Cafephilos Forums Les cafés philo Les sujets du café philo d’Annemasse Sujet + compte rendu : Guillaume Meurice ou la “joie mauvaise” de l’antisémitisme. Introduit par Benoist. Modérée par Nadège, ce lundi 24.06.2024 à 19H00. Annemasse.

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  • #7494
    René
    Maître des clés

      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      NOUVEAU LIEU BRASSERIE L’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville. 74100 ANNEMASSE
      juste à côté de l’ancien lieu, la Taverne

      Pour ce lundi 24 juin 2024 (compte rendu en bas de page)

      Benoït partage ses questions en s’inspirant de la newsletter de Philomag, en accès libre ici.
      Guillaume Meurice ou la “joie mauvaise” de l’antisémitisme
      Par Martin Legros publié le 07 mai 2024.

      Autres ressources :
      Meurice censuré sur inter : « en tant que b*te de netanyahu, je peux le dire : tout est pardonné » Durée : 3mn. Par le Média.
      – Ce que Guillaume Meurice dit de sa blague.

      L’article d’Action-Critique-Média, une action politique ou un dérapage éthique ? Cliquer ici.

      Sinon, comment reconnaître un discours fasciste ? Le tuto de Viktorovitch. Cliquer ici.

      Il s’agira de distinguer les arguments éthiques, donc philosophiques, des arguments politico-médiatiques, bien qu’ils se trouvent liés dans cette affaire. Merci de votre attention.

      Séance modérée par Nadège
      Merci à celles/ceux qui présentent des sujets. Nous défendons l’idée que l’on philosophe mieux à partir des thèmes qui comptent pour soi, qui nous impliquent et où, également, des questions sont soulevée en raison de ce qui est dit autant ici, lors de nos rencontres, que dans la société et les médias.

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      Compte rendu écrit de notre dernier sujet : Qu’est-ce qui nous fascine dans le chaos ? Cliquer ici.

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      Dernier compte rendu du café philo de la Maison Rousseau Littérature. De la pitié, comme fondement à une morale ? Introduit par Mickael. Cliquer ici.

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      Ps : En raison de la crise démocratique que nous traversons, nous postons (cliquer ici), des interviews d’historiens, de sociologues, d’économistes, de journalistes sérieux et qui nous aident à comprendre les tensions politiques que nous vivons en regard à leur discipline. Pourquoi et en quoi nous sommes à l’aune d’un fascisme en tout point comparable à celui des années 30 de l’Allemagne Nazi.

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      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.

      > Le moment de la conclusion peut donner l’occasion d’un exercice particulier :
      – On peut dire ce que l’on pense des modalités du débat.
      – On peut faire une petite synthèse d’un parcours de la réflexion.
      – On peut dire ce qui nous a le plus interpelé, ce que l’on retient.
      – On peut se référer à un auteur et penser la thématique selon ce qu’aurait été son point de vue.
      —————-

      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
      > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
      – Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
      Le café philo de l’Ehpad, les Gentianes, Vétraz-Menthoux. Annemasse”
      > Lien vers le forum des problématiques de notre temps (écologie, guerre, zoonose, démographie et philosophie.
      Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
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      > Vous pouvez nous rejoindre sur notre groupe Signal (cliquer ici)

      #7504
      René
      Maître des clés

        Compte rendu : Guillaume Meurice ou la “joie mauvaise” de l’antisémitisme
        A partir de l’article de Martin Legros publié le 07 mai 2024 (lien ici)

        Nous étions 8 participants, dont une personne nouvelle, Agnès, bienvenue à elle. Elle annonce venir surtout comme observatrice pour cette première fois. Sa curiosité nous enchante et nous estimons que l’on peut être curieux du débat sans intention d’y participer, bien que l’on soit libre de changer d’avis durant le débat, de poser des questions à propos des interventions et d’en dire ce que l’on en pense à la fin.

        Benoit, dont on s’attendait qu’il présentât le sujet n’était pas présent, mais n’ayant pas d’autres propositions à faire, les participants présents ont choisi de retenir ce sujet. Nadège et moi l’avons donc présenté rapidement, d’autres participants l’avaient lu en diagonale et contribuaient en apportant quelques précisions.

        Un avis général sur la tenue du débat.

        Le débat fût, à mon avis un peu chaotique, car trop dispersé et non centré sur une question. Ce n’est, bien entendu, que mon avis. Je rappelle que chacun peut rédiger son compte rendu, partager son impression, me répondre directement et en live ou sur le forum. Bref, la liberté peut s’exprimer, notamment si elle s’accompagne d’une argumentation, d’observations situées et d’une réflexivité qui témoigne d’une capacité critique. Sinon, oui, on peut également énoncer un avis, c’est toujours intéressant de recueillir des impressions « premières ». A nous, ensuite, de savoir les comprendre et les interpréter.

        Nous ne forçons personne à philosopher, bien qu’il y ait, durant le débat, une exigence (une attente) de philosopher, c’est-à-dire, d’expliciter sa pensée, d’être en mesure d’en faire l’examen, de soutenir l’éventuel questionnement par d’autres participants. Tout cela, bien entendu, se partage dans le respect des personnes présentes, cela va sans dire et ne pose pas de problème dans notre café philo. Il s’agit néanmoins de faire en sorte que le débat ne se résume pas à une succession de témoignages et d’avis différents sur une thématique donnée. Cette vigilance incombe au responsable du débat. Et, lorsque la question de départ n’est pas suffisamment arrêtée, une démarche d’exploration est possible, mais elle ne doit pas perdre de vue qu’elle vise à rechercher une question, et non pas à exprimer des avis selon la libre association d’idées que nous suggère un thème. Le café philo ne valide pas la pratique du brainstorming en continu. (En bas de page, je fais part d’une ou deux observations quant aux dispersions que j’ai repérées).

        Passons au débat : les thèses générales soutenues dans l’article ne sont pas acceptées.

        Il y a plusieurs thèses, sous-thèses et arguments qui sont intéressants en eux-mêmes, mais ils posent de sérieuses questions par rapport aux valeurs éthiques sous-tendues, tout comme par le fil argumentaire qui cherche à en faire la démonstration.

        Mais soulignons d’abord notre intérêt pour le concept de « joie mauvaise », son étymologie et ce qu’elle dit d’une certaine configuration/structuration de nos émotions éveille notre curiosité. Résumons ce concept par le fait de rire, de sourire ou de se réjouir délibérément ou en secret du malheur d’autrui. Un tel affect, en effet, nous invite à nous interroger sur la valeur éthique qu’il engage : Que veut-il dire en soi ? Que dit-il de l’être humain ? Quels sont les ressorts anthropologiques qui expliquent ce plaisir en soi ? Si cet affect est inhibé et qu’il se mue en indifférence à l’égard du malheur d’autrui, comme Aristote le mentionne, reste-t-il mauvais, tout en étant plus discret ? Finalement, et sur un plan philosophique, que dit cette joie-mauvaise de l’humanité en nous ?

        En général, nous partageons le regard d’Aristote et selon lequel, cette joie mauvaise se coupe d’une pitié fondamentale, entendue à la manière de Rousseau, comme une peine première ressentie pour autrui. On peut envisager cette possibilité que la pitié en viennent à se troubler et à se transformer en joie mauvaise par les déceptions et blessures ressenties de la vie, par l’envie et l’amertume qui finissent par prendre le dessus sur nos meilleures intentions, par le sentiment d’injustice qui finit par gagner l’indigent.

        Mais, sur le plan anthropologique, le sentiment d’appartenance au groupe et son corollaire, la peur de la différence, sont des constantes. Le sentiment d’appartenance est évocateur de joie quand il se renforce, tandis que la peur est facteur d’inquiétude, voire d’angoisse, de tristesse et d’apathie si l’on perd la capacité à se relier à sa communauté. Ces constantes de base sont à l’origine d’un premier conflit : comment l’autre, qui est mon semblable, peut-il être mon rival, voire devenir mon ennemi ?  La rareté des ressources peut être à l’origine des premiers conflits entre les tribus et entre les individus. De là, peut s’activer un réflexe de défense ou de surprotection de ses ressources, celles de la communauté ou celles de l’individu. Puis des discours de rejet, des disputes, voire des haines et des logiques de guerre peuvent émerger de ce rapport de tension entre les groupes et les individus. Si des rituels d’échange, des symboliques (des mythes et des dieux) ne sont pas mis en place pour souder le groupe autour de règles de partage suffisamment satisfaisantes pour l’ensemble, les rivalités, les jalousies et les envies peuvent l’emporter, et mettre en péril la survie du groupe. C’est vrai également entre des individus qui ne trouvent pas autour d’eux des instances de médiations ou s’ils n’ont pas en eux des ressources (la sagesse, la lucidité et des manières de procéder) pour ne pas se laisser dépasser par les conflits qui les animent.

        Cette dynamique conflictuelle-guerrière s’installe d’autant plus facilement entre des groupes et entre les membres parmi les groupes, que des rituels d’échange et de partage faillissent à trouver un équilibre dans les échanges. Cette logique est fort bien connue. Faut-il relire René Girard (la violence et le sacré – 1972), Freud (Totem et tabou _1913) ? Mais, et, plus près de nous, on peut consulter l’anthropologie d’Alain Testar (Les chasseurs cueilleurs ou l’origine des inégalités – 1982). Pour parer le risque de guerre et d’autodestruction mutuelle, la régulation des tensions dans les groupes et entre les tribus voit s’élaborer progressivement ce qui, dans les premières cités-états (Hammourabi), prendra le nom de justice. Celle-ci est partout et toujours associée à des mythes, à des divinités. Ces choses sont acquises, n’est-ce pas ?

        Mais, au XXIème siècle, à l’heure du droit international, à l’heure des expériences de justice restauratrice (Desmond Tutu, l’apartheid), à l’heure de la justice réparatrice (rencontre médiée entre des criminels, des délinquants et les victimes), à l’heure où nous savons que l’accroissement des inégalités est facteur de violences sociales, nous (plusieurs participants) ont le sentiment que le « concept de joie mauvaise » est détourné. Il traduit trop maladroitement l’indignation générale qui parcourt la société, les colères collectives réprimées par la violence policière et le traitement médiatique monté à charge contre l’humoriste, Guillaume Meurisse, évincé par une radio dite « publique », alors que la justice l’avait innocenté.

        Essayons de préciser la raison de cette indignation :
        Il y a une sorte dissonance cognitive entre ce qui prend la forme d’un génocide du peuple Palestinien d’une part et, d’autre part, le traitement médiatique Français, qui minimise le sort des victimes palestiniennes (voir dans notre forum ici, l’accusation de crimes de guerre portée par l’ONU contre Israël), tandis que toutes les manifestations pour témoigner des massacres sont réprimées, empêchées ou accusées d’être pro terroristes et en faveur du Hamas. Entre l’amalgame des causes (guerre, média, censure, violence sociale) et parti pris, on reste stupéfait de la position prise par le mensuel philosophique. On le saurait moins si l’on en juge par ses partis pris passés, toujours en faveur de la droite, de l’autorité et qui fait les yeux doux aux capitalismes d’entreprise (voir ici le laboratoire Philominst de Philomag dédié à cette cause)

        Mais d’autres thèses et sous-thèses ont soulevé d’autres questions : Cette joie-mauvaise, que croit lire l’auteur dans les propos de l’humoriste, signe-t-elle le retour à un nouvel antisémitisme ? Question que cela pose :
        – En quoi est-il nouveau ?
        – Y a-t-il une recrudescence de l’antisémitisme ou une publicité médiatique accrue à son propos ?
        > dans le domaine de la délinquance, il est classique d’observer que, plus les journaux en parlent, plus le sentiment d’inquiétude s’accroit, tandis que le taux de criminalité ou de délinquance évolue peu, voire régresse, bien que la criminalité et la délinquance prennent d’autres formes, selon l’évolution des tensions et des techniques qui parcourent telle ou telle société.
        – Par ailleurs, les discours / actes antisémitiques sont-ils plus nombreux que ceux antimusulmans et ceux qui visent d’autres minorités (queers, homo, féministes, etc.) qui se trouvent, elles aussi, discriminées ?
        – Des philosophes doivent-ils prendre parti ?
        On s’attendrait à ce qu’ils pointent les enjeux humanistes universalistes/anthropologiques/existentiels qui se trament dans les tensions de notre société.

        Nous ne pouvons (la plupart des participants) adhérer à la charge de l’article. Il semble ne pas poser la question élémentaire des faits (à partir de quoi sont-ils établis ?) ni l’auteur ne prend la peine de souligner qu’il peut y avoir des problèmes d’interprétation dans sa prise à partie, alors que le sujet est grave en ce qu’il s’inscrit dans un climat général de guerre et de crise sociale.

        Mais la thèse la plus lourde est le retour d’un antisémitisme destiné à effacer le récit de notre histoire, je cite l’auteur : « je vois à l’œuvre une volonté farouche et répétée d’effacer la dette – politique, morale et même métaphysique – dont nous sommes porteurs, en Europe, depuis la Shoah, vis-à-vis de la figure du Juif. Comme si l’on cherchait par là à réintégrer dans l’histoire commune ce qui y a fait effraction. »
        Soulevons-donc la question : est-ce que l’on réécrit l’histoire du monde (de l’occident, de la civilisation judéo-chrétienne) lorsque dans notre groupe, on compare les guerres et les massacres des peuples aujourd’hui disparus, apatrides ou discriminés (Arménien, Kurde, Amérindien, Aborigène, peuple d’Amazonie, etc)  ?

        Soulevons la contre question qui est au fondement de nos valeurs : l’humanité ne doit -elle pas rendre hommage à toute victime, quelle que soit son origine, sa confession, sa classe sociale et se rappeler que toute personne est égale à une autre, en dignité, en droit et en humanité ?  Tout peuple n’est-il pas libre de s’auto-déterminer comme le stipule la charte de l’ONU ?

        En tous les cas, à aucun moment, moi, en tant que participant, ni pour personne dans ce groupe, il ne s’est agi de « banaliser » le mal, comme l’auteur croit le lire dans une perversité de l’humoriste.

        Donc, oui, il y a eu un génocide juif, mais personne autour de cette table ne défend en lui-même ni ne perçoit dans l’humoriste la moindre volonté d’effacer l’histoire et la dette de l’Europe. Et l’auteur de poursuivre quasiment sur un mode complotiste : « À retourner contre les Juifs, de manière perverse, tous les stigmates hérités de cette histoire, en vue d’effacer, d’égaliser ou de banaliser le crime – et l’on sait qu’il a été dès le départ conçu et réalisé dans l’optique de son effacement. »
        Il y a trop de raisons fallacieuses dans cet article pour que nous en acceptions les thèses.

        Question gestion du débat, deux dispersions pointées :

        L’article ne parle pas de la guerre, pourtant il y a eu quelques explications, répétées et patiemment soutenues par l’assemblée, pour s’entendre écouter de ne pas confondre l’idéologie sionisme, le statut d’Israélien en tant que nationalité et le judaïsme en tant que adhérant/pratiquant du texte de la Thora… La cause est entendue, mais nous sommes trop hors sujet.

        L’article ne parle pas non plus du désœuvrement des jeunes ni de la société en perte de sens.
        Certes, ces thématiques sont en toile de fond de la crise que nous vivons. Mais lorsqu’un article ou un sujet est déjà complexe en lui-même, il importe de rechercher son inspiration dans le texte lui-même ou encore dans les arguments énoncés durant le débat, non pas pour les répéter, mais en vue d’approfondir, de les questionner, de les faire préciser. Il importe de ne pas ouvrir une thématique vers d’autres problématiques qui lui sont corrélées. Sinon, ce café philo se transforme simplement en café de discussion. Le café est dit « philo » en ce qu’il porte des exigences quant aux discernements que l’on veut opérer dans un rapport de vérité à des faits, dans une méthodologie de l’argumentation et dans la construction d’une herméneutique.

        Sinon, en toile de fond, nous avons bien évoqué l’idée que toutes les instances de justice, dans notre pays (en France, les contres-pouvoirs ne fonctionnent pas) et à l’échelle mondiale dysfonctionnement également totalement. De fait, à l’échelle à la fois de notre pays et du monde, des crises majeures bouleversent tous nos points de repères. C’est Machiavel/Hobbes que nous rejouons contre Spinoza / Rousseau. C’est l’histoire que l’on rejoue lorsqu’on oublie les règles élémentaires de la justice qui sont supposées prévaloirs dans le monde (charte des droits humains de l’ONU). La liberté, l’égalité des droits et la dignité des personnes sont à géométrie variable, et ce fait dépend entièrement des grandes administrations internationales et des gouvernements. Ils s’accordent entre eux de la violence qu’ils font subir aux populations. En tous les cas, ils ne font rien en termes de soin, d’éducation et de justice  pour diminuer la violence militaire dans le monde, une industrie militaire qui voit tous les pays en augmenter le budget.

        Des sources

        Raphaël Enthoven déclare préférer le FN/RN et voter pour lui plutôt que pour Mélenchon. Cliquer ici (Pauline Perrenot d’Acrimed).
        Question : pourquoi la gauche de Mélenchon (LFI), qui est socialiste, est-elle placée par Macron et ces intellectuels de plateau TV (Enthoven, BHI, Finkielkraut,…) comme l’équivalent de l’extrême droite FN/RN qui, elle, est raciste, discriminante et xénophobe ?

        Laurent Mucchielli: “Voir la France telle qu’elle est!” Un article de juin 2024 sur Investigaction.

        L’anti sémitisme en France, l’anti sémantisme social et l’anti sémitisme d’Etat. Une vidéo de 6mn (extrait de Hors-Série)

        Le site d’Alain Testat.

        Alain Testart et les origines de l’État », par Soazick Kerneis (juriste, 2023) Conf, ici. Durée : 28mn. > ou comparer des sociétés sans Etat aux sociétés modernes.

        Pour rappel, ce que l’accusé, Guillaume Meurice, dit de sa blague (et si on estime que l’accusé a droit à la parole).

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        René Guichardan, café philo d’Annemasse.
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        – Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
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        Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
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