Cafephilos Forums Les cafés philo Les sujets du café philo d’Annemasse Compte rendu audio-vidéo du sujet, à partir d’une citation de Beckett “Déjà essayé. Déja échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux. Lundi 27/05/2024

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
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  • #7405
    René
    Maître des clés

      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      NOUVEAU LIEU BRASSERIE L’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville. 74100 ANNEMASSE
      juste à côté de l’ancien lieu, la Taverne

      Pour ce lundi 27 mai 2024 (compte rendu dans le message suivant, vers le bas)

      Séance animée par Nadège, sujet choisi parmi les propositions de chacun.
      Nous remarquons depuis quelques séances que nous venons avec des propositions assez solides, parfois relativement préparées. Nous n’avons simplement pas le temps de l’annoncer via les réseaux.

      Nous vous invitons néanmoins à venir avec vos propositions, vos questions ou encore des citations. Eventuellement, elles seront retenues par un vote ou inscrite sur notre agenda pour une prochaine fois.

      Pensez à des sujets qui vous importent. Nous défendons l’idée que l’on philosophe mieux à partir des thèmes qui comptent pour soi, qui nous impliquent ou des questions qui nous motivent en raison de ce qui est dit, ici, lors de nos rencontres ou dans la société et les médias.

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      Compte rendu écrit de notre dernier sujet : Colonisation et rapports de domination. Cliquer ici.

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      Dernier compte rendu du café philo de la Maison Rousseau Littérature. De la pitié, comme fondement à une morale ? Introduit par Mickael. Cliquer ici.
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      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.

      > Le moment de la conclusion peut donner l’occasion d’un exercice particulier :
      – On peut dire ce que l’on pense des modalités du débat.
      – On peut faire une petite synthèse d’un parcours de la réflexion.
      – On peut dire ce qui nous a le plus interpelé, ce que l’on retient.
      – On peut se référer à un auteur et penser la thématique selon ce qu’aurait été son point de vue.
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      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
      > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
      – Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
      Le café philo de l’Ehpad, les Gentianes, Vétraz-Menthoux. Annemasse”
      > Lien vers le forum des problématiques de notre temps (écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie.
      Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
      – Lien pour recevoir notre newsletter Cliquer ici, puis sur Rejoindre le groupe.
      > Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)

      #7417
      René
      Maître des clés

        Compte rendu de notre sujet, ci-dessous, à partir d’une question que nous a suggérée la citation de Samuel Beckett

        Les références, ce n’est pas toujours ce que l’on croit. La citation ne vient pas de l’ouvrage, “En attendant Godot”, comme on peut le voir sur de nombreuses plateformes (pourtant réputées pour leur sérieux) mais de “Cap au pire”, une brève nouvelle écrite par Samuel Beckett en 1982, parue en anglais sous le titre Worstward Ho en 1983 chez Calder à Londres et chez Grove Press à New York. L’oeuvre (écriture minimaliste, un narrateur) a été traduite en français en 1991 par Édith Fournier (éd. de Minuit).

        “L’original anglais est : « Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better. »
        Il a été traduit ainsi par Edith Fournier pour les Éditions de Minuit :
        « D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux.»
        Une autre traduction donne:« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux.»
        Merci à Nadège pour sa recherche.

        Le compte rendu sous un format audio-vidéo est ici.

        La question générale retenue est : Peut-on toujours avoir la force de se relever… malgré l’adversité et la répétition des coups que nous assène la vie ? 

        Le fait d’échouer peut se rapporter à l’idée d’être en échec ou à celle de faire des erreurs. Mais les deux termes ne sont synonymes. La notion d’erreur présuppose que l’on apprend quelque chose.

        On se demande en raison de quoi on se motive, mais aussi par quoi ?
        Pour tenir le coup, par bravoure, réflexe, instinct de survie ? En bref, on se motive pour ne pas sombrer.
        On peut se motiver également en se donnant des raisons, pour se dépasser, pour s’oublier, pour faire comme les stoïciens ou les épicuriens. Mais est-ce de la philosophie ou est-ce faire un usage de la philosophie pour se motiver, comme en psychologie comportementale ?
        Dans tous les cas, que comprenons-nous du réel, de la vie ? Apprenons-nous mieux à nous connaître ou tâchons-nous seulement de nous débrouiller avec la vie et ses vissicitudes ?

        Entre moi et le monde qu’il y a-t-il ?
        Il y a moi et ma subjectivité, mon ressenti, mes doutes et mon dialogue intérieur.
        Il y a les autres, mon environnement immédiat, l’éducation que j’ai réçue.
        Et il y a le monde tel qu’il est et tel que j’aimerai qu’il soit.

        A partir de là, comment fais-je pour penser par moi-même, pour me connaître et pour construire ma vision du monde ?

         

        Si le monde se trouve incapable de me donner des repères, sur qui, sur quoi puis-je compter ?

        Ainsi, échouer mieux, est-ce toujours échouer ou est-ce apprendre de mieux en mieux à chaque fois ?

        Nous préférons interpréter l’idée d’échouer mieux, comme celle d’un apprentissage permanent… Il n’empêche, que le monde, depuis la pandémie et les guerres qui s’enchainent, semble marquer un tournant. Le monde se prête à nouveau à l’absurde, et le risque d’enlisement dans un marasme sans nom menace la planète à nouveau, comme si l’humanité (les dirigeants) n’apprenaient pas de leurs erreurs, en dépit des grandes institutions qu’ils créent (ONU, OMS, UNESCO et plus récemment, l’UE).

         

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        René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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        Le café philo de l’Ehpad, les Gentianes, Vétraz-Menthoux. Annemasse”
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