Cafephilos Forums Les cafés philo Le tyran s’appuie t-il sur la tristesse de ses victimes pour asseoir son pouvoir ? Gille Deleuze, sur Spinoza. Sujet ce lundi 18.12.2023.

Affichage de 1 message (sur 1 au total)
  • Auteur
    Messages
  • #7096
    René
    Maître des clés

      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      à la Taverne, place de l’Hôtel de Ville. 74100 ANNEMASSE

      Ce lundi 18/12/2023, c’est Gilles Deleuze (ou Spinoza) qui nous inspire.  

      Citation : “Les tristesses sont inévitables, tout comme la mort, tout comme la souffrance. Mais chaque fois que je verrai quelqu’un qui essaie de me persuader que dans la tristesse il y a quelque chose de bon, d’utile ou de fécond, je flairerai en lui un ennemi, pas seulement de moi-même, mais du genre humain. C’est-à-dire : je flairerai en lui un tyran, ou l’allié du tyran, car seul le tyran a besoin de la tristesse pour asseoir son pouvoir.”
      mn 27. Gilles Deleuze – Sur Spinoza – Séance 8 – Cours du 3 février 1981. Cliquer ici. 

      Proposition pour notre débat :
      Nous partirons des questions que nous suggère la citation (comment la comprenons-nous), puis quelles questions nous suggère l’idée forte de la citation en question ?
      Des liens soit avec Spinoza, soit avec Deleuze et son cours pourront être fait (cela va sans dire), notamment si on souligne les rapports que l’on fait avec ce qui se dit autour de la table. 😉 C’est une invitation, non une obligation. Comment pourrait-on ? Autrement dit, tout le monde est le bienvenu, avec ou sans préparation du sujet.

      ———————————–
      Le compte rendu du sujet de la semaine passée : De la banalité ou de la puissance de l’amour. Cliquer ici.

      ————————————-
      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.

      > Le moment de la conclusion peut donner l’occasion d’un exercice particulier :

      – On peut dire ce que l’on pense des modalités du débat.
      – On peut faire une petite synthèse d’un parcours de la réflexion.
      – On peut dire ce qui nous a le plus interpelé, ce que l’on retient.
      – On peut se référer à un auteur et penser la thématique selon ce qu’aurait été son point de vue.
      —————-

      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

      ————————-

      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
      > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
      – Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
      Le café philo des ados de Evelaure. Annemasse.
      > Lien vers le forum des problématiques de notre temps (écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie.
      Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
      – Lien pour recevoir notre newsletter Cliquer ici, puis sur Rejoindre le groupe.
      > Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)

    Affichage de 1 message (sur 1 au total)
    • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.