Cafephilos Forums Les cafés philo Les sujets du café philo d’Annemasse Sujet avec compte rendu : Peut-on penser contre soi-même. Ce lundi 29.04.2024 à ANNEMASSE

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  • #7340
    René
    Maître des clés

      Rencontres philo pour le monde d’aujourd’hui, tous les lundis à 19h00
      NOUVEAU LIEU BRASSERIE L’ATLAS, 16, place de l’Hôtel de Ville. 74100 ANNEMASSE
      juste à côté de l’ancien lieu, la Taverne

      Pour ce lundi 29 avril 2024

      Nous remarquons depuis quelques séances que nous venons avec des propositions assez solides, parfois relativement préparées. Nous n’avons juste pas eu le temps de l’annoncer. La dernière fois, nous avons reporté : Peut-on penser contre soi-même ?
      Peut-être le traiterons-nous ce lundi ? Nous verrons.

      Merci par avance pour vos propositions.

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      Compte rendu écrit de notre dernier sujet : Le désir de savoir inhibe-t-il celui d’apprendre ? Philippe Meirieu. Cliquer ici. (+ lien vers son séminaire)

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      Dernier compte rendu du café philo de la Maison Rousseau Littérature. De la pitié, comme fondement à une morale ? Introduit par Mickael. Cliquer ici.

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      Le prochain café philo à la Maison Rousseau Littérature se tient ce vendredi 3 mai 2024
      Thème : Habiter la solitude, oui, mais laquelle ? Cliquer ici.

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      Règles de base du groupe
      – La parole est donnée dans l’ordre des demandes, avec une priorité à ceux qui s’expriment le moins.
      – Chacun peut prendre la parole, nul n’y est tenu.

      Pour limiter les effets de dispersion dans le débat
      – On s’efforce de relier son intervention à la question de départ, de mettre en lien ce que l’on dit avec ce qui a été dit.
      – Pour favoriser une circulation de la parole, de sorte à co-construire le débat avec les autres participants, on reste concis.
      – On s’attache davantage à expliquer la raison de sa pensée, plutôt qu’à défendre une opinion.
      – On s’efforce de faire progresser le débat.
      – Concrètement, on évite de multiplier les exemples, de citer de longues expériences, de se lancer dans de longues explications, mais on va au fait de son argumentation.

      > Le moment de la conclusion peut donner l’occasion d’un exercice particulier :
      – On peut dire ce que l’on pense des modalités du débat.
      – On peut faire une petite synthèse d’un parcours de la réflexion.
      – On peut dire ce qui nous a le plus interpelé, ce que l’on retient.
      – On peut se référer à un auteur et penser la thématique selon ce qu’aurait été son point de vue.
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      Avec ou sans préparation, chacun est le bienvenu, les cafés philo sont par définition, contre toute forme de discrimination et de sélection par la classe sociale, le niveau scolaire, etc.

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      René Guichardan, café philo d’Annemasse.
      > Lien vers les sujets du café philo d’Annemasse, ici.
      – Le café philo à la Maison Rousseau Littérature à Genève, le premier vendredi du mois, c’est ici.
      Le café philo des ados de Evelaure. Annemasse.
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      Ici, nous postons des cours, interviews, conférences dont nous avons apprécié la consistance philosophique
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      #7360
      René
      Maître des clés

        Compte rendu : Peut-on penser contre soi-même ?

        Nous étions une dizaine de personnes pour ce sujet…mais nous n’avons quasiment pas fait référence à l’auteur du livre du moment (Nathan Devers), bien que Nadège ait fait une recherche internet pour remonter à l’origine de cette expression dont elle trouve des références chez Émile Cioran, Paul Ricoeur, Gaston Bachelard (ref. plus bas)

        Au-début de notre échange, on peut distinguer trois moments dans le débat, l’approche naïve de la question, l’approche psychologisante et l’approche plutôt formelle.

        L’approche naïve
        Penser contre soi-même, c’est penser contre son intérêt, contre ce qui nous profite en termes de gain ou de plaisir.

        Il y a également une approche basiquement, structurel. En effet, dès que l’on « raisonne », on pense contre « soi » car les choses données immédiatement à la conscience ou par les sens, se révèlent rapidement fausses, trompeuses, contre-intuitives, inadéquates, etc. En effet, penser, c’est amener de la raison dans le monde tel qu’il est perçu et probablement « souhaité, attendu », car on projette automatique sur lui nos besoins. Mais dans ce cas-là, on pense tous contre soi, la proposition perd alors son sens, puisque plus aucune différence ne distingue la manière de faire d’une personne à une autre. Par structure, l’être humain pense contre lui-même.

        L’approche psychologisante
        Sur un plan « psychologisant », la personne qui, par culpabilité, ne pense pas dans l’intérêt de son épanouissement, peut-on estimer qu’elle pense contre elle-même ? Pas nécessairement, car elle peut penser selon le degré de culpabilité qui lui convient, comme elle peut se complaire relativement dans un statut de victime.
        Ainsi, puisque nous existons le plus souvent dans un rapport contradictoire à soi-même, notamment parce que nous opérons de nombreux compromis pour nous adapter aux autres, à la société, l’idée de penser contre soi-même devient problématique. Il est possible que l’on consente, malgré soi, à nos culpabilités et à nos arrangements concoctés dans le secret de notre conscience. Ainsi, en première approche, nous ne savons pas si la formule, « penser contre soi » ne se retourne pas en arrangement pour soi en raison du calcul ambigu de nos tergiversations intérieures.

        Mais essayons de prendre au sérieux cette formule « penser contre soi-même » en en définissant chacun des termes : penser, contre, soi et même.

        L’approche formelle
        – Penser, pour faire simple, est une activité cognitive ou une suite de raisonnements construisant une idée de sens pertinente ou pas, et selon une diversité de modes : abstrait, concret, phénoménologique, contextualisé, empirique, etc.
        – contre, c’est être en appui contre quelque chose ou vouloir détruire cet appui.  Dans notre expression, contre « soi » signifie plutôt au détriment de celui-ci.
        – soi, c’est ce qui est perçu comme « soi» dans une intériorité, comme un sentiment de soi. Ce soi est doublé du même, c’est-à-dire d’une représentation de soi.
        – même : en regard du soi (du sentiment de soi), lequel se reconnait comme « même » dans la représentation de soi.

        Observons qu’entre le « sentiment de soi » et sa représentation, nous devons faire intervenir un troisième acteur, un « je ». C’est lui qui, se réveillant de temps à autre,  décide/évalue/estime si les deux (le soi et ce que l’on en sent – ses représentations) sont suffisamment ok, cohérents, en conflit, en compromis, dissonants, etc. . Par exemple,  si le « je » estime : je me suis laissé abusé par excès de culpabilité. Personne d’autre que lui ne peut le savoir à sa place, puisqu’il s’évalue à l’aune de ses propres jugements. Dans le dialogue avec soi, on s’arrange comme on le souhaite selon nos différentes instances intérieures.

        Une dialectique ?
        Grâce aux définitions précitées, on peut identifier une dialectique qui se joue entre « le soi » ressenti et la représentation que l’on en a (le même). C’est une dialectique du « contre », car elle érige en conflit le « soi » contre le « même » (ou les représentations du soi).

        Reprenons l’exemple de la culpabilité :  je sens que je culpabilise (le soi se sent coupable) et le « je » dit, via ses facultés de représentation : je ne devrais pas.
        Dès lors, il peut y avoir surréaction, et le « je » peut décider de retourner sa frustration et sa culpabilité contre autrui. A nouveau, la question se pose, le « je » a-t-il pensé contre lui ou en sa faveur via ses différentes représentations de lui-même ? Qui est-ce qui s’arrange avec qui dans ce méli-mélo du « je », du soi et des représentations de ce dernier ?
        Le contre-exemple fonctionne tout aussi bien : je sens que je culpabilise, mais je cède à ma culpabilité, j’adopte une position en me faisant discret, car finalement, cette posture me convient bien. Dès lors, je me suis arrangé avec moi-même, y compris si je le fais à mon détriment. Nous ne sommes pas plus avancés.
        On se rend compte rapidement que l’on tourne en rond tant que l’on reste dans une lecture formelle de la question, car le « je », le soi, le même (c’est-à-dire, les représentations du soi) jse jaugent à l’aune de leurs subjectivités. Cette définition tripartite (je, soi, même) aide à structurer notre pensée, à la mettre en dialogue selon une dialectique intimement liée à notre culture occidentale.  En effet, les chamans et ou les orientaux choisissent un autre « paradigme » pour se représenter leur monde intrapsychique (pensons aux ontologies de Philippe Descola). Par ailleurs, si l’on passe un cerveau au scanner, on ne voit pas ses catégories construites en son sein, ce sont des abstractions issues d’une logique « phénoménologique » basique. Sans repère fixe, on peut ainsi tourner en rond indéfiniment.

        Peut-on sortir de sa subjectivité ?
        Pour ne plus être tributaires de nos compositions subjectives, il nous faut nous entendre sur un « appui » extérieur, sur quelque chose qui ne fasse pas seulement référence à notre « je » et à ses seuls intérêts autoréférencés et autocentrés. Il nous faut prendre appui sur quelque chose qui nous dépasse, sur un quelque chose qui est hors de soi. C’est là où les choses se compliquent car, malgré tout, nous devons le décider collectivement. Alors avançons doucement. Trois positions dans notre groupe semblent se tenir tête.
        1° Les partisans d’un « soi » qui bouge peu ou pas, et qui ne se laisse pas pour autant facilement approcher. Selon ce groupe, le soi est trop profondément ancré, inscrit dans notre première enfance. On s’adapte à lui et on en tire son parti.
        2° les partisans d’un « soi » qui évolue sur le long terme, il n’est donc pas fixe. Ce groupe perçoit (reconnait) un mouvement profond, des changements de ce soi. On peut être à son écoute, à ce qui « évolue » en lui, notamment au gré de certaines expériences marquantes, d’échanges intenses, de prise de conscience de nos positionnements face à la vie.
        3° Les partisans qui proposent de s’ouvrir à un troisième terme, à une référence extérieure dont le « je » serait la conscience consciente, c’est-à-dire, celle qui assume de faire des choix, d’en rendre compte à elle-même et à autrui. Pour ce groupe, reste à définir ce à quoi va se référer le « je ».

        Les arguments de chacun des groupes.
        1° Les partisans du « soi » plutôt fixe (ou peu mobile).
        Ceux-là semblent vouloir revenir au formalisme de la question, on ne peut penser contre soi, tout en en dénonçant le caractère paradoxal. En fait, selon la façon dont le « je » se place dans l’analyse de ses contradictions, l’avantage est donné au soi, au je ou à ses représentations. Cela revient à dire que l’on s’arrange avec soi-même. En somme, on se maintient dans un système de contradictions. Autrement dit, on se trouve de bonnes raisons d’exister, de s’auto-adapter à ce qu’on est, puisqu’on ne peut se changer vraiment. Si on le peut, c’est à la marge, on ne change éventuellement que le décor de la pièce, les comportements de surface, mais on ne se refonde pas. Ces participants estiment qu’on ne peut faire autrement.

        Toutefois, vers la fin du débat, avec le concept de « dissonance cognitive », ce groupe semble reconnaitre, qu’effectivement, si les choses vont trop à l’encontre de nos attentes, alors on peut vouloir y résister et ne pas vouloir nous adapter à une situation qui nous heurte trop.
        Prenons un exemple :
        l’écologiste qui travaille pour Total mais, en raison de ses obligations familiales, ne peut quitter son job. Cet écologiste peut s’arranger avec sa conscience et le compromis qu’il en tire, la sécurité pour lui-même et sa famille. Ses mobiles sont suffisamment convainquant pour justifier la poursuite (le sacrifice) et tenir à son emploi, contre lui-même (contre sa conscience). Mais jusqu’où cet écologiste se compromet-il dans ses choix ? Jusqu’où n’est-ce que des excuses qu’il se trouve ? De quelle manière, peut-il soutenir sa position tout en étant précisément conscient de ses contradictions ? Sur le long terme, il semble guère possible de pouvoir tenir  sans se « compromettre » ou sans adopter un regard pessimiste, défaitiste sur la vie, sauf à en prendre son parti (à en trouver un intérêt).

        En fait, nous nous retrouvons devant un double paradoxe. Le premier, que nous avons déjà évoqué : l’approche formelle de la question construite sur la subjectivité du je, du soi et de ses représentations ne donne aucun moyen de ne trancher sur rien. Autrement dit, on pose une question/problème sans se donner les moyens de trouver une réponse. Le second paradoxe, la dissonance cognitive est nécessairement un conflit dont la « cause » est extérieure à soi. Quelque chose nous met en conflit, on ne peut pas avoir une dissonance cognitive qu’avec soi-même. Ce conflit est donc l’occasion de s’efforcer à une objectivité en étudiant précisément la chose en question. Comment négocie-t-on intérieurement ce conflit ? Quel moyen on se donne de faire l’examen de la chose même ? Quels auteurs, analyses on consulte, etc. ? Si l’on refuse de se déterminer à faire ce choix, il est possible qu’on soit dans une stratégie d’évitement et, comme la théorie de la dissonance cognitive le prévoit, on se trouve des excuses pour ne pas changer son point de vue. Le formalisme avec ses compromis semble conduire à une impasse. Passons au groupe suivant avant de confirmer notre analyse du moment.

        2° les partisans d’un « soi » qui évolue sur le long terme.
        Ce groupe semble parvenir à l’idée que le « soi » s’inscrit dans un processus, un devenir mais son observation se fait a posteriori et sur le long terme. Ainsi, dans ce groupe, on gagne à penser que le « soi », bien qu’il semble a priori « stable » (fixe), notamment parce qu’il se laisse percevoir comme un sentiment très profondément enfoui, ce soi, donc, évolue, se modifie lentement. Chacun, parmi tous les participants, semble reconnaître que ce soi s’est composé en grande partie dans notre passé, mais pour ce second groupe, on peut le « reconstruire » ou/et le repenser différemment.

        Ce n’est donc pas le passé que l’on change (puisqu’il a eu lieu), mais la réaction que l’on a eu à son encontre. Il semble possible qu’on ne change seulement les représentations de nos réactions à notre passé, mais aussi que l’on fasse évoluer les réactions premières à notre passée (les schèmes profonds du soi). Dans tous les cas, on observe de la mobilité dans le soi, la manière de le concevoir, de le sentir, de l’écouter, de se le représenter et de se positionner dans la vie, face aux événements, etc. . Les partisans de ce groupe sont davantage enclins à être à l’écoute de ce qui peut changer en eux.

        3° Les partisans pour ouvrir le débat vers un troisième terme.
        Ceux-là évoquent l’idée d’une « justice » ou d’une réalité extérieure à soi qui exigerait de « soi » (du « je » et de ses représentations) de se bouger, voire de se faire violence pour s’efforcer d’objectiver les conséquences de son rapport à autrui, de son rapport à une justice et à des faits.
        Si nous reprenons le cas de l’employé de chez Total, ou même de son patron. En termes d’exigence, de violence, de volonté, c’est comme s’il se disait : je ne veux ni me sacrifier, ni sacrifier mes enfants à la façon dont le dilemme (écolo-pétrole) se présente à moi, je ne veux plus contribuer à un système apocalyptique (par bravoure, cynisme, défaitisme ou compromission). Je vais tout quitter (au moins ponctuellement) et m’autoriser à rechercher quelque chose, un repère, une référence, une alternative. Je n’ai aucune idée pour l’instant si une telle chose existe, mais je ne peux partir de l’a priori que cette possibilité n’existe pas. Pensons à Spinoza (l’Ethique), Rousseau (le Contrat Social), Rawls (la justice), ces chercheurs font autorité encore aujourd’hui. Avec l’Ethique, Spinoza destitue Dieu de son socle et de tout rapport à l’autorité, Rousseau, avec son Contrat Social destitue également tout rapport hiérarchique d’un gouvernement qui accapare le pouvoir en divisant les populations, les classes sociales pour mieux les mettre en conflit, et pour Rawls, on sait avec lui concevoir une justice législative et sociale qui puisse ne plus être corrompue. En bref, et de toute évidence, on sait concevoir un citoyen capable de s’auto gérer et de s’auto gouverner sans que personne, ou qu’un groupe de personnes, n’abuse de la prérogative de son pouvoir sur les autres.
        On peut également penser, à titre d’exemples, à ses informaticiens qui quittent Facebook ou Google pour en dénoncer les pratiques ou  au co-fondateur de Wikipédia, Larry Sanger, qui explique comment la fameuse encyclopédie collaborative, est infiltrée de toute part par des lobbys et qui collaborent avec les gouvernements (Voir ici dans notre forum).

        En bref, c’est à la fois une position humble, mais aussi irrévérencieuse, agnostique, libre et ouverte qui s’offre à nous.

        Pour conclure 
        De mon point de vue, une certaine exigence éthique nous impose de nous extraire de nous-mêmes, puisque continuer à se trouver des justifications, c’est consentir à la catastrophe et à un sacrifice collectif, sans mot dire. Reprenons quelques exemples évoqués durant notre échange, mais dont j’ai fait l’économie dans ce compte rendu pour ne pas le surcharger :  les justifications des médias et des gouvernements concernant la poursuite de la guerre israélo-palestinienne ou russo-ukrainienne, l’autoritarisme de l’État sanitaire en cas d’épidémie, un programme écologique d’État qui en fait payer la faute au citoyen qui ne débranche pas son wifi, mais non aux Gafam, à leurs serveurs, à l’installation de la G5 partout et à leurs IA dédiées à servir ceux qui les fabriquent et les patrons du CAC 40.  Cette catastrophe se déroule maintenant et compte déjà des centaines de milliers de morts. Donc, nous sommes loin de n’être seulement que dans des « abstractions philosophiques », nous sommes dans une pratique philosophique. Nous nous demandons si nous pouvons penser contre nous-mêmes et nous assumons d’en interroger la possibilité contre nous-mêmes en situation effective et dans notre rapport à autrui, à la vie.

        Des ressources :
        – Emil Cioran, La Tentation d’exister, « Penser contre soi », 1956, dans Œuvres (Gallimard/ Bibliothèque de la Pléiade, 2011) p.265
        Deux citations dans Réflexion faite. Autobiographie intellectuelle

        « On périt toujours par le moi qu’on assume. »

        C’est toujours « dialogue du moi avec soi.. »

        Penser contre soi : épisode • 1/4 du podcast Emil Cioran (cliquer ici)

        Gaston Bachelard : Penser les ruptures épistémologiques. Une conférence de Vincent Bontems. Cliquer ici.

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