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      – L’enseignement-dialogué est-il irremplaçable en ce sens où il permet de « construire » dans l’instant la pensée qui s’échange ?

      Certes, une pensée peut saisir sa chance d’être créative dans le dialogue du moment présent. En fait, c’est une relation qui se construit dans le dialogue. Tandis que par « l’écrit », c’est une communication qui s’établit (un échange d’information), au mieux, c’est un dialogue avec soi-même qui se prolonge.

      en réponse à : Notre sujet du 11.11.2013 : Faut-il toujours dire la vérité ? #4747
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      Participant

        En faisant le choix de dire la vérité, on peut se dédouaner du mal que l’on fait sous prétexte de le faire au nom du principe vertueux de dire la vérité.
        Alors que mentir avec « bienveillance » (pour sauver autrui ou pour prendre soin de lui) est un risque et un engagement beaucoup plus responsable.

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          Bonjour,

          Dans la discussion, Sarah confirme l’idée que l’envie revient à nier l’existence de l’autre : « Ce serait comme dire à l’autre, tu n’as pas le droit d’avoir d’avoir du plaisir et d’être bien en dehors de moi »
          Il me semble alors que celui/celle que l’envie anime à ce point doit « percevoir » (sentir) qu’il peut tout aussi bien, en détruisant l’autre, se détruire lui/elle-même. Cette perception même doit agir comme un frein, un arrêt ou un désir de contrôle de la pulsion de détruire, non ?
          Puisqu’il est question de René Girard, on écoutera avec plaisir « La violence et le sacré » sur France-Culture, ici.

          A bientôt pour débattre de tout cela.

          en réponse à : Notre sujet du 11.11.2013 : Faut-il toujours dire la vérité ? #4734
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          Participant

            Pistes de réflexion:
            Ne « pas dire » la vérité est-ce « mentir » ou est-ce « omettre de donner des informations »?

            Ne « pas dire » la vérité est-ce également omettre de donner des informations ?
            Omettre des informations dans l’intention de « modifier » ce que saura en finalité mon interlocuteur est une forme d’altération de la vérité, n’est-ce pas ? Le but étant que mon interlocuteur ne « sache » pas les choses comme moi je les sais.
            Ex. : Je suis médecin : je révèle aux parents que leur enfant est gravement malade plutôt que de leur dire qu’il est quasiment en phase terminale.
            Dans ce cas, j’édulcore la vérité, même si ce n’est pas un mensonge qui vise à tromper mes interlocuteurs et à abuser d’eux.

            Dans l’exemple mentionné, je verrais trois problèmes :
            – Qu’est-ce qui fait « vérité » ou pas dans l’annonce ?
            – Quelle est la nature des intentions lorsque la vérité n’est pas dévoilée
            – De quoi la vérité (réalité) est-elle faite ?
            Autrement dit : que sait le médecin de la capacité des parents à assumer « la vérité », que sait-il des potentiels immunitaires de l’enfant, que sait-il de ce qu’il convient de faire à l’égard de l’enfant et des parents ?

            Maintenant, tout le monde n’est pas médecin, et tous les médecins n’ont pas un égal souci de la santé et du bien-être de leurs patients, n’est-ce pas ?

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