscient) des relations que nous créons entre les choses (via nos concepts) quand nous nommons ces choses, car nous en déterminons un réel, que nous imposons à soi comme à autrui et qui vient comme une négation de soi et d’autrui. Idéalement, nos concepts peuvent se faire proposition à autrui, et principe de reconnaissance du singulier de chacun, de ce qui nous lie à lui comme à soi-même. (Possibilité d’instaurer des rituels de reconnaissance et des différences, des dates de commémoration).

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                            Ps : voir le sujet suivant ou précédant en parcourant le fil de ce forum dédié à la crise démocratique démarrée en juin 2024, se poursuivant en juillet.
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                            René Guichardan, café philo d’Annemasse.
                            > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
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                            #7604
                            René
                            Maître des clés

                              Ecouter ici. Durée : 1H30 (février 2024)

                              Le Conseil constitutionnel est créé 1958 par le Général De Gaulle pour s’assurer que le Parlement, n’empiète pas sur le pouvoir de l’exécutif.
                              Il s’agit de distinguer la loi du règlement.
                              La Constitution réserve un domaine du pouvoir réglementaire à l’abri du Législatif. Qu’est-ce que cela veut dire ?
                              Normalement, un règlement est toujours subordonné au législatif, mais ce ne sera pas le cas ici.

                              Fin de ma prise de note.

                              Le 2 juillet dernier (2024), le Secrétariat Général du Gouvernement (SGG) a transmis aux services de l’État une note.
                              En résumer : Au niveau de la Constitution, le SGG invite le Président à abuser du pouvoir et souligne pour lui, que tout ce qu’il déclare est légal.
                              Et, par conséquent, c’est légitime.

                              Analyse de la juriste : Aurélie Fontaine, prof. de droit public (La Sorbonne).
                              Le lien est ici.

                               

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