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Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
NOUVEAU LIEU BRASSERIE L’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville. 74100 ANNEMASSE
juste à côté de l’ancien lieu, la TaverneSujet ce lundi à 26/02/2024, à partir d’une citation de Georges Bernanos (1888 – 1948)
Proposition pour notre débat :
En une ou deux phrases, que vous évoque cette citation ?
Quelle question vous suggère-t-elle ?
Le débat se fera à partir des questions proposées.Ressources :
– Livre audio : Journal d’un curée de campagne. Cliquer ici.
– La version pdf (électronique) ici. (Bibliothèque anthropologique)
– Le portrait par la BNF, cliquer ici.
– Que retenir de Georges Bernanos ? France Culture.Référence de la citation, Journal d’un curé de campagne, 1936 p. 100 (pour la version électronique)
« Je crois, je suis sûr que beaucoup d’hommes n’engagent jamais leur être, leur sincérité profonde. Ils vivent à la surface d’eux-mêmes, et le sol humain est si riche que cette mince couche superficielle suffit pour une maigre moisson, qui donne l’illusion d’une véritable destinée. «———————————
Compte-rendu du dernier sujet : Dois-je taire mes convictions afin d’éviter les conflits ? + mon commentaire en fin de compte rendu.
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Règles de base du groupe
– La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
– Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
– On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
– Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
– On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
– On s’efforce de faire progresser le débat.
– Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.
> Le moment de la conclusion peut donner l’occasion d’un exercice particulier :
– On peut dire ce que l’on pense des modalités du débat.
– On peut faire une petite synthèse d’un parcours de la réflexion.
– On peut dire ce qui nous a le plus interpelé, ce que l’on retient.
– On peut se référer à un auteur et penser la thématique selon ce qu’aurait été son point de vue.
—————-Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.————————-
René Guichardan, café philo d’Annemasse.
> Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
– Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
– Le café philo des ados de Evelaure. Annemasse.
> Lien vers le forum des problématiques de notre temps (écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie.
– Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
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Compte rendu vidéo ici (durée 14.42).« Je crois, je suis sûr que beaucoup d’hommes n’engagent jamais leur être, leur sincérité profonde. Ils vivent à la surface d’eux-mêmes, et le sol humain est si riche que cette mince couche superficielle suffit pour une maigre moisson, qui donne l’illusion d’une véritable destinée. »
Référence de la citation, Journal d’un curé de campagne, 1936 p. 100 (pour la version électronique)Ressources :
– Livre audio : Journal d’un curée de campagne. Cliquer ici.
– La version pdf (électronique) ici. (Bibliothèque anthropologique)
– Le portrait par la BNF, cliquer ici.
– Que retenir de Georges Bernanos ? France Culture.La séance débute avec un questionnement de « rejet » de la part des participants (en général) :
De mon côté, je trouve que la question se pose, surtout aujourd’hui, par rapport à notre monde qui est très clivé (on est pour ou contre) et donc, les gens tendent à contenir en eux les violences et le chaos mondial qui résonnent de partout, plutôt que de le mettre en dialogue, et de ne pas se laisser abuser par le discours des gouvernements et des médias.
Pourtant, on doit dépasser toute forme de jugement si l’on veut comprendre une chose ou quelqu’un.
On ne devrait pas juger les personnalités que sont Poutine, Biden ou Netanyahou, mais simplement regarder les faits, et nommer leurs politiques qui se traduisent d’après les choix qu’ils font, et les conséquences qu’elles en ont sur leur population et celles du monde.
Sincérité, honnêteté et authenticité ne sont pas toujours alignés entre eux. On peut ne pas vouloir connaître vraiment les conséquences de ses actes, de peur de se faire peur.
Outre le fait que l’on puisse avoir un goût pour échapper à ses responsabilités, même avec de la bonne volonté, on peut se trouve empêché par des causes intérieures (résistance, trauma, peur…), on peut ne pas savoir comment aller vers plus d’authenticité, laquelle suppose de tendre vers une connaissance de soi, sans complaisance, lucide et compréhensive néanmoins (en mode Max Weber).
Pour se questionner, il convient d’examiner sa pensée… Or, ce n’est pas si facile que cela.
Mais il est possible que la compétence (ou le manque de compétence) ne comptent parmi les premières raisons à la difficulté d’accéder à soi.
Finalement, dans notre groupe, il semble qu’il y ait trois causes exprimées de ne pas pouvoir accéder à soi :
Certes, mais les raisons qui expliquent les résistances, le trauma ou la surcharge psychologique, elles aussi, doivent être analysées.Marie-Thérèse estime qu’être sincère, honnête et authentique entraine un risque de rupture. La proposition mérite d’être creusée et de voir jusqu’où on peut la généraliser.
Les peurs de chacun conduisent-elles à construire des tabous collectifs ?
Par éthique (préserver les sensibilités), par intérêt (ne pas tout perdre sur un coup de tête) et avec discernement (ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain), on peut vouloir réserver sa parole, et se donner les moyens de parler « vrai » (parrhésia) en s’attachant aux faits et en s’efforçant de comprendre les enjeux au-delà de ses résistances du moment.
Jusqu’où pâtissons-nous du monde (reproduction des logiques du bouc émissaire, de la pensée sacrificielle) et jusqu’où nous nous authorisons-nous à le repenser/réinventer ?
S’informer prend du temps, surtout si les médias et le gouvernement s’entendent sur un discours et censurent, notamment par la sur-information, toutes les autres versions qui pourraient les contredire, alors que nous gagnons à connaître et à comprendre d’autres points de vue, surtout de ceux qui nous sont présentés comme venant des ennemis.
Pour ceux qui reçoivent notre newsletter, chaque semaine nous postons des liens :
1° qui rendent compte et illustrent la corruption généralisée des médias. Cliquez ici, et parcourez les pages.
2° Des news qui sont peu diffusées, mais qui méritent que l’on s’y arrête. (Un exemple ici, mais parcourez les pages du mois)
Terminons sur une citation d’Hannah Arenth, et nous expliquons notre position par rapport aux médias, ici.
Merci de votre attention.
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René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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